Fédéric-Henri Oury

Frédéric-Henri Oury est né le 3 mai 1842, à Vendôme, dans le Loir-et-Cher[1].

Il est ordonné prêtre, le 23 septembre 1865[1], au Mans, puis nommé vicaire de La Ferté-Bernard, dans la Sarthe de 1865 à 1869, et aumônier de la Marine, de 1869 à 1885[2] - [3].

Il est élevé, en sa qualité d'aumônier, à la dignité de Chevalier de la Légion d'honneur, le 6 novembre 1877, et décoré par délégation, par Louis Charles Dauriac, commissaire général de la Marine au port de Brest, Officier de la Légion d'honneur, le 17 décembre 1877[4].

Il est nommé évêque de Guadeloupe et Basse-Terre, le 31 janvier 1885, confirmé à ce siège, le 27 mars 1885, et consacré le 21 juin 1885, par Aimé Guilbert, archevêque de Bordeaux[1].

Il quitte la Guadeloupe pour le diocèse de Fréjus-Toulon, dont il est nommé évêque, le 2 mars 1886, et confirmé, le 10 juin 1886[1].

Il est nommé assistant au trône pontifical, le 25 juillet 1889[5].

Il est ensuite transféré à l'évêché de Dijon, où il est nommé, le 3 juin 1890, et confirmé, le 26 juin 1890, puis à Alger, où il est nommé archevêque, le 8 juin 1898, et confirmé, le 28 novembre 1898[1].

Il est élevé, en sa qualité d'archevêque, à la dignité d'Officier de la Légion d'honneur, le 13 août 1900, et décoré, par délégation, par le général Paul Adolphe Grisot, commandant le 19^e corps d'armée à Alger, Grand officier de la Légion d'honneur, le 2 octobre 1900[6].

Il démissionne de son ministère à Alger, le 15 décembre 1907, et reçoit du pape Pie X, le titre d'archevêque émérite d'Alger, puis celui d'archevêque titulaire de Ptolémaïs, qu'il conserve jusqu'à sa mort, survenue le 6 février 1921[1], à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône[7].

Taillé cousu de gueules à la croix latine d'or, et d'azur à l'ancre d'argent[8].