Accueil🇫🇷Chercher

Xenia Alexandrovna de Russie

Xenia Alexandrovna de Russie (en russe : Ксения Александровна Романова), née le à Saint-Pétersbourg, morte le à Londres, est une grande-duchesse de Russie. Fille du tsar Alexandre III et de la princesse Dagmar de Danemark (Maria Fedorovna), elle est une des deux sœurs du tsar Nicolas II.

Xenia Alexandrovna en 1888.

Mariage et descendance

La grande-duchesse Xenia Alexandrovna de Russie entourée de son époux et de ses enfants.

Le , Xenia Alexandrovna de Russie épouse son cousin le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie dit « Sandro » (1866-1933), fils du grand-duc Mikhaïl Nikolaïevitch de Russie et de la princesse Cécile de Bade.

Sept enfants sont nés de cette union :

  • André (1897-1981), il épouse morganatiquement en 1918 Elisy Ruffo-Sasso (1886-tuée en 1940), fille de Fabrizio Ruffo, duc Sasso ; trois enfants. Veuf, en 1942, il épousa morganatiquement Nadine Mac Dougall (1908-2000), fille d'Herbert Mac Dougall ;
  • Fiodor (1898-1968), épouse en 1923 sa cousine Irina Paley (un fils), divorce en 1936 ;
  • Nikita (1900-1974), épouse morganatiquement en 1922 la comtesse Maria Vorontsova-Dachkova (1903-1997) ; 2 fils, postérité éteinte ;
  • Dimitri (1901-1980), en 1931, il épouse morganatiquement Olga Golenistchev-Koutouzov (1903-1969), fille du comte Serge Golenistchev-Koutouzov ; divorcés en 1947, un enfant. En 1954, il épouse morganatiquement Sheila Chrisholm (1898-1969), fille de Harry Chrisholm ;
  • Rostislav (1902-1978), il épouse morganatiquement en 1928 la princesse Alexandra Galitzine (1905-2006) ; divorcés en 1944, un enfant. Il épouse morganatiquement Alice Eilken (1923-1996) ; divorcés en 1952, un enfant. En 1954, il épousa morganatiquement Hedwige von Chappuis (1905-1997), fille de Karl von Chappuis ;

Biographie

Xenia Alexandrovna de Russie est la sœur de Nicolas II de Russie et du grand-duc Michel Alexandrovitch de Russie, tous deux assassinés par les bolcheviques en 1918.

Enfance

Xenia Alexandrovna de Russie nait le au palais Anitchkov à Saint-Pétersbourg. Elle est baptisée le dans la chapelle du palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg jour anniversaire de son grand-père le tsar Alexandre II de Russie. La grande-duchesse est élevée avec ses frères et sa sœur cadette au palais de Gatchina. Enfant, elle est une petite fille très timide.

Le , des nihilistes purent accéder au Palais d'Hiver, ils jetèrent une bombe dans la salle à manger qui explose et causa de considérables dommages. La famille impériale doit la vie à un retard pris pour le dîner. Cet attentat frappe le peuple russe d'indignation. L'auteur de cet attentat peut prendre la fuite, il se nommait Ivan Khaltourine. Le tsarévitch Alexandre Alexandrovitch (futur Alexandre III de Russie) envoya ses enfants au palais Yelaguine, qui se situait en dehors du centre-ville.

Le , le tsar Alexandre II de Russie meurt dans un attentat. La grande duchesse Xenia Alexandrovna, alors âgée de six ans assiste avec sa famille au décès de son grand-père assassiné par Ignace Grinevistsky. Dès son accession au trône impérial, Alexandre III éloigne sa famille de Saint-Pétersbourg devenue dangereuse pour la sécurité de la famille impériale. Il s'installe avec son épouse et ses enfants au palais de Gatchina au sud-ouest de Saint-Pétersbourg. Ce château a été construit par le tsar Paul Ier, il est vaste, flanqué de tours et ceint de remparts et de hauts murs. La famille impériale vit dans une aile du château en sécurité mais coupée du monde. Cette partie du palais est détruite lors du siège de Leningrad par les nazis. La chambre de la grande-duchesse était identique à celle de ses frères, simplement meublée. Comme eux, elle dormait sur un lit de camp.

Éducation

Xenia Alexandrovna et sa mère, Maria Feodorovna Romanov, vers 1888 (?).

Comme ses frères et sœurs, Xenia Alexandrovna reçoit une bonne éducation. Ses enseignants mettent l'accent sur l'étude des langues étrangères. Elle apprend bien sûr le français et l'allemand, mais aussi l'anglais. Le couple impérial se souciet également d'aménager les temps libres de leurs enfants. La grande-duchesse apprend la cuisine et la menuiserie. Elle possède un théâtre de marionnettes, dont elle confectionne elle-même les vêtements. La jeune grande-duchesse partage les jeux de sa fratrie, l'équitation et la pêche à la mouche dans la rivière voisine du château, la Moya. Elle est également une petite fille pieuse. Le , elle assiste au couronnement de ses parents dans la cathédrale de l'Assomption de Moscou, dans l'enceinte du Kremlin. La même année, la grande-duchesse accompagne ses parents à Copenhague, patrie de sa famille maternelle, pour la consécration d'une église orthodoxe russe à Bredgade.

Xenia Alexandrovna, comme le reste de la famille impériale, apprécie les vacances familiales au Danemark. Les réunions de famille au château de Fredensborg sont animées et agréables. Souvent, la grande-duchesse se joint à ses cousins pour faire du patin à roulettes dans la grande salle Cupola. Ce fut au cours de l'un de ces séjours que la grande-duchesse rencontre sa cousine Marie de Grèce (fille de Georges Ier de Grèce et d'Olga Constantinovna de Russie). Alexandre III achète en 1885 une maison située près du château de Fredensborg. La jeune grande-duchesse est très appréciée au Danemark, ainsi le compositeur danois Vlademar Vater lui rend hommage en composant la polka mazurka de Xenia. En dehors des vacances au Danemark, la famille impériale aime s'évader à bord de son bateau dans l'archipel finlandais. En 1889, le gouvernement finlandais fait construire pour le tsar un pavillon près d'un rapide le Langinkoski. Dans ce lieu, le tsar Alexandre III pêchait le saumon.

En 1884, à l'occasion du mariage d'Élisabeth de Hesse-Darmstadt et du grand-duc Serge Alexandrovitch de Russie, Louis IV de Hesse vient au château de Peterhof avec sa famille. Ce fut la première rencontre de Xenia Alexandrovna, alors âgée de neuf ans, avec sa future belle-sœur Alix (Alexandra de Hesse-Darmstadt) qui en a douze. Elles jouent ensemble. En 1888, la grande-duchesse et Alix commencent à s'écrire. Xenia Alexandrovna de Russie est Poulet, Alix est Vieille Poule.

Xenia Alexandrovna et sa famille vivent dans la crainte des attentats terroristes révolutionnaires. En 1887, alors qu'il est sur le point de prendre le train privé impérial pour Saint-Pétersbourg afin de se rendre à Gatchina, le tsar est informé de la présence en ville d'étudiants transportant des bombes contenues dans des livres. Ceux-ci ont l'intention de les lancer sur la famille impériale. L'un des cinq étudiants révolutionnaires arrêtés et pendus se nomme Alexandre Illitch Oulianov (frère aîné de Lénine). En octobre 1888, la famille impériale se rend dans la région du Caucase, quand brusquement le train déraille (Accident de train de Borki). La grande-duchesse est la première à sortir de l'épave. Le tsar, connu pour sa force herculéenne, a réussi à maintenir le toit du wagon suffisamment élevé pour leur permettre de ramper vers l'extérieur. Le rapport officiel déclare l'accident ferroviaire dû à des facteurs techniques, mais il ne fut jamais exclu qu'il pouvait s'agir d'une bombe clandestinement introduite à bord du train.

Physique et personnalité

Portrait de la grande-duchesse Xenia Alexandrovna de Russie.

La grande-duchesse Xenia est une femme de petite taille et fluette, avec un visage aux traits fins encadré de cheveux noirs, et de grands yeux noirs. D'une grande douceur et d'une extrême gentillesse, son caractère flexible facilite son éducation. Sa bienveillance empêche toute forme de colère ou de résistance. Elle consent à se plier à l'autorité de son père et fait de même avec son frère Nicolas II. À l'instar des femmes de son rang, elle accepte même les infidélités de son époux.

Mariage de Xenia Alexandrovna et d'Alexandre Mikhaïlovitch

Xenia Alexandrovna de Russie et son cousin, le grand-duc Alexandre Mickhaïlovitch de Russie dit Sandro, jouent ensemble dans les années 1880, lorsqu'ils commencent à lier des liens d'amitié. La grande-duchesse âgée de neuf ans s'éprend du grand-duc Alexandre qui en a dix-huit. Sandro est un ami de son frère, le tsarévitch Nicolas. En 1886, âgé de vingt ans, Alexandre Mickhaïlovitch de Russie sert dans la marine impériale russe. La grande-duchesse alors âgé de onze ans envoie à son cousin Sandro une carte au Brésil, pays où le navire du grand-duc a fait escale : « Meilleurs vœux et retour rapide, Marin, Xenia ».

En 1889, Alexandre Mickhaïlovitch de Russie écrit de la grande-duchesse : « Elle a quatorze ans, je crois qu'elle m'aime ». Xenia et Alexandre désirent se marier depuis la quinzième année de la grande-duchesse. Jugeant la grande-duchesse trop jeune, le couple impérial n'est pas décidé à marier leur fille. En outre, ils n'ont pas confiance dans le caractère de leur neveu. En janvier 1894, le grand-duc Michel intervient auprès de l'empereur, afin d'obtenir la main de Xenia. La tsarine se plaint de « l'arrogance et la grossièreté de Sandro ». le mariage est célébré le au palais de Peterhof. Au cours de leur voyage de noces à Ai-Todor, le tsar tombe malade. Il meurt le . Son frère aîné succède à son père, il devient tsar sous le nom de Nicolas II de Russie. Peu après, il épouse la princesse Alix de Hesse-Darmstadt.

Désunion du couple

La grande-duchesse Xenia Alexandrovna de Russie.

Le couple a six enfants en huit ans de mariage. Après une fille suivent cinq garçons alors que la tsarine ne donne que des filles à la couronne. L'attrait romantique entre Xenia et Alexandre ne dure pas. Au cours de l'année 1907, la grande-duchesse est enceinte de son dernier fils Vassili tandis qu'à Biarritz, Sandro noue une liaison avec une femme nommée Maria Ivanovna.

En 1908, la grande-duchesse a une liaison avec un anglais du nom de Fane. Ils correspondent jusqu'au début de la Première Guerre mondiale.

Xenia Alexandrovna de Russie et son époux constatent le naufrage de leur mariage. Bien qu'ils éprouvent toujours des sentiments l'un pour l'autre, le couple fait chambre à part.

Alexandre Mikhaïlovitch est déçu par le déroulement des événements en Russie et la vie à la cour impériale, bien avant la révolution. Le grand-duc et son épouse passent beaucoup de temps à l'étranger et rentrent en Russie avant que débute la Première Guerre mondiale. Après la révolution d'Octobre, ils se séparent mais parviennent à fuir la Russie.

Relations de Xenia Alexandrovna et du couple impérial

Xenia Alexandrovna a des relations étroites avec ses deux frères et son époux avant leur mariage. En 1894, Nicolas II et Alexandra emménagent au palais d'Hiver et, ce jour-là, la grande-duchesse et son époux passent la soirée dans le nouveau salon de billard en compagnie du couple impérial. La tsarine vit isolée au sein de la famille impériale, et seule la grande duchesse Olga Constantinovna de Russie tente de comprendre l'impératrice.

Avec les années, l'hostilité grandit entre Xenia et l'impératrice Alexandra. La grande-duchesse donne naissance à des fils en bonne santé, alors qu'Alexandra, en revanche, a quatre filles, mais pas de prince héritier. Le l'héritier tant attendu, Alexis, nait, mais pour ses parents, la joie se transforme très vite en inquiétude, car en septembre 1904, le couple impérial est informé de la terrible maladie dont souffre le tsarévitch, l'hémophilie, une maladie héréditaire transmise par les femmes et déjà présente dans la famille de Hesse. La tsarine en conçoit un profond sentiment de culpabilité et une angoissante d'autant plus forte que la maladie de l'enfant devait rester secrète.

Le fils malade d'Alexandra et les fils vigoureux de Xenia sont, entre la grande-duchesse et l'impératrice, une source constante d'antagonisme.

Pendant quelques années, la grande-duchesse ignore l'état de santé du petit Alexis Nikolaïevitch. En outre, la naissance du tsarévitch donne à Alexandra un ascendant presque total sur son époux. L'arrivée de Raspoutine crée de fortes tensions. Comme toute sa famille, Xenia est très sceptique quant au « starets » Raspoutine. En 1916, leur gendre le prince Félix Youssoupov ourdit le meurtre du staretz.

Révolution russe

L'impératrice douairière Dagmar de Danemark parvient à rassembler autour d'elle, à la Villa Ai Todor en Crimée, un grand nombre de membres de la famille impériale dont sa fille aînée, la grande-duchesse Xenia accompagnée de son époux et de ses enfants.

En février 1918, la grande-duchesse, son époux et ses enfants sont retenus prisonniers par les Bolcheviks à la Villa Dulber à Yalta, parmi les captifs figure l'impératrice douairière.

Après la signature du traité de Brest-Litovsk le et après un mois de captivité, les membres de la famille impériale sont libérés par les troupes allemandes.

Au cours de l'été 1918, Xenia, son époux, ses enfants, sa mère, l'impératrice douairière, sont déplacés afin d'être installés à la Villa Harax située à Sébastopol.

En avril 1919, certains membres de la famille impériale peuvent quitter la Russie à bord du cuirassé de la Royal Navy le HMS Malborough affrété par le roi George V, neveu de l'impératrice douairière : 12 membres de la famille impériale montent à bord de ce bâtiment de guerre : l'impératrice Maria Fiodorovna, sa fille la grande-duchesse Xenia, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch, leurs cinq fils : Les princes Théodore, Nikita, Dimitri, Rostislav, Vassili, leur fille la princesse Irène et son époux, le prince Félix Ioussoupov avec leur fille, la petite princesse Irène Felixovna, ainsi que les parents du prince : Félix Felixovitch (né comte Soumarokov-Elston) et son épouse la princesse Zénaïde.

Exil

La grande-duchesse Xenia trouve refuge en Angleterre, où la famille royale anglaise, lui accorde avec parcimonie la jouissance d'un cottage à Hampton Court et de la villa d'Hividore où elle vécut avec sa mère. Elle y vit modestement : pour se rendre à Londres, impossible d'avoir une voiture avec chauffeur, étant donné le fait que ses biens ont été nationalisés en Russie et que la famille royale anglaise ne voulait lui accorder une rente suffisante. De plus ses avoirs à l'étranger sont bloqués pour des raisons diplomatiques. Elle préfère donc le train ou l'autobus par nécessité. Elle voyage toutefois accompagnée d'une domestique ou d'un cosaque à la barbe bien fournie.

La grande-duchesse en exil consacre son temps à ses enfants. De toute la famille Romanov, ils sont le seul couple à ne déplorer aucun décès parmi leurs enfants. Encore adolescents, ses six fils sont éduqués selon la tradition russe et elle est une mère protectrice obligeant chacun de ses fils à garder entre eux des liens très étroits.

Au décès de sa mère, l'impératrice douairière (1928), Xenia reçoit en héritage la moitié des bijoux sauvés par Maria Fiodorovna lors des perquisitions des soldats mutinés à la Villa Aïn Todor en Crimée, l'impératrice mère cachait ses joyaux dans une petite boîte posée sur son bureau au vu et au su de tous.

Relations de Xenia Alexandrovna avec la famille royale anglaise

Afin d'estimer la valeur des bijoux, un expert en joaillerie est diligenté par le roi George V et son épouse la reine Mary auprès de la grande-duchesse. En effet la reine Mary est une grande collectionneuse de bijoux et connaissant la modestie des moyens de la grande-duchesse, nourrissait l'envie de se les procurer. Le couple royal prétend craindre une escroquerie à l'encontre de leur cousine par des marchands venus du monde entier très experts dans ce genre de transaction, car à cette époque un grand nombre de bijoux issus de la Couronne impériale de Russie ou de la noblesse russe circulent sur le marché international. Un expert en joaillerie entre donc en relation avec la grande-duchesse et comparativement à la valeur réelle des joyaux, offre une somme dérisoire, mais il argue qu'une telle offre ne se représenterait peut-être plus. Ayant pleine confiance dans le courtier envoyé par Georges V et son épouse, la grande-duchesse Xenia vend ses bijoux.

Au fil des années, les bijoux de la famille impériale de Russie viendront enrichir le trésor de la famille royale anglaise, au grand étonnement de la grande-duchesse. Plus tard, au cours de certaines cérémonies officielles, la reine du Royaume-Uni Élisabeth II sera coiffée d'un diadème russe provenant des joyaux de la Couronne impériale de Russie[1]. Ainsi, d'une manière peu élégante, les Windsor s'octroyèrent les bijoux de la famille impériale de Russie à bas prix. Trop reconnaissante de l'hospitalité offerte par ses cousins, la grande-duchesse ne leur en tint pas rigueur. Plus tard, la reine Mary exposera son point de vue à ses enfants, prétextant du fait que c'était le seul moyen pour les cousins Romanov de payer leur loyer et l'hospitalité des souverains anglais.

Volontairement, la grande-duchesse Xenia dissimule d'autres joyaux et son époux, absent, ne peut éviter cette transaction inélégante, mais place le reste de cette petite fortune en joyaux hors de portée des Windsor. Ses six fils vendent ces bijoux à leur réelle valeur après sa mort, assurant ainsi à leur mère une vie certes modeste mais décente[2].

Chaque année au printemps, la grande-duchesse rendait visite à sa fille et à son gendre à Paris et à Biarritz, sur la côte basque avec son fils Théodore, sa bru, et son petit-fils, le prince Michel, le petit tsarévitch de Biarritz. Dans son existence d'exilée, à aucun moment, elle ne prit part à la politique du Royaume-Uni. Elle n'intervint jamais non plus dans les différends qui opposaient les exilés russes. Le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie décéda le .

L'affaire Anastasia

Vers les années 1930, Xénia qui vit alors aux États-Unis reçoit de la part de son cousin le prince Andreï Vladimirovitch de Russie la confirmation de ce dernier que l'inconnue de Dalldorf est leur nièce et cousine Anastasia. Sceptique, Xénia accepte quand même de la rencontrer. Selon elle Annie est bel et bien sa nièce Anastasia. Plusieurs fois elle témoignera en sa faveur au contraire de sa sœur Olga, de la tante d'Anastasia, Irène de Hesse-Darmstadt, et de l'impératrice douairière Dagmar de Danemark.

Décès et inhumation

Le , Xenia Alexandrovna de Russie meurt dans sa maison, proche du château de Hampton Court, près de Londres, à l'âge de 85 ans. Elle est inhumée à Roquebrune-Cap-Martin, auprès de son époux.

Notes et références

  1. www.passion-histoire.net
  2. Frédéric Mitterrand Mémoires d'exil pages 88-89

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Maria Morris Hambourg, The Waking dream : photography's first century : selections from the Gilman Paper Company collection, , 384 p. (ISBN 978-0-87099-662-7, lire en ligne), p. 342
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.