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Villefranche-le-Château

Villefranche-le-Château est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Villefranche-le-Château
Villefranche-le-Château
Chapelle Sainte-Madeleine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité CC des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Éliane Gauthier
2022-2026
Code postal 26560
Code commune 26375
DĂ©mographie
Population
municipale
17 hab. (2020 en diminution de 29,17 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 13′ 19″ nord, 5° 31′ 24″ est
Altitude Min. 783 m
Max. 1 364 m
Superficie 7,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Nyons et Baronnies
LĂ©gislatives 3e circonscription de la DrĂ´me
Localisation
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Villefranche-le-Château
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Villefranche-le-Château
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Villefranche-le-Château
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Villefranche-le-Château

    GĂ©ographie

    Localisation

    Ambiance de la commune : la fontaine

    La commune de Villefranche-le-Château est située en Drôme provençale, au nord-est de Séderon.

    Communess limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Paysage autour de Villefranche.

    Environnement montagneux[1].

    Sites particuliers[2] :

    • Grand Col ;
    • Montagne de Bergiès (1 301 m) ;
    • Petit Col.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    • le Rieu ;
    • Ravin des Limites ;
    • Ravin des Parties ;
    • Ruisseau de Villefranche, affluent de la MĂ©ouge.

    Urbanisme

    Typologie

    Villefranche-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,2 %), terres arables (2,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Le site GĂ©oportail (carte IGN) indique[2] :

    • Bois de Bergiès
    • Collet du BĹ“uf
    • Costeras
    • Coutignat
    • Gourgette
    • la Garenne
    • la Lèbre
    • le Maupas
    • les Blaches
    • Morin
    • Pascal
    • Peyrebouc
    • Trisson
    • Ubac des Bayassières

    Habitat et logement

    En 2018 et 2013, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 21, alors qu'il Ă©tait de 22 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 47,6 % étaient des résidences principales, 52,4 % des résidences secondaires et 0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-le-Château en 2018 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (52,4 %) très supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 100 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,9 % en 2013), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Villefranche-le-Château en 2018.
    Typologie Villefranche-le-Château[I 1] Drôme[I 3] France entière[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 47,6 83,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 52,4 8 9,7
    Logements vacants (en %) 0 8,6 8,2

    Voies de communication et transports

    Villefranche-le-Château est accessible par la route départementale RD 546.

    La commune est desservie par la ligne de bus no 43 (Laragne - MĂ©vouillon)[9].

    Toponymie

    Le dictionnaire topographique du département de la Drôme indique[10] :

    • 1293 : castrum de Villafranca (inventaire des dauphins, 221).
    • 1317 : castrum de Villafrancha (Valbonnais, II, 165).
    • 1891 : Villefranche, commune du canton de SĂ©deron.

    (non daté) : Villefranche-le-Château.

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Villefranche Ă©tait une terre de la baronnie de MĂ©vouillon.
    • 1250 : charte de franchises[1].
    • 1256 : elle passe (par mariage) aux Isoard.
    • Elle passe aux Baux, encore seigneurs en 1332.
    • 1485 : passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
    • 1489 : donnĂ©e aux La Baume-Suze.

    Temps modernes

    Le fief est[10] :

    • 1548 : vendue aux Gruel.
    • 1609 : passe aux OrlĂ©ans de Bedoin.
    • Elle est vendue aux (du) Puy.
    • Peu après : elle passe (par mariage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.

    1733 : suppression du péage[1].

    Avant 1790, Villefranche était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.

    Elle formait une paroisse annexe de celle de Mévouillon, dont l'église (bâtie après 1664) était dédiée à sainte Madeleine et dont les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon qui assurait le service paroissial[10].

    Révolution française et Empire

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Séderon[10].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Nyons du département de la Drôme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Séderon[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nyons et Baronnies

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Drôme.

    Intercommunalité

    Villefranche-le-Château était membre de la petite communauté de communes des Hautes Baronnies, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© de communes des Baronnies en DrĂ´me provençale, dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[12]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2014 Éliane Gauthier
    2014 mai 2020 Marie-Hélène Leroy DVG
    mai 2020[13] automne 2022[14] Jason Duquenoy Ouvrier[15]
    septembre 2022[16] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Éliane Gauthier Agricultrice retraitée

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

    En 2020, la commune comptait 17 habitants[Note 2], en diminution de 29,17 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7964979411299100101122
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    969091768877899380
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    696265415154513325
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    212522152021232324
    2018 2020 - - - - - - -
    1817-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : le dimanche après le [1].

    Sports et loisirs

    Le parapente et le deltaplane sont pratiqués, depuis la montagne de Bergiès.

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : lavande, tilleul, ovins[1].

    (Autre source) : lavande, céréales, miel de tilleul, ovins[20].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Sainte-Madeleine.
    • Château quadrangulaire flanquĂ© d'une tour du XVIIe siècle, restaurĂ© et habitĂ© au XXe siècle.
    • Chapelle Sainte-Madeleine.
    • Chapelle rurale (XIXe siècle)[1].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Villefranche-le-Château.
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    9. ligne de bus no 43
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 416 (Villefranche).
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « Les maires de Villefranche-le-Château », sur https://www.francegenweb.org (consulté le ).
    13. Répertoire national des maires, version au 2 décembre 2020, Ministère de l'intérieur
    14. « Après la démission du maire et d’une adjointe, les électeurs ont revoté », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    15. DĂ©missionnaire
    16. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. agriculture
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