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Victoria de los Ángeles

Victoria de los Ángeles López García dite Victoria de los Ángeles d'après son seul prénom, née le à Barcelone et morte le [1] dans cette même ville, est une soprano espagnole.

Victoria de los Ángeles
Victoria de los Ángeles
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Victoria de los Ángeles López García
Pseudonyme
Victoria de los Ángeles
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
à partir de

Biographie

Fille d'un concierge de l'université de Barcelone, elle termine ses études au Conservatoire du Liceu[2] en trois ans au lieu de six[3].

Avant Teresa Berganza et Montserrat Caballé, Victoria de los Ángeles est la première cantatrice espagnole à la carrière internationale, après la guerre d'Espagne et la Seconde Guerre mondiale[4].

Elle voit sa carrière véritablement lancée après avoir remporté en 1947 un prix au Concours international de Genève[5] - [6].

Après avoir chanté au Grand théâtre du Liceu de Barcelone dans Mozart, en 1948, elle est engagée par la BBC à Londres pour chanter Salud de La Vida breve de Manuel de Falla[7].

En 1949, elle interprète la Marguerite du Faust de Gounod à l'Opéra de Paris, elle enregistre ce rôle avec Nicolai Gedda et Boris Christoff à deux reprises pour EMI en 1953 et 1959. L'année suivante, elle incarne Mimi de La Bohème de Puccini au Covent Garden, de nouveau à Londres, sous la baguette de Thomas Beecham, ensuite Rosine dans Le Barbier de Séville de Rossini[4], sous la direction de Tullio Serafin.

Au début elle est soprano colorature, mais devenue grand soprano lyrique, elle élargit alors son répertoire avec notamment Agathe du Freischütz de Weber, Eva dans Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg de Wagner. Sa parfaite diction des langues étrangères lui vaut de chanter le rôle d'Elisabeth du Tannhäuser au Festival de Bayreuth[4] en 1961 et 1962. En 1959, elle enregistre pour le disque deux rôles qui feront date : Carmen de Bizet (sous la direction de Thomas Beecham) et La traviata de Verdi (sous la direction de Tullio Serafin).

Elle reste fidèle au répertoire de chants de son pays : Manuel de Falla, Joaquín Rodrigo, Xavier Montsalvatge et le répertoire des zarzuelas, ainsi que les chants en nahuatl sur des compositions de Salvador Moreno Manzano. Elle est aussi connue pour sa collaboration avec Heitor Villa-Lobos pour la Bachianas brasileiras n° 5.

On se souvient également du Duo des chats de Rossini interprété avec Elisabeth Schwarzkopf lors de la soirée d'adieu du pianiste Gerald Moore en 1967.

Elle fait ses adieux à la scène en 1979 avec Pelléas et Mélisande de Debussy[1].

Elle fait encore une tournée internationale avec Madame Butterfly et chante notamment à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Barcelone en 1992.

Distinctions et Prix

Fin de vie

Elle épouse Enrique Magriñá Mir en 1948 ; ils auront deux fils, Juan Enrique et Alejandro. Enrique et l'un de leurs fils décèdent avant elle.

Le , elle est hospitalisée pour une insuffisance cardiaque et une infection bronchique. Le , elle meurt à Barcelone, à l'âge de 81 ans, et est enterrée dans le cimetière de Montjuïc, à Barcelone.

Discographie sélective

Notes et références

  1. « elmundo.es - Victoria de los Ángeles, la gran estilista de la ópera », sur www.elmundo.es (consulté le )
  2. « Victoria de los Ángeles », sur IMDb (consulté le )
  3. (en-US) Anthony Tommasini, « Victoria de los Angeles, Soprano, Dies at 81 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. « elmundo.es - El mundo de la lírica rinde homenaje a la soprano Victoria de los Ángeles », sur www.elmundo.es (consulté le )
  5. (ca) « Biografia », sur www.victoriadelosangeles.org (consulté le )
  6. « Victória de los Ángeles - », (consulté le )
  7. Alan Blyth et Frank Granville Barker, « Obituary: Victoria de los Angeles », sur the Guardian, (consulté le )
  8. (es) Juan Carlos Ier et Jordi Sole Tura, « 1834/1991 de 27 de diciembre por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 311, , p. 41789 (lire en ligne).

Liens externes

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