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Heitor Villa-Lobos

Heitor Villa-Lobos[1] est un compositeur brésilien né à Rio de Janeiro le et mort dans la même ville le .

Heitor Villa-Lobos
Description de cette image, également commentée ci-après
Heitor Villa-Lobos vers 1922, photographie anonyme,
Rio de Janeiro, Bibliothèque nationale du Brésil.
Naissance
Rio de Janeiro, Drapeau du Brésil Empire du Brésil
DĂ©cès (Ă  72 ans)
Rio de Janeiro, Drapeau du Brésil Brésil
Activité principale Compositeur
Formation autodidacte

Ĺ’uvres principales

Biographie

Plaque aux n°11-13 place Saint-Michel (6e arrondissement de Paris), où il vit de 1923 à 1930.

Il commence la musique avec son père, Ă©crivain et violoncelliste amateur[2]. Ă€ la mort de son père lorsqu'il a 12 ans (1899), il trouve accueil auprès de son grand-père, bibliothĂ©caire, Ă©crivain et mĂ©lomane d'une vaste culture. Villa-Lobos apprend le piano, le violoncelle, la clarinette et la guitare – son instrument de prĂ©dilection. Le jeune musicien, plutĂ´t autodidacte, dĂ©couvre sa passion auprès des musiciens de rue. Ă€ l'âge de 16 ans, en 1903, il dĂ©cide de s'enfuir de chez lui et va parcourir le BrĂ©sil, plus particulièrement les rĂ©gions du Nordeste, recueillant au cours de son errance d'authentiques chants traditionnels. « Je trouvais stupide de continuer Ă  imiter Beethoven. Pendant huit ans, j'ai voyagĂ© dans les rĂ©gions les plus reculĂ©es du BrĂ©sil […] on m'a cru mort et on a mĂŞme dit des messes pour le repos de mon âme ! Mais j'ai rapportĂ© de cette expĂ©dition d'incroyables richesses. » Il gagne alors sa vie en jouant dans les cafĂ©s et les restaurants[2]. Il effectue d'autres voyages semblables par la suite, bien qu'il entretienne un voile de mystère autour de ceux-ci ; son propre tĂ©moignage concernant des aventures avec des tribus cannibales du Nord-est est sujet Ă  caution.

Par la suite, il étudie à l'institut national de musique de Rio de Janeiro, bien que sa musique ne se soit jamais conformée à aucune norme académique. Comme Villa-Lobos le dit bien des années plus tard : « Ma musique est naturelle, comme une chute d'eau ». Et aussi : « Un pied dans l'académie et vous êtes déformé ».

Après un autre voyage ethno-musicologique au cœur de l'Amazonie en 1912, Villa-Lobos revient à Rio de Janeiro. C'est là, le , qu'il capte l'attention de cette ville en donnant un concert de sa musique nouvelle. Il fait sensation. Arthur Rubinstein est conquis ; il se fait son interprète[2] et lui amène des mécènes. En 1923, il attire suffisamment à lui les faveurs des officiels pour obtenir une bourse pour étudier à Paris[2]. Il y découvre les richesses de l'Europe. Il réside au 13 Place Saint-Michel dans le 6e arrondissement de Paris où une plaque en perpétue le souvenir. À son retour en 1930[2], Villa-Lobos entame une grande carrière politique et pédagogique et il est nommé directeur de l'éducation musicale de Rio de Janeiro. Tout en continuant la composition, il prend en charge la vie musicale de son pays (organisation de l'enseignement musical dans les écoles et maternelles, préparation des concerts…). Il fonde également le conservatoire national de chant orphéonique (1942)[3] - [2] et l'Académie brésilienne de musique (1946) dont il est le président jusqu'à sa mort[3]et qu'il fait la détentrice de ses droits de compositeur[4].

En 1944, invité par Leopold Stokowski[5], Villa-Lobos effectue un voyage aux États-Unis (Los Angeles, Boston, New York)[2] pour diriger ses œuvres, obtenant un succès critique et même un certain succès populaire. D'importantes œuvres sont commandées par des orchestres américains et il écrit même une musique de film pour Hollywood, pour le film Vertes Demeures (1959). Les années 1940 sont pour lui une période de triomphe international. Comme compositeur et comme chef d'orchestre, Villa-Lobos est célébré de Los Angeles à New York et Paris. En 1957, pour son soixante-dixième anniversaire, le Brésil institue l'« année Villa-Lobos ».

Il meurt, le Ă  Rio de Janeiro, ville de son cĹ“ur, laissant environ 1 300 Ĺ“uvres de tous styles, avec 12 symphonies, 17 quatuors Ă  cordes, des opĂ©ras, des ballets, des suites, des poèmes symphoniques, des concertos, des Ĺ“uvres vocales, des pièces pour piano, de la musique religieuse et des musiques de film.

Villa-Lobos, en plus d'être un grand compositeur se distingue aussi par ses qualités de pédagogue. Le système d'apprentissage de la musique conçu par le compositeur, basé sur la riche culture musicale brésilienne, et prenant ses racines dans un patriotisme profond et toujours explicite, a servi de modèle éducatif pour l'apprentissage de la musique au Brésil. Il a en outre composé de la musique chorale pour de grands chœurs d'enfants des écoles, souvent adaptée du folklore. Il a légué au Brésil d'aujourd'hui, même au sein des nouvelles générations élevées avec les écoles de samba ou MTV, un sentiment profond de fierté et d'amour pour lui, mêlé de semblables sentiments pour leur pays.

Ĺ’uvres majeures

Buste d'Heitor Villa-Lobos Ă  BrasĂ­lia.

Villa-Lobos est un compositeur extrĂŞmement prolifique, bien qu'il ait probablement exagĂ©rĂ© le nombre d'Ĺ“uvres qu'il a Ă©crites, de nombreux ouvrages Ă©tant des arrangements de pièces prĂ©cĂ©dentes. Ă€ la fin de sa vie en particulier, Villa-Lobos a fait beaucoup de rĂ©Ă©criture. Son catalogue approche les 1 300 numĂ©ros[3].

Son style est unique, et combine des influences européennes, notamment celle de J.-S. Bach, compositeur favori de Villa-Lobos, avec des sources de musique traditionnelle brésilienne.

Les œuvres ci-dessous représentent son héritage musical. À l'exception des ouvrages perdus, elles sont fréquemment jouées dans les récitals et les concerts partout dans le monde et aussi enregistrées sur CD. À l'exception également du Nonetto et des opéras. Même les symphonies sont maintenant disponibles dans un enregistrement intégral.

L'ouvrage le plus populaire de Villa-Lobos est la Bachiana brasileira n° 5, pour voix et 8 violoncelles, mais Ă©galement jouĂ©e par beaucoup d'autres formations instrumentales. La musique pour guitare seule, comprenant les prĂ©ludes, les Ă©tudes et le Choro 1 venant en deuxième dans les Ĺ“uvres les plus populaires. La musique la plus importante est contenue dans les Choros, les Bachianas brasileiras et la sĂ©rie de quatuors Ă  cordes, ainsi que dans de nombreuses pièces pour piano solo — comme le Choro 5 et la Bachiana Brasileira 4, par exemple — très prisĂ©es par les pianistes et le public. Des musiciens de jazz jouent sa musique[6].

Ĺ’uvres pour orchestre

Bachianas brasileiras
  • no 1 pour 8 violoncelles (1932)
  • no 2 pour orchestre symphonique (1930)
  • no 3 pour piano et orchestre (1934)
  • no 4 pour piano (1930–1940) ; orchestrĂ©e en 1942
  • no 5 pour voix et 8 violoncelles (1938)
  • no 6 pour flĂ»te et basson (1938)
  • no 7 pour orchestre (1942)
  • no 8 pour orchestre (1944)
  • no 9 pour orchestre Ă  cordes (1944)
ChĂ´ros
  • Introduction aux Choros pour guitare et orchestre (1929)
  • no 1 pour guitare (1920)
  • no 2 pour flĂ»te et clarinette (1921 ou 1924)
  • no 3 pour chĹ“ur d'hommes et instruments Ă  vent (1925)
  • no 4 pour 3 cors et trombone (1926)
  • no 5 pour piano « Alma Brasileira » (1926)
  • no 6 pour orchestre (1926)
  • no 7 pour vents, violon et violoncelle (1924)
  • no 8 pour grand orchestre et 2 pianos (1925)
  • no 9 pour orchestre (1929)
  • no 10 pour chĹ“ur et orchestre « Rasga o Coração » (1925)
  • no 11 pour piano et orchestre (1928) - dĂ©diĂ© Ă  Arthur Rubinstein
  • no 12 pour orchestre (1929)
  • no 13 pour 2 orchestres et band (1929) — perdu
  • no 14 pour orchestre, band et choeur (1928) — perdu
  • Choros bis pour violon et violoncelle (1928)
Concertos
  • Suite pour piano et orchestre (1913)
  • Concerto pour violoncelle no 1 (1915)
  • MomoprĂ©coce, fantaisie pour piano et orchestre (1921)
  • Fantasia de Movimentos Mistos pour violon et orchestre (1921)
  • Ciranda das Sete Notas pour basson et orchestre Ă  cordes (1933)
  • Concerto pour piano no 1 (1945)
  • Concerto pour piano no 2 (1948)
  • Concerto pour piano no 3 (1952-57)
  • Concerto pour piano no 4 (1952)
  • Concerto pour piano no 5 (1954)
  • Fantaisie pour saxophone soprano, trois cors et cordes (1948)
  • Concerto pour guitare (1951)
  • Concerto pour harpe (1953)
  • Concerto pour violoncelle no 2 (1953)
  • Fantaisie pour violoncelle et orchestre
  • Concerto pour harmonica
  • Concerto grosso pour quatuor Ă  vent et ensemble Ă  vent (1959)
  • Les ChĂ´ro no 11 et Bachiana no 3 sont aussi des pièces concertantes pour piano et orchestre
Symphonies
  • no 1 « O Imprevisto » [L'ImprĂ©vu] (1916)
  • no 2 « Ascenção » [L’Ascension] (1917)
  • no 3 « A Guerra » [La Guerre] (1919)
  • no 4 « A VitĂłria » [La Victoire] (1919)
  • no 5 « A Paz » [La Paix] (1920) — perdue
  • no 6 « Montanhas do Brasil » [Les Montagnes du BrĂ©sil] (1944)
  • no 7 (1945)
  • no 8 (1950)
  • no 9 (1951)
  • no 10 « SumĂ© Pater Patrium, Amerindia » (1952)
  • no 11 (1955)
  • no 12 (1957)
Ballets
  • Amazonas, ballet et poème symphonique (1917)
  • Uirapuru, ballet (1917)
  • Dança FrenĂ©tica (1918)
  • Dança dos Mosquitos (1922)
  • Caixinha de Boas Festas, poème symphonique et ballet (1932)
  • Dança da terra, ballet (1939)
  • Mandu-Cárárá, Profane Cantata, ballet d'enfants pour chĹ“ur mixte, chĹ“ur d'enfants et orchestre (1940)
  • Rudá, poème symphonique et ballet (1951)
  • GĂŞnesis, poème symphonique et ballet (1954)
  • Emperor Jones, ballet (1956)
Musiques de films
  • O Descobrimento do Brasil (1938)
  • Argila (1940)
  • Green Mansions (1959) — adaptĂ© en version de concert : ForĂŞt de l'Amazone
Autres Ĺ“uvres orchestrales
  • TĂ©dio de Alvorada, poème symphonique (1916)
  • Naufrágio de KleĂ´nicos, poème symphonique (1916)
  • Danças Africanas (1916)
  • Sinfonietta no 1 (1916)
  • Iara (1917)
  • Francette et Piá (1928, orch. 1958)
  • Rudepoema (1926, orch. 1932)
  • O Papagaio do moleque [Le cerf-volant du gamin], passage symphonique (1932)
  • Evolução dos Aeroplanos (1932)
  • Suite no 1 « Saudade da Juventude » (1940)
  • Madona, poème symphonique (1945)
  • Sinfonietta no 2 (1947)
  • ErosĂŁo [Érosion], poème symphonique (1950)
  • L'Homme Tel, ouverture (1952)
  • Alvorada na Floresta Tropical, ouverture (1953)
  • OdissĂ©ia de uma raça, poème symphonique (1953)
  • Fantasia em TrĂŞs Movimentos (dans le corpus des Choros) (1958)
  • Suite no 1 pour orchestre de chambre (1959)
  • Suite no 2 pour orchestre de chambre (1959)

Musique instrumentale

Musique de chambre
  • Sonate-fantaisie no 1 pour violon et piano « DĂ©sespĂ©rance » (1913)
  • Sonate-fantaisie no 2 pour violon et piano (1914)
  • Sonate pour violon et piano no 3 (1920)
  • Trio pour piano et cordes no 1 (1911)
  • Trio pour piano et cordes nno 2 (1915)
  • Trio pour piano et cordes no 3 (1918)
  • Sextuor mystique pour flĂ»te, hautbois, saxophone, harpe, cĂ©lesta et guitare (1917)
  • Quarteto Simbolico pour flĂ»te, saxophone alto, harpe, cĂ©lesta et voix de femmes (1921)
  • Trio pour hautbois, clarinette et basson (1921)
  • Nonette « ImpressĂŁo rápida de todo o Brasil » [Une impression rapide de tout le BrĂ©sil] (1923)
  • Quinteto em forma de chĂ´ros pour flĂ»te, hautbois, clarinette, cor anglais ou cor et basson (1928)
  • Quatuor pour flĂ»te, hautbois, clarinette et basson (1928)
  • Assobio a Jato [Le sifflet], pour flĂ»te et violoncelle (1930)
  • Distribuição de Flores pour flĂ»te et guitare (1937)
  • Trio pour violon, alto et violoncelle (1945)
  • Divagação pour violoncelle, piano et percussion basse (ad lib.) (1946)
  • Duo pour violon et alto (1946)
  • Fantaisie concertante pour piano, clarinette et basson (1953)
  • Duo pour hautbois et basson (1957)
  • Quinteto instrumental pour flĂ»te, violon, alto, violoncelle et harpe (1957)
  • Fantaisie concertante pour 16 ou 32 violoncelles (1958)
  • Choros no 2, no 3, no 4, no 7 et Bachianas no 1 et no 6 pour instruments divers en musique de chambre
Quatuors Ă  cordes
  • no 1 (1915)
  • no 2 (1915)
  • no 3 (1917)
  • no 4 (1917)
  • no 5 (1931)
  • no 6 (1938)
  • no 7 (1942)
  • no 8 (1944)
  • no 9 (1945)
  • no 10 (1946)
  • no 11 (1948)
  • no 12 (1950)
  • no 13 (1951)
  • no 14 (1953)
  • no 15 (1954)
  • no 16 (1955)
  • no 17 (1957)
  • Il ne reste que des Ă©bauches du quatuor no 18.
Ĺ’uvres pour guitare solo
Fac-simile de la partition de Les Esclaves de Job, extraite de Guia Prático de Villa-Lobos
Ĺ’uvres pour piano solo
  • Ibericarabe (1914)
  • Ondulando (1914)
  • Danças CaracterĂ­sticas Africanas (1915)
  • Suite floral (1918)
  • HistĂłrias da carochinha (1919)
  • A Lenda do Caboclo (1920)
  • Carnaval das crianças (1920)
  • Prole do BebĂŞ, première sĂ©rie (1920)
  • Prole do BebĂŞ, deuxième sĂ©rie (1921)
  • Prole do BebĂŞ, troisième sĂ©rie (1926) - PERDU
  • A Fiandeira (1921)
  • RudepoĂŞma (1921–1926)
  • Sul America(1925)
  • Cirandinhas (1925)
  • Cirandas (1926)
  • Saudades das Selvas Brasileiras (1927)
  • Bachiana Brasileira no 4 (1930–1940)
  • Francette et PiĂ  (1932)
  • Valsa da dor (1932)
  • Guia Prático (1932–1949)
  • Ciclo brasileiro (1936–1937)
    • Plantio do caboclo [La Plantation du paysan]
    • Impressões seresteiras [Les Impressions d'un musicien de sĂ©rĂ©nade]
    • Festa no sertĂŁo [La FĂŞte dans le dĂ©sert]
    • Dança do Indio Branco [La Danse de l'Indien blanc]
  • As TrĂŞs Marias (1939)
  • New York Sky-Line Melody (1939)
  • Poema Singelo (1942)
  • Homenagem a Chopin (1949)

Musique vocale

MĂ©lodies
  • Les Mères (Victor Hugo), opus 45 (1914)
  • L'Oiseau blessĂ© d'une flèche (La Fontaine), opus 10 (1913)
  • Fleur fanĂ©e (Gallay), opus 10 (1913)
Opéras
  • Izaht (1914)
  • Magdalena, comĂ©die musicale (ou « opĂ©ra folklorique », 1948)
  • Yerma (1955)
  • La Fille des nuages (1957)

Filmographie

Usages posthumes

Hommages

Sont nommés en son honneur :

Bibliographie

  • Vasco Mariz, Hector Villa Lobos, Paris, Seghers, coll. « Musiciens de tous les temps » (no 31), , 190 p. (ISBN 85-265-0469-X, OCLC 600767229)
  • Pierre Vidal, « Heitor Villa-Lobos », dans Paul-Gilbert Langevin (dir.), Musiciens d'Europe, Ă©d. Richard Masse, Paris, 1986.
  • Anna Stella Schic[9], Villa-Lobos souvenirs de l'indien blanc, Ă©d. Actes Sud, 1987 (ISBN 978-2-86869-177-4)
  • (en) Lisa M. Peppercorn (trad. de l'allemand par Stefan de Haan), Villa-Lobos, the music : an analysis of his style [« H. Villa-Lobos, ein Komponist aus Brasilien »], Londres, Kahn & Averill, (1re Ă©d. 1972), 126 p. (ISBN 1-871082-15-3, OCLC 22625012)
  • (en + de + nl + it) Lisa M. Peppercorn, Villa-Lobos : collected studies, Aldershot/Brookfield, Scolar Press/Ashgate Publishing Company, , xiv-261 (ISBN 0-85967-906-3, OCLC 25747134)
    Contient l'essentiel des publications sur le musicien de Lisa Peppercorn de 1940 Ă  1991.
  • Cornelia Napp, Personal representatives in musikverlegerischen Kulturbeziehungen. Die Vertretung von Heitor Villa-Lobos in den USA. Mit Zeittafel „Villa-Lobos in den USA 1947–1961“. Max Brockhaus Musikverlag, Remagen, 2010 (ISBN 978-3-9221-7304-5)
  • Maurice Ravel, L'intĂ©grale : Correspondance (1895-1937), Ă©crits et entretiens : Ă©dition Ă©tablie, prĂ©sentĂ©e et annotĂ©e par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052)
    Contient 1 correspondance de Maurice Ravel à Heitor Villa-Lobos (1930) n°2301
  • Muriel Hermenjat, « TĂ©dio de Alvorada, un manuscrit restaurĂ© », sur Bibliothèque de Genève. Le Blog, (consultĂ© le )
    Numérisation et restauration du matériel d'orchestre "Tédio de Alvorada", offert par le compositeur à Ernest Ansermet en 1925, avec dédicace autographe "Offert avec grand plaisir […] ami Ansermet Buenos Aires 1/Juillet 1925.

Notes et références

  1. Parfois orthographié « Hector ».
  2. Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, prĂ©f. Nicolas Slonimsky, adaptĂ©e et augmentĂ©e par Alain Pâris), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 3 : P-Z, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (rĂ©impr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e Ă©d. (1re Ă©d. 1900), 4 728 p. (ISBN 2-221-07778-4), p. 4 415-17.
  3. Encyclopédie de la musique (trad. de l'italien), Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche/Pochothèque. Encyclopédies d'aujourd'hui », , 1 142 (ISBN 2-253-05302-3, OCLC 491213341), p. 824.
  4. Muriel Hermenjat, « Tédio de Alvorada, un manuscrit restauré », sur Bibliothèque de Genève. Le Blog, (consulté le )
  5. Pierre Vidal, livret du coffret Villa-Lobos par lui-mĂŞme p. 7, EMI CSZ 7 677229 2, (OCLC 24330885).
  6. Gato Barbieri, Bachianas brasileiras, dans The Third World, enregistré en novembre 1969.
  7. « Planetary Names: Crater, craters: Villa-Lobos on Mercury », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )
  8. « IAU Minor Planet Center: (7244) Villa-Lobos », sur www.minorplanetcenter.net (consulté le )
  9. Anna Stella Schic, pianiste, a longtemps travaillé avec Villa-Lobos.

Liens externes

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