Vote obligatoire
On parle de vote obligatoire dans les pays oĂč l'absence de participation aux opĂ©rations de vote, un jour de scrutin, est passible de sanctions. 22 pays ont des lois rendant le vote obligatoire, mais tous n'appliquent pas des sanctions mĂȘme quand ces sanctions (gĂ©nĂ©ralement des amendes, voire plus en cas de rĂ©cidive) sont inscrites dans la loi.
- Vote obligatoire, sanctions appliquées.
- Vote obligatoire, sanctions non appliquées.
- Vote obligatoire, sanctions appliquées (hommes seulement).
- Vote obligatoire, sanctions non appliquées (hommes seulement).
- Vote obligatoire par le passé (historique).
Analyse par pays
Australie
Lâarticle 101 de la loi Ă©lectorale rend lâinscription sur les listes Ă©lectorales obligatoire et lâarticle 245, quant Ă lui, rend obligatoire la prĂ©sence Ă tous les votes (Ă©lections nationales, câest-Ă -dire lâĂ©lection de dĂ©putĂ©s et de sĂ©nateurs, et rĂ©fĂ©rendums). Ce mĂȘme article prĂ©voit les motifs dâabstention possibles :
- DĂ©placement hors de lâAustralie.
- Nâimporte quelle raison jugĂ©e acceptable par lâadministration.
En contrepartie certaines personnes peuvent voter par correspondance ou par anticipation.
La loi électorale facilite également le vote, d'une part, par la mise en place de bureaux de vote mobiles dans certains hÎpitaux, dans les prisons et dans les circonscriptions isolées et, d'autre part, en permettant à certains électeurs qui ne peuvent accéder à leur bureau de vote en raison d'un handicap physique, d'une maladie ou d'une grossesse avancée de voter à proximité immédiate de ce bureau.
Si le citoyen ne s'est pas inscrit sur les listes Ă©lectorales il est passible dâune amende de 50 dollars australiens (~ 28 âŹ). Ceux qui nâont pas votĂ© sans excuse valable devront payer 20 A$ (~11 âŹ).
Si l'Ă©lecteur dĂ©faillant refuse de payer cette amende, des sanctions supplĂ©mentaires peuvent lui ĂȘtre appliquĂ©es. Elles varient selon l'Ătat ou le Territoire dans lequel l'affaire est jugĂ©e et peuvent consister en des travaux d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, en la saisie de biens ou en une courte peine de prison. Dans certains cas, la sanction est obligatoirement une peine de prison. En Nouvelle-Galles du Sud le non recouvrement de cette amende peut conduire Ă l'annulation ou la suspension du permis de conduire, et/ou l'annulation de l'enregistrement minĂ©ralogique du vĂ©hicule[1]. Par l'application de cette loi, lâAustralie a divisĂ© par cinq son taux dâabstention depuis 1923.
Belgique
Le vote est obligatoire en Belgique depuis 1893. Cette mesure avait pour but de rendre possible le vote de tous et surtout de la classe la plus pauvre sans aucune pression. Un patron ne pouvait pas imposer un jour de travail pendant un scrutin pour empĂȘcher ses ouvriers de se rendre aux urnes.
ConcrÚtement, l'article 62 de la Constitution belge (coordonnée le ) dispose que « Le vote est obligatoire et secret ».
Un Ă©lecteur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 40 Ă 80 âŹ, et jusqu'Ă 200 ⏠en cas de rĂ©cidive. Si lâĂ©lecteur ne se prĂ©sente pas Ă 4 reprises dans un dĂ©lai de 15 annĂ©es, il sera rayĂ© des listes Ă©lectorales pour 10 ans. En outre, pendant ce laps de temps, il ne peut recevoir aucune nomination, ni promotion ou distinction dâune autoritĂ© publique[2]. Dans la rĂ©alitĂ©, aucun Parquet ne poursuit les Ă©lecteurs qui ne sont pas allĂ©s voter, notamment en raison de l'encombrement des tribunaux, ce qui n'est pas vrai par contre pour les assesseurs qui n'ont pas justifiĂ© prĂ©alablement leur absence au bureau de vote. Le , le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V), rĂ©pondant Ă deux questions parlementaires, a dĂ©clarĂ© en commission de la Justice de la Chambre des reprĂ©sentants que « la poursuite des personnes qui ne respectent pas l'obligation de se prĂ©senter au bureau de vote ne constitue pas une prioritĂ© dans le cadre de la politique en matiĂšre de poursuites » (...) « Entamer des poursuites contre des citoyens qui ne respectent pas le vote obligatoire exigerait un Ă©norme effort de la Justice, notamment parce que de telles poursuites devraient ĂȘtre entamĂ©es rapidement, eu Ă©gard aux dĂ©lais de prescription. » (...) « En cas d'Ă©lections, la prioritĂ© consiste, le cas Ă©chĂ©ant, Ă entamer des procĂ©dures contre ceux qui sont absents au niveau du bureau, de la prĂ©sidence, etc., mais pas contre les Ă©lecteurs. » (...) « Entre-temps, ma vision personnelle a Ă©voluĂ© et je suis convaincu que lâobligation de vote nâest plus rĂ©aliste. Dans tous les partis, on compte des partisans tant de sa suppression que de son maintien. »[3].
En 2021, le gouvernement flamand a annoncé la suppression de l'obligation de voter pour les élections communales et provinciales en 2024[4]. Les deux autres régions maintiennent l'obligation de vote à ces élections locales.
Ă la diffĂ©rence de ce qui se passe en France et dans certains autres pays, toute personne rĂ©sidant lĂ©galement en Belgique est inscrite d'office dans un Registre national informatisĂ©, Ă partir duquel sont tirĂ©es, Ă la date de clĂŽture, les listes d'Ă©lecteurs. Tout citoyen qui remplit les conditions au moment de la clĂŽture des listes est donc d'office convoquĂ© aux Ă©lections. Par ailleurs, la loi fait obligation Ă toute personne rĂ©sidant en Belgique de signaler aux autoritĂ©s communales tout changement d'adresse dans un dĂ©lai de 8 jours, la nouvelle adresse est alors encodĂ©e au Registre national, l'Ă©lecteur n'a donc aucune dĂ©marche spĂ©cifique Ă effectuer pour ĂȘtre convoquĂ© Ă son adresse de rĂ©sidence[5].
Actuellement, seuls les partis de droite (Open VLD[6], CD&V, MR) [7], ont inscrit dans leurs programmes la suppression de l'obligation de vote (stemplicht)[8]. Les partis francophones (PS, Ecolo) et la gauche flamande (Vooruit, Groen!), mais aussi les partis du centre (Les Engagés, DéFI) sont opposés pour des motifs tant idéologiques que stratégiques, notamment la crainte de mobilisation d'un électorat radical et de démobilisation d'un électorat populaire. Ce débat est récurrent dans les médias flamands, et totalement absent des médias francophones. Un des arguments avancés cÎté flamand est que les étrangers ont un droit de vote (stemrecht), puisqu'ils choisissent librement de s'inscrire ou non sur les listes électorales communales (mais sont soumis à l'obligation de vote une fois inscrits sur les listes), alors que les Belges seraient soumis à une obligation de vote (stemplicht), ce qui constituerait une discrimination aux yeux des belges.
Le , le MR, Ă travers son dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral Georges-Louis Bouchez, remet en cause le vote obligatoire. Celui-ci affirme que « le vote obligatoire ne renforce pas l'intĂ©rĂȘt pour la chose publique. Il renforce, au contraire, les conservatismes ». Selon lui, le vote obligatoire fait que les partis au pouvoir ne sont pas sanctionnĂ©s aprĂšs un mauvais bilan, ce qui profite au PS dans le Hainaut et en Province de LiĂšge, et pour Les EngagĂ©s dans la Province du Luxembourg[9]. Ces deux partis ont rapidement rĂ©agi, se positionnant pour le maintien du vote obligatoire : Laurette Onkelinx, cheffe de groupe PS Ă la Chambre a tweetĂ© que « le vote obligatoire nous inscrit dans une sociĂ©tĂ© qui responsabilise chacun » et que « il n'y a pas de droits sans devoirs ». Les EngagĂ©s ont quant Ă eux estimĂ©s que « la citoyennetĂ© nâest pas optionnelle. [...] Tout ce qui peut concourir Ă la vitalitĂ© dĂ©mocratique, au renforcement de la participation citoyenne doit ĂȘtre entrepris. » Quant Ă l'idĂ©e d'ĂȘtre favorisĂ© par le vote obligatoire, il rĂ©pond que « lâheure est au civisme, Ă lâengagement pour notre pays, et non au shopping dĂ©mocratique »[10]. Le vote est donc toujours obligatoire en Belgique, mĂȘme si les dĂ©bats autour de cette loi persistent[11].
Bolivie
En 1952, la Bolivie a commencĂ© Ă donner des cartes aux citoyens qui ont votĂ©. Dans les trois mois suivant lâĂ©lection, les citoyens doivent prĂ©senter ce justificatif pour accĂ©der Ă leur salaire.
Brésil
Au BrĂ©sil, le vote est obligatoire depuis 1932 pour les Ă©lecteurs de 18 Ă 70 ans. Les citoyens qui n'ont pas votĂ© aux trois derniĂšres Ă©lections doivent payer une amende, sans quoi ils sont empĂȘchĂ©s d'assumer une fonction publique et ne peuvent pas se faire dĂ©livrer leur passeport. Les fonctionnaires doivent prĂ©senter rĂ©guliĂšrement leur carte d'Ă©lecteur pour prouver qu'ils ont bien satisfait aux obligations de vote.
GrĂšce
Il nây a pas dâamende, mais ceux qui se sont abstenus ont par la suite des difficultĂ©s pour obtenir un passeport ou un permis de conduire.
Italie
Le vote n'est plus obligatoire depuis 1993. Jusque-là , les sanctions étaient administratives et non pas pécuniaires : l'électeur s'étant abstenu était inscrit sur un registre pendant 5 ans, ce qui pouvait lui poser des difficultés pour trouver un emploi dans l'administration publique ou pour postuler à des charges électives (ce qui était toutefois relativement rare). Le vote demeure cependant, au sens de la Constitution, une obligation civique et éthique, mais aucune sanction n'est désormais appliquée en cas de non-vote.
Luxembourg
Au Luxembourg, des lois obligeant de voter existent depuis 1924, mais elles ont Ă©tĂ© toutes unifiĂ©es dans un seul texte en , texte qui reconduit simplement lâobligation dâaller voter. Toute personne ĂągĂ©e de plus de 18 ans est inscrite dâoffice sur les listes Ă©lectorales. Les Ă©lecteurs sont convoquĂ©s cinq jours au minimum avant le scrutin. Les Ă©lecteurs de plus de 75 ans (Art. 89 paragraphe 2) sont excusĂ©s de droit s'ils ne se dĂ©placent pas jusqu'au bureau de vote et peuvent voter par correspondance sans justification. Les personnes sĂ©journant Ă lâĂ©tranger ou absentes pour raisons professionnelles sont aussi excusĂ©es.
Les sanctions en cas dâabstention au Luxembourg sont trĂšs dures depuis la loi de 1924 et ont Ă©tĂ© arrondies par la loi de 2003 :
- de 100 à 250 ⏠pour une premiÚre abstention non justifiée,
- de 500 à 1 000 ⏠en cas de récidive dans les 5 ans suivant la premiÚre faute.
Nauru
Dans cette ancienne colonie australienne, voter est obligatoire. Les contrevenants s'exposent Ă une amende â de six dollars australiens, pour une Ă©lection lĂ©gislative et jusqu'Ă 100 dollars pour un rĂ©fĂ©rendum[12] - [13] - [14].
Pays-Bas
De 1917 à 1970, le vote est obligatoire (néerlandais : opkomstplicht)[15]. Depuis, le taux de participation est resté élevé aux législatives (95,00 % en 1967, 79,12 % en 1971, 80,35 % en 2006, 75,40 % en 2010)[16], bien qu'il est faible aux élections provinciales (46,40 % en 2007, 55,97 % en 2011) et européennes (39,26 % en 2004, 36,75 % en 2009)[16]. Il diminue fortement aux municipales (93,35 % en 1966, 69,07 % en 1974, 58,56 % en 2006, 54,13 % en 2010)[16].
Suisse
Dans le canton de Schaffhouse, le vote est obligatoire jusqu'à l'ùge de 65 ans, sous peine d'une amende de six francs suisses[17], pour les scrutins de niveau fédéral, cantonal et communal.
DĂ©bats dans les pays ne rendant pas le vote obligatoire
Afin de lutter contre l'abstentionnisme, l'instauration d'un vote obligatoire resurgit fréquemment dans les débats post-électoraux dans certains pays.
Canada
Au Canada, les citoyens ont le droit de vote aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales et provinciales en vertu de l'article 3 de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s[18]. Comme il s'agit d'un droit et non pas d'une obligation, il est sous-entendu qu'il est possible de renoncer Ă ce droit en ne votant pas, de la mĂȘme façon qu'il est possible de renoncer Ă d'autres droits comme le droit au silence[19] en parlant aux policiers ou Ă la libertĂ© d'expression en choisissant de ne pas s'exprimer[20].
Bien que la disposition de dĂ©rogation[21] n'est pas pertinente quant au droit de vote et au choix d'y renoncer, car elle s'applique seulement aux articles 2 et 7 Ă 15 de la Charte, l'article 3 est quand mĂȘme soumis Ă la rĂšgle des limites raisonnables dans une sociĂ©tĂ© libre et dĂ©mocratique de l'article 1 de la Charte[22]. Par consĂ©quent, un gouvernement qui voudrait crĂ©er un rĂ©gime de vote obligatoire pourrait en principe faire valoir devant les tribunaux les principes d'atteinte minimale et de proportionnalitĂ© de l'article 1 de la Charte afin de limiter l'abstention.
Donc en raison de la possibilité théorique de limiter l'abstention qui est créée par l'article 1 de la Charte, il existe des courants d'opinion qui souhaitent rendre le vote obligatoire. Ces groupes d'opinion sont motivés par des taux élevés d'abstention qui frÎlent plus de 40 % lors de certaines élections. Jusqu'à présent, ces groupes n'ont pas connu de succÚs et ils reconnaissent que de telles mesures n'ont pas encore été adoptées au Canada[23].
France
L'inscription sur les listes Ă©lectorales est obligatoire en vertu de lâarticle L9 du code Ă©lectoral[24], mais aucune sanction n'est prĂ©vue. L'inscription est automatique si l'on est en Ăąge de voter[25] - [26]. En revanche, le droit de vote est considĂ©rĂ© par les institutions comme un devoir moral pour les citoyens, comme le rappelle lâinscription figurant sur les cartes Ă©lectorales : « Voter est un droit, câest aussi un devoir civique »[27], mais cette qualitĂ© de « devoir moral » ne s'appuie sur aucun texte lĂ©gal ou rĂ©glementaire.
MalgrĂ© l'Ă©mission de 53 propositions de loi sur le sujet depuis les dĂ©buts de la TroisiĂšme RĂ©publique[28], le vote obligatoire n'a jamais Ă©tĂ© instaurĂ©. Toutefois le vote est obligatoire pour les grands Ă©lecteurs (environ 144 400 personnes), Ă l'occasion de l'Ă©lection des sĂ©nateurs. En effet, l'article L 318 du code Ă©lectoral[29] prĂ©voit la condamnation Ă une amende de 100 euros par le tribunal de grande instance du chef-lieu tout membre du collĂšge Ă©lectoral qui, sans cause lĂ©gitime, n'aura pas pris part au scrutin[30]. Avant la modification par lâarticle 11 de la loi no 2004-404 du , lâamende Ă©tait de 4,50 euros.
Le dĂ©bat sur le vote obligatoire revient trĂšs souvent sur le devant de la scĂšne en France. Les partisans de la mesure mettent en avant divers bĂ©nĂ©fices comme la lutte contre l'abstention grandissante, la possibilitĂ© de comptabiliser les votes blancs dans le rĂ©sultat final, l'assainissement de la dĂ©mocratie, l'irrigation et le renforcement de la RĂ©publique ou encore la possibilitĂ© de diversification de l'offre politique et des personnalitĂ©s politiques qui seront plus reprĂ©sentatives de l'Ă©lectorat. Les partisans du vote non obligatoire mettent quant Ă eux en avant le fait que cette mesure serait une suppression d'un droit d'expression devenant un devoir, que l'on infantiliserait les Ă©lecteurs et que la dĂ©mocratie participative ne doit pas se rĂ©sumer Ă une contrainte. La question du vote obligatoire est Ă nouveau soulevĂ©e au lendemain du premier tour des Ă©lections rĂ©gionales et dĂ©partementales de 2021, oĂč l'abstention atteint un taux record pour ce type de scrutins[31].
Roumanie
En , le Sénat roumain a approuvé une proposition de loi instaurant une amende de 250 ⏠à l'encontre des abstentionnistes, elle doit encore passer devant la Chambre des députés[32].
Notes et références
- (en)« Penalties for not Voting - NSW Electoral Commission », sur www.elections.nsw.gov.au (consulté le )
- "De la Sanction de l'obligation de vote", Code électoral, coordonné en 2009
- Questions jointes de M. Xavier Baeselen au ministre de la Justice sur « le non-respect de l'obligation de vote » (no 19709) et de Mme Hilde Vautmans au ministre de la Justice sur « l'obligation de vote » (no 19754), Compte-rendu analytique de la Commission de la Justice du mercredi 3 mars 2010 aprÚs-midi, Chambre des représentants
- « Flandre : l'obligation de vote supprimée aux communales », sur RTBF (consulté le )
- Loi du 19 juillet 1991 relative aux registres de la population et aux cartes d'identitĂ© et modifiant la loi du 8 aoĂ»t 1983 organisant un Registre national des personnes physiques, ArrĂȘtĂ© royal du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des Ă©trangers, Circulaire du 7 octobre 1992 relative Ă la tenue des registres de la population et des Ă©trangers
- voir e.a. Proposition de dĂ©claration de rĂ©vision de l'article 48, troisiĂšme alinĂ©a, de la Constitution, en vue de supprimer l'obligation de vote, DĂ©posĂ©e par MM. Patrick Dewael et Edward Beysen, Chambre des reprĂ©sentants, 19 mai 1993; Proposition de loi abrogeant le titre VI du Code Ă©lectoral, dĂ©posĂ©e par Mmes Hilde Vautmans et Annemie Turtelboom et M. Miguel Chevalier, Chambre des reprĂ©sentants, 16 juin 2004; Proposition de loi modiïŹant le Code Ă©lectoral en ce qui concerne lâobligation de vote, dĂ©posĂ©e par Mme Hilde Vautmans et consorts, Chambre des reprĂ©sentants, 4 juin 2008; Proposition de loi modifiant le Code Ă©lectoral en ce qui concerne lâobligation de vote, dĂ©posĂ©e par M. Bart Somers et consorts, Chambre des reprĂ©sentants, 13 octobre 2011
- Le vote obligatoire
- Koenraad De Ceuninck, Carl Devos, Herwig Reynaert, Tony Valcke, Dries Verlet, « Le vote obligatoire en Flandre. Une analyse à l'échelle locale », Les Cahiers du Cevipol, 2006
- Frédéric Chardon, « Le MR remet en cause le vote obligatoire », sur www.lalibre.be (consulté le )
- J. Lgg., « Voici pourquoi le CDH "refuse catégoriquement" la fin du vote obligatoire », sur www.lalibre.be (consulté le )
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- (en) « About Parliament », Parlement de Nauru
- (en) « Parliament: Nauru: Electoral system », Union inter-parlementaire
- (en) « Referendum 2010: Frequently Asked Questions », gouvernement de Nauru]
- Verkiezingen en kiesrecht, Kiesraad
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- Loi constitutionnelle de 1982, Annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (R-U), 1982, c 11, art 33, <https://canlii.ca/t/dfbx#art33>, consulté le 2022-04-02
- [Loi constitutionnelle de 1982, Annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (R-U), 1982, c 11, art 1, <https://canlii.ca/t/dfbx#art1>, consulté le 2022-04-02
- Radio-Canada. 13 septembre 2019. « Rendre le vote obligatoire pour améliorer le taux de participation, une fausse bonne idée? ». En ligne. Page consultée le 2022-04-02
- Code Ă©lectoral - Article L9 sur LĂ©gifrance
- - Article L11-1, sur LĂ©gifrance
- - Article L11-2, sur LĂ©gifrance
- Le droit de vote est-il un devoir ? - Quels sont les devoirs des citoyens ? DĂ©couverte des institutions - RepĂšres, sur vie-publique.fr
- JĂ©rĂ©mie Moualek, « Contre le vote obligatoire et la domestication de l'Ă©lecteur. », Marianne,â (lire en ligne)
- Article L 318 du code Ă©lectoral
- Guy Carcassonne et Marc Guillaume, La Constitution, Seuil, coll. « Points » (ISBN 978-2-7578-7976-4), p. 54
- RMC, « Abstention record: le vote « obligatoire », comment ça marche? », sur rmc.bfmtv.com, (consulté le ).
- Gabriel Gachi, âLe vote obligatoire n'est pas raisonnableâ, Evenimentul Zilei, 13 avril 2012
Bibliographie
- A. AMjahad, JM Dewaele et M. Hastings, Le vote obligatoire. Débats, enjeux et défis, Economica, coll. « Politique comparée », 2011.
- Le Vote obligatoire, analyse des systÚmes présents en Autriche, Belgique, Liechtenstein, Luxembourg, aux Pays-Bas, en Suisse et en Australie, par le service des études juridiques du Sénat français. ().
- Xavier Mabille, Pourquoi on doit voter en Belgique, Politique, revue de débats, Bruxelles, no 66, septembre-. Article retraçant le cheminement historique de l'obligation de vote en Belgique.