Victor Lecot
Victor Lucien Sulpice Lécot (parfois Lecot), né le , à Montescourt-Lizerolles, et mort le , à Chambéry, est un prélat catholique français, évêque de Dijon puis archevêque de Bordeaux et cardinal.
Victor LĂ©cot | ||
Biographie | ||
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Nom de naissance | Victor Lucien Sulpice LĂ©cot | |
Naissance | Montescourt-Lizerolles (France) |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | Chambéry (France) |
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Cardinal de l'Église catholique | ||
Créé cardinal |
par le pape LĂ©on XIII | |
Titre cardinalice | Cardinal-prĂŞtre de Santa Pudenziana | |
Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | par Joseph PĂ©ronne | |
ArchevĂŞque de Bordeaux (Primat d'Aquitaine) | ||
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Évêque de Dijon | ||
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« Nos autem Christi » | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Victor Lucien Sulpice Lécot est né le , à Montescourt-Lizerolles, dans le département français de l'Aisne.
Il est ordonné prêtre, à Compiègne, le , puis nommé évêque de Dijon, le , confirmé à ce ministère, le , et consacré, le , par Joseph Péronne, évêque de Beauvais.
Il conserve ce siège jusqu'en 1890, année où il est nommé archevêque de Bordeaux le , confirmé à ce ministère le . Il arrive dans un diocèse important qui dispose d'une grande densité d'œuvres catholiques, de nombreuses congrégations religieuses et d'une presse catholique très visible telle que Le Nouvelliste de Bordeaux et du Sud-Ouest[1]. Il consacre l'église Saint-Louis-des-Chartrons en 1895[2].
Il conserve ce siège jusqu'à sa mort en 1908.
Il est créé cardinal, le , par le pape Léon XIII, puis est nommé cardinal-prêtre de Santa Pudenziana, le .
Il participe au conclave de 1903 à l'issue duquel est élu le pape Saint Pie X. Son épiscopat est marqué par la séparation de l'Église et de l'État au cours de laquelle il adopte une attitude plutôt modérée, malgré des incidents lors de l'inventaire des biens ecclésiastiques.
Le cardinal Lécot est légat du pape à Lourdes le à l'occasion des célébrations du cinquantenaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous et il célèbre la messe solennelle le à 10 heures[3].
Il meurt le , à Chambéry, en Savoie[4]. Ses funérailles ont lieu à Bordeaux le en présence d'une foule très nombreuse étroitement surveillée par les autorités civiles compte tenu du contexte politico-religieux encore houleux et du risque d'affrontement avec les anticléricaux.
Une cérémonie funèbre est célébrée dans les sanctuaires, le - un an après sa venue à Lourdes - pour le repos de son âme[3].
La Cathédrale Saint-André de Bordeaux abrite son tombeau monumental.
Notes et références
- Marc Agostino, Deux siècles de catholicisme à Bordeaux, Bordeaux, Mollat,
- Orgue Aquitaine
- Chantal Touvet, op. cit. pages 630-633
- Fiche de Mgr LĂ©cot, sur le site catholic-hierarchy.org
Bibliographie
- Chantal Touvet (préf. Mgr Jacques Perrier), 1870-1908 : La vocation de la France, Lourdes, NDL Editions, coll. « Histoire des Sanctuaires de Lourdes » (no 2), , 745 p. (ISBN 978-2-916218-23-6)
- Victor Lecot : Nos notabilités du XIXe siècle : Médaillons bordelais. (ill. Louis Blayot), t. I, Bordeaux, Féret et fils, (lire en ligne)
- E Bry Son Eminence le cardinal Lecot Comptes-rendus et mémoires de la société archéologique et historique de Noyon Tome 22 (1910) p. 229 et suivantes
- Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la religion :
- Annie Ribette, « Les funérailles du Cardinal Lecot à Bordeaux », sur Cahier d'Archives (consulté le ).