Association des communes de France aux noms burlesques et chantants
Le Groupement des communes de France aux noms burlesques et chantants a été fondé en 2003 par Patrick Lasseube, ancien maire (2001-2008) de Saint-Lys, pour regrouper des communes françaises ayant des particularités toponymiques, afin de valoriser leur image.
Fondation |
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Site web |
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Rencontres
Le groupement organise chaque année des rencontres afin de promouvoir leurs communes et leurs patrimoines architecturaux, historiques ou gastronomiques. Seules sont admises à participer aux rencontres les communes ou les hameaux « dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ».
- La première de ces rencontres officielles a eu lieu à Mingecèbes (« mange-oignon » en occitan, hameau de Saint-Lys) en 2003[1] ;
- 2004 : Beaufou (Vendée), 14 participants ;
- 2005 : Cocumont (Lot-et-Garonne), 22 participants ;
- 2006 : Arnac-la-Poste (Haute-Vienne), 23 participants ;
- 28 et 29 juillet 2007 Ă Vaux-en-Beaujolais (RhĂ´ne), inspirateur du roman Clochemerle ;
- 5 et 6 juillet 2008 Ă Vatan (Indre) ;
- 11 et 12 juillet 2009 à Bouzillé (Maine-et-Loire) ;
- 17 et 18 juillet 2010 Ă Cassaniouze (Cantal) ;
- 2 et 3 juillet 2011 Ă Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) ;
- 7 et 8 juillet 2012 à Andouillé (Mayenne) ;
- 6 et 7 juillet 2013 Ă Vinsobres (DrĂ´me)[2] ;
- 18 au 20 juillet 2014 à Beaufou (Vendée) ;
- 11 et 12 juillet 2015 au Quiou (CĂ´tes-d'Armor);
- 8 et 9 juillet 2016 Ă Marans (Charente-Maritime)[3];
- 8 et 9 juillet 2017 Ă Folles (Haute-Vienne);
- 7 et 8 juillet 2018 Ă Monteton (Lot-et-Garonne);
- 6 et 7 juillet 2019 Ă Ballots (Mayenne) ;
- 27 et 28 août 2022 à Bourgougnague (Lot-et-Garonne) ; les éditions intermédiaires ayant été compromises par la crise sanitaire de la COVID ;
Communes membres
En 2018, le groupement compte 41 membres ; communes et lieux-dits, mais certains quittent ensuite le groupement[4].
- Andouillé
- Arnac
- Arnac-la-Poste
- Ballots
- Beaufou
- Bellebrune
- La BĂ©nisson-Dieu
- Bèze
- Bourgougnague
- Bouzillé
- Cassaniouze
- Chantemerle-sur-la-Soie
- Cocumont
- Corps-Nuds
- Coubisou
- Cudos
- Cucugnan
- Folles
- Grateloup-Saint-Gayrand
- Latronche
- Les Lèches
- Longcochon
- Marans
- Messein
- Minjocèbos, lieu-dit de la commune de Saint-Lys
- Moncrabeau
- Monteton
- Nouvoitou
- Plumaudan
- Poil
- Le Quiou
- Saint-Arnac
- Saint-Barbant
- Saint-Pompon
- Simplé
- Trécon (depuis 2016[3])
- Vatan
- Vaux-en-Beaujolais (Clochemerle)
- Vieillevie
- Vinsobres
Communes ayant quitté le groupement ou ayant refusé :
Voir aussi
Bibliographie
- Anne Belondrade, photos de Patrick Lasseube, Villages de France aux noms burlesques, Rennes, Éd. Ouest-France, , 143 p. (ISBN 978-2-7373-5887-6, BNF 43660930)[8].
Notes et références
- « Les communes aux « noms burlesques et chantants » veulent s'associer pour défendre leur image », sur Maire info, .
- « Rencontre 2013 à Vinsobres », sur le site de la commune de Mariol.
- « Poil, Montcuq... Les communes aux noms cocasses se réunissent », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Sylvain Cottin, « De Condom à Montcuq : ces villages aux noms burlesques qui ne font pas rire tout le monde », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
- « Mariol capitale burlesque en 2014 », La Montagne,‎ (lire en ligne)
- Laurent Bernard, « Le burlesque ne fait plus rire à Mariol », La Montagne,‎ (lire en ligne)
- Blandine Le Cain, « Corps-Nuds, Beaufou, Bouzillé : les noms de communes à la fête », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
- « Villages de France aux noms burlesques », sur Éditions Ouest-France (consulté le ).