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Vinsobres

Vinsobres est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Vinsobres
Vinsobres
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Claude Somaglino
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26377
DĂ©mographie
Gentilé Vinsobrais
Population
municipale
1 025 hab. (2020 en diminution de 13,21 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 20′ 05″ nord, 5° 03′ 43″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 520 m
Superficie 35,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vinsobres
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Vinsobres
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Vinsobres

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Vinsobres est situĂ©e Ă  km au sud-ouest de Nyons, Ă  14 km au nord-est de Tulette, Ă  12 km au sud-est de ValrĂ©as (Vaucluse) et Ă  15 km au nord de Vaison-la-Romaine (Vaucluse). La commune est situĂ©e entre le territoire vauclusien du canton de ValrĂ©as (enclave des papes) et le territoire principal du dĂ©partement de Vaucluse.

    Relief et géologie

    Le relief de la commune se compose de deux parties : le village, situé sur une colline, est ouvert au sud sur la plaine de l'Eygues ; le nord de la commune est plus vallonné sur les contreforts du massif des Baronnies.

    Sites particuliers[1] :

    • Chevalets (447 m) ;
    • Combe Saint-Marcelin ;
    • Gareu (394 m) ;
    • Serre Besson ;
    • Serre de Vialle (492 m).

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • Canal du Moulin de Saint-Maurice ;
    • le Coriançon[2] ;
    • le Rieu ;
    • l'HĂ©rein ;
    • l'Eygues, cours d'eau principal ;
    • Ravin de la Font du Loup ;
    • Ravin du Combau
    • Ravin du Ruinas ;
    • Ruisseau de Combe de Mège ;
    • Ruisseau de la Combe Saint-Marcellin.
    • Ruisseau de la Moye[3].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Vinsobres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,1 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Village perché[11].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • Armand
    • Audran
    • Barat
    • Berbezier
    • Bois des Combaux
    • Bois des Plaines
    • Bout du Rieu et Paroir
    • Brunet
    • Buissillon
    • Cave vinicole du Coriançon
    • Cave vinicole du PrieurĂ©
    • Chabrier
    • Château de VĂ©rone
    • Châtelain
    • Deurre
    • Devant Vialle
    • Fresquet
    • Gareu
    • Gironde
    • Hauterive
    • la Barette
    • la Bicarelle
    • la Canarde
    • la Combe
    • la Crose
    • la Delille
    • la Grange
    • la Haute VesprĂ©e
    • la Noix
    • la Palud
    • la Reynaude
    • la Touche
    • le Colombier (est)
    • le Colombier (ouest)
    • le Coriançon
    • le Moulin
    • le Plan
    • le Pont de Mirabel
    • les Andronnies
    • les Chauvets
    • les Conches
    • les Cornuds
    • les CĂ´tes
    • les Crottes
    • les Escoulaires
    • les Grands PrĂ©aux
    • les Louardes
    • les Parisots
    • les Plaines
    • les Ratiers
    • Meynard et Lorie
    • Mire
    • Monnier
    • Pastoir
    • Petit Saint-Pierre
    • PiĂ© Court
    • Plan de Chaix
    • Plan de GuĂ©rin
    • Plan de Moye
    • Plumet
    • PrĂ© Neuf
    • Reynarde
    • Rouanne
    • Saint-Jacques
    • Saint-Pierre
    • Saint-Vincent

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • les Andronnies est le nom d'une colline et d'un quartier attestĂ©s en 1891[12].

    Projets d'aménagement

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[13] et d'un plan de prévention du risque inondation (PPRI)[14].

    Voies de communication et transports

    Le Village est desservi par la D 94 depuis Nyons et Saint-Maurice-sur-Eygues[15].

    Transports en commun : réseau Sud Rhône-Alpes Déplacements Drôme Ardèche (SRADDA)[16] - [17].

    Risques sismiques

    La commune est située dans une zone de sismicité modérée[18].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[19] :

    • 1137 : de Vinzobrio (cartulaire des Templiers, 61).
    • 1182 : Vizobris et Vinzobres (cartulaire des Templiers, 134).
    • 1274 : castrum de Vinsobris (inventaire des dauphins, 231).
    • 1284 : castrum de Vinsobrio (Valbonnais, II, 118).
    • 1300 : castrum de Vinçobriis (inventaire des dauphins, 322).
    • 1303 : castrum Vinczobriis (inventaire des dauphins, 244).
    • 1336 : castrum de Vinsobriis (inventaire des dauphins, 222).
    • 1343 : domini Vinsobriarum (choix de documents, 86).
    • 1375 : Vinczobriarum (choix de documents, 188).
    • 1381 : habitatores de Vinsobris (archives de Taulignan).
    • 1891 : Vinsobres, commune du canton de Nyons.

    Étymologie

    Le toponyme signifierait « la forteresse de Veniso sur la hauteur Â» et serait composĂ© d'un vintio- d'origine prĂ©-celtique (vin-t « hauteur ») et du suffixe celte briga « montagne »[20],

    Histoire

    Préhistoire

    Atelier de taille (aux Préaux)[11].

    Antiquité : les Gallo-romains

    Présence romaine[11] :

    • Bas-relief romain (Ă  la cave coopĂ©rative)[11].
    • MosaĂŻque romaine (dans la chapelle du château de VĂ©rone)[21] - [11].
    • SĂ©pultures gallo-romaines[11].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    En 970, des religieuses du prieuré de Nyons s'installent à Vinsobres pour y gérer une congrégation (dépendante de l'Abbaye Saint-Césaire d'Arles).

    La seigneurie[19] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Vinsobres Ă©tait une terre (ou seigneurie) du fief de l'abbesse de Saint-CĂ©saire d'Arles.
    • Il y aura plusieurs co-seigneurs.
    • Vers 1206 : une partie est cĂ©dĂ©e aux barons de Montauban en Ă©change du « haut domaine » de Mirabel, et dont le surplus est acquis par les Baux de Brantes.
      • La part des Baux de Brantes est acquise par les Montauban.
      • Les Montauban lèguent Vinsobres aux dauphins.
      • 1322 : la seigneurie est infĂ©odĂ©e aux Plaisians.
      • 1330 : elle passe (par mariage) aux Grandis.
      • 1352 : elle est vendue aux Cornilhan.
      • Elle passe (par mariage) aux Eurre.
      • Vers 1540 : passe (par mariage) aux Alrics.
      • 1685 : passe (par mariage) aux Rocquard.
      • 1687 : vendue aux Feautrier.
      • Peu après : passe (par mariage) aux Agoult de Montmaur.
      • 1738 : passe (par mariage) aux TrĂ©molet de Montpezat, encore seigneurs en 1789.
    • Une part est possĂ©dĂ©e par l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. Elle semble ĂŞtre passĂ©e aux Doize.
      • 1727 : les Doize se disent « seigneurs majeurs » de Vinsobres.
      • 1753 : ils obtiennent l'Ă©rection de leur terre en comtĂ©.
    • 1399 : d'autres parts appartiennent aux Durfort et aux Vinsobres.
    • 1457 : une part appartient aux Thollon.
    • 1536 : une part appartient aux La Tour.
    • Une dernière part appartient aux VĂ©ronne.
      • Vers 1730, elle passe aux Moreau.

    1337 : les habitants du village obtiennent certains droits du dauphin Humbert II, comme celui d'organiser un conseil municipal.

    1349 : Humbert II lègue le Dauphiné à la France.

    XVIe siècle : plusieurs communautés protestantes sont présentes dans la région, notamment à Tulette et à Vinsobres.
    Vinsobres est touchée par les différentes guerres de Religion. En 1581, le duc de Mayenne donne l'ordre de détruire les 32 places fortes huguenotes locales.
    En 1598, la signature de l'édit de Nantes permet le rétablissement de cette religion dans la région.
    Dans la première moitié du XVIIe siècle, sur environ 200 familles du village, deux tiers sont protestantes.
    En 1685, la révocation de l'édit de Nantes impose aux protestants une conversion forcée au catholicisme. L'église d'alors se trouvant trop petite, un nouvel édifice est construit au sein du village, en remplacement de l'église « d'en haut ». Elle est inaugurée en 1710.
    Cependant, jusqu'à la veille de la Révolution française, des « assemblées du désert » sont organisées. Les mariages et décès célébrés lors de ces réunions sont publiquement enregistrés en 1788[22].

    1737 : il y a trois fabricants de sergettes (produisant annuellement cinquante pièces de cinquante aunes), deux chirurgiens, deux merciers, deux menuisiers, quatre cordonniers, quatre tailleurs d'habits, deux maçons, deux maréchaux et deux cabaretiers[19].

    1763 (démographie) : 252 familles (dont 486 personnes de sexe masculin et 528 de sexe féminin)[19].

    Avant 1790, Vinsobres était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église était celle d'un prieuré séculier uni au chapitre cathédral de Vaison[19].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Vinsobres devient le chef-lieu d'un canton du district de Buis-les-Baronnies, comprenant le Pègue, Noveysan, Saint-Maurice, Venterol, Vinsobres et Condorcet.
    En 1793, Condorcet est rattaché à un autre canton
    . La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait de Vinsobres une simple commune du canton de Nyons[19].

    En 1806, l'ancienne église, inutilisée depuis l'inauguration de la nouvelle, est transformée en temple (à la suite du Concordat)[22].

    Politique et administration

    Mairie de Vinsobres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871 ?
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 ?
    1874 1878 ?
    1878 1884 ?
    1884 1888 Elie François SIGAUD
    1888 1892 Elie François SIGAUD
    1892 1896 Elie François SIGAUD
    1896 1900 Elie François SIGAUD
    1900 1904 Elie François SIGAUD
    1904 1908 Emile MOUTON
    1908 1912 Emile MOUTON
    1912 1919 Emile MOUTON
    1919 1925 Gustave FLOURET
    1925
    (ou 1924 ?)
    1929 André Escoffier Rad. avocat, député de la Drôme
    1929 1935 André Escoffier maire sortant
    1935 1945 ?
    1945 1947 ?
    1947 1953 ?
    1953 1959 ?
    1959 1965 ?
    1965 1971 ?
    1971 1977 ?
    1977 1983 ?
    1983 1989 ?
    1989 1995 Georges Delhomme
    1995 2001 ?
    2001 2008 Serge Cornud DVD
    2008 2014 Serge Cornud maire sortant
    2014 2017 (oct.) Marie-Pierre Monier[23] PS professeure
    sénatrice de la Drôme depuis 2014
    2017
    (Ă©lection ?)
    2020 Claude Somaglino retraité
    2020 En cours
    (au 4 janvier 2021)
    Claude Somaglino[24] maire sortant

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale.

    Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Nyons avant mars 2015 ; depuis elle est dans la Troisième circonscription de la Drôme.

    Finances locales

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 164 000 â‚¬, soit 940 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 996 000 â‚¬, soit 804 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 1 079 000 â‚¬, soit 871 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 785 000 â‚¬, soit 633 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 1 091 000 â‚¬, soit 881 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 14,35 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 9,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 58,16 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 50,03 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 21,17 %.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2020, la commune comptait 1 025 habitants[Note 3], en diminution de 13,21 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4161 4041 4771 4971 5761 6201 5661 5861 654
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6131 6451 6111 5031 5861 5241 3701 2521 228
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1191 0441 039931873805758690713
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7057548079111 0621 0891 0721 0701 109
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 1811 0311 025------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Vinsobres dépend de l'académie de Grenoble[30].

    Établissements d'enseignements[31] :

    • Le groupe scolaire comporte une Ă©cole maternelle (29 enfants) et primaire (56 enfants), pour un total de quatre classes[32].
    • Les collèges et lycĂ©es les plus proches sont Ă  Nyons Ă  ValrĂ©as.

    Santé

    • Plusieurs professionnels de santĂ© sont installĂ©s Ă  Vinsobres : un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et un cabinet de soins infirmiers[33].
    • Les Pharmacies les plus proches sont Ă  Nyons et Mirabel-aux-Baronnies.
    • L'hĂ´pital le plus proche se situant Ă  Nyons.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte artisanale et populaire (trois jours) : le [11].
    • FĂŞte votive (ou patronale) : le deuxième dimanche de septembre[11].

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    Oliviers et lavandes.

    En 1992 : vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône Village, oliviers, pâturages (ovins)[11].

    • Deux caves coopĂ©ratives (dont une de vieillissement)[11].
    • Produits locaux : croquette de Vinsobres, patĂ© de grives[11].
    • Foire agricole : les samedi et dimanche avant Pâques[11].

    Le vin rouge de Vinsobres bénéficie de l'appellation premier cru des côtes-du-Rhône en Drôme provençale par décret du .
    Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'université du vin.

    En 1633, Joseph Marie de Suarès, évêque de Vaison et grand amateur du vin de Vinsobres, créa la devise « Vinsobres ou sobre vin, prenez-le sobrement » qui est aujourd'hui celle des vignerons du terroir[36].

    • La pyramide de tonneaux Ă  l'entrĂ©e du village.
      La pyramide de tonneaux à l'entrée du village.
    • La Vinsobraise, cave coopĂ©rative.
      La Vinsobraise, cave coopérative.
    • Perrin & Fils, les Cornuds.
      Perrin & Fils, les Cornuds.

    Commerce

    Bistrot de pays de Vinsobres.
    • L'Auberge du Petit Bistrot porte le label Bistrot de pays[37] - [38]. Elle adhère Ă  une charte qui a pour but de « contribuer Ă  la conservation et Ă  l’animation du tissu Ă©conomique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ».
    • Restaurants[39].

    Tourisme

    • Site touristique[40].
    • ComitĂ© d'Animation Touristique de Vinsobres.
    • Un camping[11].

    Revenus de la population et fiscalité

    Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2016 : mĂ©diane en 2016 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 21 631 â‚¬[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges gallo-romains (voir plus haut : paragraphe Histoire)[11].
    • Ruines d'un donjon dominant le village.
    • Vestiges de l'enceinte mĂ©diĂ©vale et d'une porte, le Portalou.
    • Ancien PrieurĂ© du XIIe siècle, siège de l'Ă©glise catholique paroissiale jusqu'en 1685.
    En 1806, l'ancienne église, inutilisée depuis l'inauguration de la nouvelle, est transformée en temple protestant[42] - [43] - [44] - [45] - [46].
    • Restes des remparts de la place forte des XVe et XVIe siècles[11].
    • Église paroissiale de la NativitĂ© de Vinsobres (fin XVIIe siècle)[11] : l'Ă©difice originel, en haut du village, Ă©tant trop petite, Ă  la suite de la conversion des protestants locaux, après la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, une nouvelle Ă©glise a Ă©tĂ© construite au sein du village.
    • Lavoir et fontaines[47].
    • Monument aux morts[48].

    La Touche, Deurre, Château de Vérone : maisons fortes d'époque moderne.

    • Temple protestant (ancienne Ă©glise catholique).
      Temple protestant (ancienne Ă©glise catholique).
    • Nouvelle Ă©glise catholique.
      Nouvelle Ă©glise catholique.
    • Lavoir.
      Lavoir.
    • Fontaines.
      Fontaines.

    Patrimoine culturel

    • Animation culturelle et folklorique[11].
    • Club des jeunes[11].

    La commune fait partie de l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants (le nom moderne est un oxymore). Elle a organisé les 7 et la rencontre annuelle des communes aux noms burlesques[49].

    Gastronomie

    Croquettes de Vinsobres.

    Vinsobres est célèbre dans toute la Drôme provençale pour sa croquette de Vinsobres, biscuit croquant aux amandes légèrement sucré.

    Patrimoine naturel

    Liste des espèces recensées[50].

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Bonnaud d'Archimbaud (nĂ© en 1767 dans le Vaucluse, mort en 1857 Ă  Vinsobres) : capitaine de frĂ©gate, dĂ©putĂ© du Vaucluse ;
    • AndrĂ© Escoffier (nĂ© en 1886 Ă  Vinsobres, mort en 1949 Ă  Paris) : homme politique, maire de Vinsobres.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Vinsobres possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Vinsobres, p. 1244
      .

    Articles connexes

    Liens externes

    Histoire et culture

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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