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Villers-Patras

Villers-Patras est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté, elle fait partie de la communauté de communes du Pays Châtillonnais.

Villers-Patras
Villers-Patras
L'Ă©glise de Villers-Patras.
Blason de Villers-Patras
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Agnès Chaumonnot
2020-2026
Code postal 21400
Code commune 21700
DĂ©mographie
Gentilé Patrasien(nes)
Population
municipale
82 hab. (2020 en diminution de 25,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 55′ 51″ nord, 4° 32′ 30″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 339 m
Superficie 6,3 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Villers-Patras
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Villers-Patras
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Villers-Patras
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Villers-Patras

    GĂ©ographie

    La superficie de Villers-Patras est de 6,3 km2 avec une altitude minimum de 194 mètres et un maximum de 339 mètres. Les deux tiers du finage sont occupĂ©s par les bois qui couvrent les versants de la vallĂ©e de la Seine et le plateau, et qui font partie du vaste domaine forestier qui s'Ă©tend jusqu'Ă  la vallĂ©e de l'Ource Ă  l'est. Le village est installĂ© au pied de la forĂŞt, au-dessus des prairies inondables qui bordent le fleuve.

    Accès

    la D 971 au centre du village

    La commune est en bordure de la route dĂ©partementale 971 (ex RN 71) reliant Troyes Ă  Dijon. La commune est eccessible par l'autoroute A5 depuis la sortie Sortie 22 Bar-sur-Seine, Brienne-le-Château Ă  35 km au nord. La gare la plus proche est celle de Montbard.

    Hydrographie

    La commune est bordée par la Seine au sud-ouest, un bras de la rivière de Courcelles s'y jette vers le moulin de Cholet, après avoir traversé le sud du finage. Des sources au-dessus du village sont captées dans le versant du plateau, d'autres plus au nord peuvent alimenter le val de Vau dont le cours finit aussi dans la Seine et forme la limite de commune avec Charrey-sur-Seine.

    Hameaux, Ă©carts, lieux-dits

    La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.

    • Habitat ou bâti Ă©cartĂ© : le moulin Cholet en rive de Seine.
    • Lieux-dits d'intĂ©rĂŞt local : coteau de Montaigu.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Charrey-sur-Seine Rose des vents
    Pothières N Obtrée
    O Villers-Patras E
    S
    Vix

    HĂ©raldique

    Blason de Villers-Patras Blason
    De gueules aux deux clés d'argent passées en sautoir surmontées d'une fleur de lys d'or, à la bordure aussi d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-Patras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65 %), prairies (19,5 %), terres arables (15,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    L'abbaye de Pothières exerce le droit seigneurial sur le village où elle possède une grange dimière, un four banal et une maison forte à partir de 1247[8].

    Époque moderne

    En 1790 Villers-Patras est pendant 10 ans chef-lieu de canton.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Alain Herard
    mars 2014 En cours Agnès Chaumonnot Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Villers-Patras appartient :

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2020, la commune comptait 82 habitants[Note 4], en diminution de 25,45 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    180203214216224223243191172
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    166188171146148149133117100
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    9795989382888498117
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    109951161231231009510790
    2020 - - - - - - - -
    82--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2017, la commune n'a pas de monument classĂ© Ă  l'inventaire des monuments historiques, elle compte 8 monuments ou Ă©difices[13] et 11 objets[14] rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'IGPC (inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel).

    • Mairie en pierres de taille et moellons du XVIIIe s. (rĂ©pertoriĂ© Ă  l'I.G.P.C. 1993)[15].
    • Quatre croix de chemins sur la commune rĂ©pertoriĂ©es Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
    • L'Ă©glise de la NativitĂ©[16] de plan allongĂ© bâtie au XVIe siècle mais remaniĂ©e plusieurs fois, le clocher Ă  l'aplomb de la façade date de 1829 (rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'I.G.P.C. 1993)[16]. Ă€ l'intĂ©rieur, la chapelle latĂ©rale gauche abrite une Vierge Ă  l'Enfant en bois peint (I.G.P.C. 1994)[17] et celle de droite une Vierge Ă  l'Enfant couronnĂ©e par deux anges en bois dorĂ© Ă  la feuille portant l'inscription MONSTRA TE ESSE MATREM (montre toi notre Mère) (I.G.P.C. 1994)[18].
    • L'Ă©glise dans son enclos paroissial.
      L'Ă©glise dans son enclos paroissial.
    • Façade et clocher au-dessus du village.
      Façade et clocher au-dessus du village.
    • Accès Ă  l'Ă©glise depuis la route.
      Accès à l'église depuis la route.
    • Vierge Ă  l'Enfant couronnĂ©e par deux anges.
      Vierge à l'Enfant couronnée par deux anges.
    • ChĹ“ur et chapelles latĂ©rales.
      Chœur et chapelles latérales.
    • Oratoire en place de la croix de cimetière, abritant dans une niche perchĂ©e sur un long fĂ»t une Vierge Ă  l'Enfant, rappel de la dĂ©dicace de l'Ă©glise Ă  la NativitĂ©.
    • Église et oratoire dans l'enclos.
      Église et oratoire dans l'enclos.
    • Oratoire consacrĂ© Ă  Marie.
      Oratoire consacré à Marie.

    Zones naturelles protégées

    Le Côteau de Montaigu est classé Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1987, p. 79.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. « Liste des lieux et monuments de la commune de Villers-Patras à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « Liste des objets de la commune de Villers-Patras à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    15. Notice no IA00096195, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. Notice no IA00096194, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Notice no IM21007046, base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. Notice no IM21007047, base Palissy, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • RenĂ© Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Raymond Lazzarotti Villers-Patras : son origine, son Ă©volution, Châtillon-sur-Seine, 1993, coll. Les cahiers du Châtillonnais, 141 p.

    Liens externes

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