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Vaincre ou mourir (film, 2023)

Vaincre ou mourir est un film français coréalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, sorti en 2023. Le long-métrage s'intéresse à la guerre de Vendée par le prisme du général vendéen François Athanase Charette de La Contrie, dit « Charette ».

Vaincre ou mourir
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Logotype du film.
RĂ©alisation Paul Mignot
Vincent Mottez
Scénario Vincent Mottez
Musique Nathan Stornetta
Acteurs principaux
Sociétés de production Puy du Fou Films
Studiocanal
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Historique
DurĂ©e 110 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Dans la France rĂ©volutionnaire, en 1793, aprĂšs trois ans de tranquillitĂ© au chĂąteau de Fonteclose oĂč il s'est Ă©tabli aprĂšs son mariage, François Athanase Charette de La Contrie se voit rappeler par des paysans en colĂšre pour prendre le commandement de l'insurrection vendĂ©enne.

Le jeune marin devient alors un habile stratÚge et un chef de guerre charismatique, défiant la République avec son armée de paysans, de femmes et d'enfants.

Fiche technique

  • Titre original : Vaincre ou mourir
  • RĂ©alisation : Paul Mignot, Vincent Mottez
  • ScĂ©nario : Vincent Mottez d'aprĂšs le spectacle du Puy du Fou Le Dernier Panache
  • Musique : Nathan Stornetta
  • DĂ©cors : Audrey Malecot, IrĂšne Marinari
  • Costumes : Les Vertugadins
  • Photographie : Alexandre Jamin
  • Montage : Tao Delport
  • Producteur : Guillaume Allaire, Hubert De Filippo, Nicolas de Villiers
  • SociĂ©tĂ© de production : Puy du Fou Films, StudioCanal
  • Distributeur : Saje distribution
  • Genre : historique, action, aventures
  • Pays de production : Drapeau de la France France
  • Langue originale : français
  • DurĂ©e : 110 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution

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Production

GenĂšse

En mars 2022, le parc du Puy du Fou annonce son projet de produire un long-mĂ©trage via sa filiale Puy du Fou Films[1] - [2] - [3]. Le projet est prĂ©sentĂ© comme un documentaire d’inspiration historique[4]. Ce premier film se penche sur François-Athanase Charette de La Contrie, figure majeure de la guerre de VendĂ©e. Le projet se revendique dans la continuitĂ© du spectacle Le Dernier panache, crĂ©Ă© au sein du parc vendĂ©en et Ă©lu Meilleure crĂ©ation mondiale par la Themed Entertainment Association en 2016[5] - [6]. La rĂ©gion Pays de la Loire participe Ă  hauteur de 200 000 € Ă  la production de Vaincre ou mourir[7] qui nĂ©cessite moins de cinq millions d'euros[8].

DĂ©veloppement

Plusieurs historiens et spĂ©cialistes sont consultĂ©s par les rĂ©alisateurs, sans participer Ă  l'Ă©criture du scĂ©nario : Jean-ClĂ©ment Martin, Anne Rolland-Boulestreau, Reynald Secher, Nicolas Delahaye et Anne Bernet[9]. Jean-ClĂ©ment Martin demande cependant par la suite le retrait de ses interventions[10]. En dĂ©cembre 2022, le rĂ©alisateur Vincent Mottez dĂ©clare Ă  ce sujet : « Il est vrai que le projet, prĂ©sentĂ© au dĂ©marrage comme un docu-fiction, a Ă©voluĂ© en long-mĂ©trage au grĂ© de l’avancĂ©e du projet. Je comprends tout Ă  fait que Jean-ClĂ©ment Martin, voyant le contrat de base modifiĂ©, ait fait cette demande. Nous restons toutefois en trĂšs bons termes »[10].

Tournage

Le tournage débute en mars 2022 et se déroule dans le parc et ses alentours[11].

Postproduction

La distribution en salles du film est assurée par Studiocanal, société membre du groupe Vivendi alors possédé par Vincent Bolloré, et par la société Saje. Cette derniÚre produit des films destinés à un public chrétien intéressé par « tout ce qui touche à la foi », dans la lignée du cinéma confessionnel américain, selon les propos d'Hubert de Torcy, PDG de Saje[8].

Accueil

Sortie et promotion

Le film sort en France le . Il est auparavant présenté lors d'avant-premiÚres dans plusieurs villes de France le [12].

Il est prévu que le film sorte en Espagne le [13].

Accueil critique

En France, l'agrĂ©gateur de critiques AllocinĂ© fait apparaĂźtre une moyenne de 1,3⁄5 Ă©tablie Ă  partir de 10 titres de presse[14]. Les avis de spectateurs donnent au film une moyenne de 4 sur 5[15] mais leur reprĂ©sentativitĂ© est remise en cause[16].

Avis positifs

Le film recueille des avis positifs essentiellement dans la presse conservatrice : ainsi le magazine d'extrĂȘme-droite Valeurs actuelles livre une critique Ă©logieuse du film, considĂ©rĂ© comme une « Ă©popĂ©e » consacrĂ©e Ă  un « martyr vendĂ©en »[17], alors que le mensuel catholique traditionaliste La Nef Ă©crit : « les producteurs nous offrent un film Ă  grand spectacle avec d’excellents acteurs qui en sont le point fort ». Le journaliste François Maximin conclut : « l’esprit du film est remarquable et suit au plus prĂšs la rĂ©alitĂ© historique. La mise en scĂšne, cĂŽtĂ© moyens, n’a rien de ridicule, mĂȘme si elle est loin des grandes productions hollywoodiennes : l’image est belle, les scĂšnes bien filmĂ©es. Tout cela est positif, et pourtant, en sortant de la projection, on ne peut s’empĂȘcher de penser qu’il manque quelque chose, qu’on passe Ă  cĂŽtĂ© de la dimension Ă©pique d’une telle histoire »[18].

Sur Claves, site de formation chrĂ©tienne de la FraternitĂ© Saint-Pierre, l'abbĂ© Paul Roy voit en Vaincre ou mourir « un beau film qui fait revivre toute l’horreur paradoxale de ces temps oubliĂ©s de notre histoire ». Pour lui, le long-mĂ©trage reste « pudique sur la vie chrĂ©tienne de Charette, et ne prĂ©tend pas canoniser son hĂ©ros, mais le montre cependant luttant pour Dieu et le roi dans une atmosphĂšre chrĂ©tienne. La prĂ©sence de l’abbĂ© est constante Ă  ses cĂŽtĂ©s, mĂȘme si le personnage peut parfois sembler un peu falot (et mal rasĂ©) : depuis les premiĂšres images magnifiques de messe dans les bois jusqu’à l’ultime absolution donnĂ©e au condamnĂ© sur le chemin du peloton d’exĂ©cution ». Il affirme que « la grande qualitĂ© de la production, Ă  l’image du savoir-faire du Puy du Fou, rĂ©side certainement dans le bel esprit avec lequel est retracĂ©e l’épopĂ©e de ce hĂ©ros vendĂ©en, dans la beautĂ© des images, des costumes, des scĂšnes en gĂ©nĂ©ral et de la musique qui les accompagne, et dans la richesse et la profondeur historique et littĂ©raire du texte qui fait la trame d’ensemble »[19].

Le site Zickma se focalise sur la forme et les acteurs : il loue notamment « un Rod Paradot formidable qui continue de prouver tout son talent » ainsi que « les beaux dĂ©cors, la mise en scĂšne soignĂ©e (malgrĂ© quelques maladresses), les trĂšs beaux costumes, sans oublier sa jolie bande originale, bien qu’un peu trop prĂ©sente ». La chroniqueuse conclut que Vaincre ou mourir « amĂšne un vent de fraĂźcheur sur le cinĂ©ma français [qui] fait beaucoup de bien »[20].

Avis négatifs

Paul Quinio, de LibĂ©ration, voit dans cette production un « exemple supplĂ©mentaire de l’offensive conservatrice en cours, qui utilise le soft power pour diffuser des idĂ©es sans en avoir l’air ». Pour le journaliste, le film s’inscrit dans « une bataille culturelle et idĂ©ologique [
] loin d’ĂȘtre derriĂšre nous ». Il voit dans la reprĂ©sentation proposĂ©e de l’affrontement entre « royalistes et rĂ©publicains » lors de la guerre de VendĂ©e de « bons royalistes » contre des « mĂ©chants rĂ©publicains ». InterviewĂ© par LibĂ©ration, l'historien Guillaume Lancereau reproche aux scĂ©naristes « de faire rentrer dans la tĂȘte d’un maximum de gens une vision rĂ©actionnaire et manichĂ©enne » des faits[21]. Sa collĂšgue Elisabeth Franck-Dumas abonde dans ce sens : « Le plus fascinant, dans un film militant ayant transformĂ© ses personnages en alibi, devient la place prĂ©pondĂ©rante accordĂ©e aux concepts, Ă  ces entitĂ©s sans tĂȘte et abstraites, visiblement malfaisantes, contre lesquelles bataillent sans relĂąche Charette et ses amis. Elles ont pour nom rĂ©publique ou Histoire. [
] Renverser l’Histoire, une bonne dĂ©finition de l’entreprise rĂ©actionnaire. »[22]. Albane Guichard du HuffPost reproche au film le recours Ă  une interview du « controversĂ© Reynald Secher, qui soutient la thĂšse d’un « gĂ©nocide » vendĂ©en dans ses livres » et un propos ambigu : « dĂšs le dĂ©but, la frontiĂšre entre documentaire et fiction est brouillĂ©e », une « stratĂ©gie dĂ©jĂ  utilisĂ©e dans les spectacles du parc »[23].

Samuel Douhaire, de TĂ©lĂ©rama, titre « Vaincre ou mourir, un film du Puy du Fou si mauvais que mĂȘme les royalistes dĂ©testeront » et affirme que la guerre de VendĂ©e y est « contĂ©e[s] avec des lunettes de chouan et de gros sabots »[24].

Du cĂŽtĂ© de L'Obs, Xavier Leherpeur place d'emblĂ©e le film dans son encadrĂ© le RatĂ© de la semaine : « À la question posĂ©e par le titre, la rĂ©ponse est claire : mourir plutĂŽt que de revoir un jour ce nanar historique ». Le chroniqueur regrette que les moyens soient « impuissants Ă  sauver le film de sa mĂ©lasse scĂ©naristique » et trouve la mise en scĂšne « inerte, reposant sur un recours abusif au drone et aux contre-plongĂ©es pour renforcer la dimension christique du personnage central ». Il conclut : « trĂšs peu de cinĂ©ma, beaucoup de bruit et de fureur prosĂ©lyte, le tout saupoudrĂ© d’un message chrĂ©tien lourdement assĂ©nĂ© »[25].

Murielle Joudet du Monde Ă©voque elle aussi « un nanar historique », caractĂ©risĂ© par « une bouillie audiovisuelle qui Ă©grĂšne tous les poncifs les plus Ă©culĂ©s du film historique, remuant son imagerie christique et viriliste Ă  coups d’effets visuels d’un autre Ăąge »[26].

Pour la rĂ©daction du Parisien, « malgrĂ© des scĂšnes d’actions plutĂŽt rĂ©ussies, Vaincre ou mourir peine Ă  convaincre, tant sur la forme, que sur le fond »[22].

Le journaliste Olivier Delcroix du Figaro Ă©crit : « si l'Ă©popĂ©e de Charette (incarnĂ© par un Hugo Becker qui fait ce qu'il peut) mĂ©rite d'ĂȘtre retracĂ©e, ce n'est pas ainsi. [
] C'est violent, sanglant, bruyant, agressif. On soupire Ă  la simple idĂ©e du film qu'aurait pu rĂ©aliser un Philippe de Broca »[27].

Sylvestre Picard, de PremiĂšre, interroge : « est-ce que Vaincre ou mourir est au moins un grand film spectaculaire ? Pas tellement. C'est surtout truffĂ© d'ellipses, la voix off bouchant les trous d'un rĂ©cit balisĂ©, clouĂ© dans sa vision rĂ©ductrice du monde — mĂȘme si cette vision avance masquĂ©e ». Il ajoute que le long-mĂ©trage est « distribuĂ© par Saje, spĂ©cialisĂ© dans les films chrĂ©tiens (comme la sinistre fiction anti-avortement Unplanned en 2019), coproduit par Canal+, propriĂ©tĂ© du trĂšs catho Vincent BollorĂ© ». Le journaliste prĂ©cise que le prologue est signĂ© par « des historiens dont le trĂšs orientĂ© Reynald Secher, partisan de la thĂšse controversĂ©e du gĂ©nocide vendĂ©en »[28].

Sur le site Écran large, Antoine Desrues dĂ©clare que « la production de Puy du Fou Films s’assume comme un tract royaliste et catho intĂ©griste », « oĂč la RĂ©publique est perçue comme le systĂšme politique qui a, petit Ă  petit, entraĂźnĂ© la chute de nos valeurs chrĂ©tiennes ». Le journaliste considĂšre que Charette y est prĂ©sentĂ© comme « une icĂŽne jamais remise en cause pour ses actes et son positionnement idĂ©ologique ». Il compare Ă©galement Vaincre ou mourir Ă  un pan du cinĂ©ma hollywoodien ouvertement Ă©vangĂ©liste (Dieu n'est pas mort ou Unplanned) devenu « aujourd'hui un business Ă  part entiĂšre ». Antoine Desrues fustige le message sous-jacent du long-mĂ©trage : le « combat civilisationnel de Vincent BollorĂ©, qui exploite le septiĂšme art en outil de propagande similaire Ă  Touche pas Ă  mon poste. Bienvenue en 2023, et au retour de l’obscurantisme le plus total, qui ne prend mĂȘme plus la peine de se fournir un Ă©crin attrayant pour masquer son odeur mĂ©phitique ». Son collĂšgue Mathieu Jaborska appuie ses propos : « L'exaltation royaliste grossiĂšre passerait presque pour une position tolĂ©rable si la pseudo-approche documentaire ne nous prenait pas pour des abrutis influençables »[29].

Télé 2 semaines écrit : « si elle a le mérite de mettre en lumiÚre un héros méconnu, cette fresque historique pÚche par son scénario prévisible et une réalisation brouillonne, notamment dans les scÚnes de combat »[22].

Box-office

Lors de la premiĂšre sĂ©ance de l'aprĂšs-midi Ă  Paris, Vaincre ou mourir n'atteint pas le trio de tĂȘte : TĂĄr se classe premier des films sortis le , suivi par La Famille Asada et Retour Ă  SĂ©oul[30]. Pour son premier jour d’exploitation, le film rĂ©alise un total de 32 371 entrĂ©es, dont 25 991 en avant-premiĂšres, pour un total de 489 sĂ©ances proposĂ©es[31] sur 188 copies, dont sept Ă  Paris. Le jour de sa sortie, Vaincre ou mourir attire une moyenne de 34 spectateurs par Ă©cran[32]. Selon JĂ©rĂŽme Vermelin sur TF1 INFO, « il n'a [alors] pas franchement rempli les salles[32] ».

Si l’on considĂšre les avant-premiĂšres, le long-mĂ©trage se positionne second du box-office des nouveautĂ©s en France pour leur premier jour, derriĂšre Pattie et la ColĂšre de PosĂ©idon (101 484) et devant Mayday (18 013). Sans tenir compte des avant-premiĂšres, le long-mĂ©trage figure Ă  la cinquiĂšme place du box-office avec 6 380 entrĂ©es, derriĂšre Divertimento (7 580) et devant Un petit miracle (6 267)[31].

Au bout d’une premiĂšre semaine d’exploitation, le long-mĂ©trage totalise 107 762 entrĂ©es pour une septiĂšme place au box-office hebdomadaire, derriĂšre Le Chat pottĂ© 2 : La DerniĂšre QuĂȘte (116 750) et devant TĂĄr (98 969)[33].

AprĂšs une seconde semaine d’exploitation, Vaincre ou mourir rĂ©alise 73 394 entrĂ©es supplĂ©mentaires, toujours entre Le Chat pottĂ© 2 (87 053) et TĂĄr (72 394). Le film dĂ©passe Ă  ce moment-ci les 200 000 entrĂ©es[34]. En semaine 3, Vaincre ou mourir sort du top 10 du box-office hebdomadaire pour une quatorziĂšme place avec 51 790 entrĂ©es supplĂ©mentaires[35].

Lors de sa sortie, le nombre de 100 000 entrĂ©es espĂ©rĂ©es semble hors de portĂ©e[32] - [36]. Les controverses et analyses historiques relayĂ©es par la presse entraĂźnent un effet Streisand que d'aucuns estiment comme la raison de l'intĂ©rĂȘt du film par le public[36] - [37].

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 287 609 entrĂ©es[38] - [39]
2 107 350 $[39]
29 mars 2023 9

Soupçons de faux avis sur Allociné

Le site agrĂ©gateur de critiques AllocinĂ©, consultĂ© le 13 fĂ©vrier 2023, regroupe des critiques de spectateurs globalement favorables, avec une moyenne de 4 sur 5[40]. Une enquĂȘte parue dans le quotidien LibĂ©ration le 11 fĂ©vrier s'interroge sur le nombre inhabituel d'avis, beaucoup Ă©manant de comptes crĂ©Ă©s tout rĂ©cemment et qui n'ont postĂ© aucun autre avis. L'afflux d'avis Ă©veille Ă©galement les soupçons par sa rapiditĂ© : le jour de la sortie du film, dĂšs sept heures du matin, la page du film sur AllocinĂ© est dĂ©jĂ  inondĂ©e de plusieurs centaines d'avis favorables. Deux spĂ©cialistes du marketing en ligne, interrogĂ©s, concluent Ă  une probable tentative d'influencer la note des avis de spectateurs du film sur AllocinĂ© par le biais de faux avis, comme cela s'est dĂ©jĂ  produit par le passĂ© pour d'autres films comme Les Nouvelles Aventures d'Aladin d'Arthur Benzaquen en 2015[16].

RĂ©actions politiques

Les dĂ©putĂ©s Alexis CorbiĂšre et Matthias Tavel, tous deux membres du parti politique La France insoumise, dĂ©noncent une « fiction antirĂ©publicaine » et une « falsification de l'histoire », estimant que les « extrĂȘmes droites et droites extrĂȘmes veulent imposer Ă  la sociĂ©tĂ© leur grille de lecture des problĂšmes de notre temps, leur haine de l’égalitĂ© rĂ©publicaine, leur nostalgie morbide de pseudo-traditions catholiques intĂ©gristes, leur nationalisme « de la terre et des morts » »[41].

Analyse historique

Vaincre ou mourir se dĂ©finit comme un film historique, et fait suite au Dernier Panache, un spectacle du parc d'attractions du Puy du Fou prĂ©sentĂ© comme « inspirĂ© de faits rĂ©els »[42]. Ce parc d'attractions et ce spectacle ont suscitĂ© de longue date les inquiĂ©tudes et les critiques d'historiens qui l'accusent d'asservir la rĂ©alitĂ© historique Ă  une vision politique conservatrice. C'est notamment le cas de Jean-ClĂ©ment Martin, spĂ©cialiste de la RĂ©volution française, de la Contre-rĂ©volution et de la guerre de VendĂ©e[43] - [44] - [45] - [46]. Celui-ci indique cependant avoir proposĂ© en 2019 « une analyse de l’évolution de la mĂ©moire des guerres de VendĂ©e couvrant les deux derniers siĂšcles jusqu’en 2018 pour insister sur la concentration extraordinaire des souvenirs de la guerre opĂ©rĂ©e par le Puy du Fou et les institutions proches, faisant muter la mĂ©moire rĂ©gionale vers une utilisation plus touristique que militante »[47].

À propos du film, l'historien Jean-ClĂ©ment Martin considĂšre que « grossiĂšrement, il n’y a pas d’erreur factuelle notable qui choque, sauf une : la signature par Charette du traitĂ© de paix du 17 fĂ©vrier 1795, ce qui n’a pas eu lieu ! Seuls les rĂ©volutionnaires ont signĂ© »[47].

Selon lui, le film aborde avec une certaine justesse la participation des femmes au combat — avec les personnages des amazones Bulkeley et La Rochefoucauld —, les liens des VendĂ©ens avec les chouans et avec les Ă©migrĂ©s, ainsi que la distance prise par le clergĂ© au moment de la pacification de 1795-1796[47]. À propos des massacres commis par les colonnes infernales, il estime que « globalement, la prĂ©sentation des dĂ©vastations correspond Ă  ce qui se passe. [
] La reprĂ©sentation de la rĂ©pression Ă©tait inĂ©vitable et, il faut le dire, aurait pu ĂȘtre plus terrible encore »[47].

En revanche, Jean-ClĂ©ment Martin considĂšre les scĂšnes de batailles comme peu convaincantes et prĂ©cise que Charette ne passe Ă  la guĂ©rilla qu'en 1794[47]. Il critique Ă©galement les costumes et les dĂ©cors : « Les rĂ©publicains ne portent pas tous des uniformes uniques, sont mieux armĂ©s et beaucoup plus nombreux. Les VendĂ©ens ne sont pas seulement des paysans et des nobles, la diversitĂ© sociale est plus grande. [
] Le dĂ©cor urbain ne correspond guĂšre Ă  l’architecture des villages et villes de l’Ouest. [
] La vie dans la zone contrĂŽlĂ©e par Charette ou par d’autres chefs oubliĂ©s comme Stofflet en 1794 est organisĂ©e : on y fait des rĂ©coltes, on soigne dans des hĂŽpitaux de campagne, on bat mĂȘme monnaie ! La prĂ©sentation d’une vie quasi-moyenĂągeuse est Ă©videmment hautement romanesque, romantique, et fausse »[47]. Il regrette Ă©galement que le film ne mette pas en avant les divisions entre rĂ©publicains[47].

Le film reprend « l'idĂ©e que la paix de La Jaunaye de fĂ©vrier 1795 aurait Ă©tĂ© assortie de la livraison de Louis XVII Ă  Charette pour qu’il l’installe au cƓur de la VendĂ©e ». Une version « connue depuis deux siĂšcles sans que l'on puisse statuer sur son authenticitĂ© »[47].

Jean-ClĂ©ment Martin estime que le fait que le film « soit consacrĂ© uniquement Ă  Charette peut se comprendre techniquement mais pose question. Charette arrive tardivement dans la guerre et ne s’impose qu’aprĂšs l’étĂ© 1793. [
] C’est aprĂšs 1794 qu’il est bien ce chef de guerre reconnu, mais il fallait lui associer ses alliĂ©s et rivaux, Ă  commencer par Stofflet. [
] La personnalisation de la guerre fausse les perspectives. [
] La concentration exclusive sur Charette est un choix esthĂ©tique, que l’on peut comprendre, mais qui ne permet pas de voir globalement la guerre et masque la complexitĂ© de l’époque »[47].

Par la suite Jean-ClĂ©ment Martin s'exprime sur son blog Mediapart. Il estime le film critiquable pour « son introduction inutile, sa fiction elliptique, ses omissions, notamment de la complexitĂ© des armĂ©es vendĂ©ennes ou pire des massacres de Machecoul commis par les VendĂ©ens, avant que Charette n’en prenne la tĂȘte », et il rappelle que Charette n'a jamais signĂ© le traitĂ© de paix de 1795. Il dĂ©nonce en revanche certaines critiques du film, rappelant que les « scĂšnes d'incendie ou de dĂ©vastation » restituent des violences attestĂ©es historiquement. Dans l'ensemble, il est d'avis que « le mot « gĂ©nocide » n’est pas le sous-texte de ce film », dont le propos est donc, selon lui, bien distinct de ceux de Philippe de Villiers, le propriĂ©taire du Puy du Fou, dont Martin juge les propos « trĂšs contestables et dĂ©libĂ©rĂ©ment polĂ©miques ». Il conclut : « Ce n’est pas parce que des personnages importants tiennent des propos trĂšs contestables et dĂ©libĂ©rĂ©ment polĂ©miques qu’il faut les imiter pour entrer dans des dĂ©bats stupides. Nous avons besoin de revenir aux faits, de rappeler que la guerre de VendĂ©e est nĂ©e d’une rivalitĂ© dĂ©sastreuse entre rĂ©volutionnaires et que tant que la RĂ©publique n’admettra pas, simplement, cette rĂ©alitĂ© – que les RĂ©publicains de 1880 connaissaient et dĂ©nonçaient – nous garderons toujours cette plaie purulente grattĂ©e Ă©videmment par ceux qui se rangent du cĂŽtĂ© des victimes, position Ă  la mode. » Tout en reconnaissant que le film a Ă©tĂ© « produit par des groupes hostiles Ă  la RĂ©volution, voire Ă  la RĂ©publique, certainement Ă  la dĂ©mocratie », il invite les partisans de ces trois notions Ă  proposer eux-mĂȘmes d'autres rĂ©cits sur cette pĂ©riode. Il cite, comme exemple de traitement rĂ©ussi de cette pĂ©riode Ă  l'Ă©cran, le tĂ©lĂ©film La Bataille de Cholet, rĂ©alisĂ© par Turenne et Costelle en 1974[48].

L'historien Guillaume Lancereau estime quant Ă  lui que, mĂȘme si le film ne reprend pas explicitement la thĂšse d'un « gĂ©nocide vendĂ©en », Vaincre ou mourir reprend l'idĂ©e « en filigrane », d'une part parce que le film s'ouvre sur une interview de Reynald Secher, qui a inventĂ© cette thĂšse, d'autre part parce que le film conserve l'idĂ©e que l'État rĂ©volutionnaire cherche dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  Ă©radiquer les VendĂ©ens. Or cette idĂ©e est « intenable historiquement », indique Lancereau, car Ă  l'Ă©poque oĂč le film se dĂ©roule « il n’y a pas de dimension ethnique en VendĂ©e, et donc pas d’identitĂ© vendĂ©enne. Elle s’est justement construite aprĂšs, dans la mĂ©moire de la guerre de VendĂ©e. Et il n’y avait pas de volontĂ© de l’État, mais plutĂŽt une impuissance Ă  contrĂŽler les exactions commises par les soldats. Ce n’est donc pas par excĂšs d’État ! »[49] Le propos rĂ©actionnaire du film ressort selon lui aussi dans le manque de remise en contexte et dans l'ellipse brusque au cours du film : « on fait un saut historique monstrueux entre 1789 et 1793, une pĂ©riode qui compte les journĂ©es parmi les plus riches et denses de l’histoire de France, au profit d’un glissement, comme si la Terreur Ă©tait dĂ©jĂ  contenue dans 1789, ce qui est une thĂšse historiographique particuliĂšrement rĂ©actionnaire. »[49].

Lancereau dĂ©clare que, comme le spectacle, « le film porte une vision anti-rĂ©publicaine, catholique et royaliste », et il s'alarme des prĂ©tentions « pĂ©dagogiques » des producteurs[8]. Il prĂ©vient[49] : « Le problĂšme de la diffusion d’un tel film auprĂšs d’un public non averti, c’est qu’il n’y a pas d’élĂ©ments de contexte pĂ©dagogique, et pas moyen de proposer un contre-discours critique. Au Puy du Fou, il y a des livrets Ă  destination des scolaires qui comportent des erreurs objectives. »

Pour Pierre Vermeren, professeur d'histoire contemporaine Ă  l'universitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne et spĂ©cialiste du Maghreb, le trĂšs mauvais accueil critique reçu par le film s'explique par le tabou de la guerre de VendĂ©e : « le film [
] jette au feu une partie du roman national en restituant avec plus ou moins de bonheur cinĂ©matographique, mais telle n’est pas la question, un des Ă©pisodes les plus tragiques — si ce n’est le plus tragique — de notre histoire franco-française : la guerre de VendĂ©e et ses 200 000 morts. C’est pour dĂ©voiler cette phase occultĂ©e de notre histoire nationale, sa page maudite, que [de nombreux historiens] vouent ce film aux gĂ©monies »[50]. Pour lui, le public (notamment celui de gauche), aurait du mal avec le sujet de la guerre de VendĂ©e car celle-ci s'inscrit dans une pĂ©riode dĂ©licate de la « Grande RĂ©volution » (exĂ©cution de Louis XVI, la Terreur), alors mĂȘme que la nation française et la RĂ©publique se sont en partie construit sur ces pĂ©riodes. De fait, toujours selon lui, « elle nous fascine [la Grande RĂ©volution], et nous tentons d’en occulter les crimes de masse »[50].

L'historien Thierry Lentz, alors professeur associĂ© Ă  l'Institut catholique de VendĂ©e, affirme dans Le Figaro : « Si le film, par manque de moyens, n'est pas exempt de critiques esthĂ©tiques, si le choix de l'ouvrir par des interventions contemporaines rend le tout un peu inhabituel, on ne voit pas pourquoi ses thĂšses — d'ailleurs acceptables pour un historien — auraient moins droit de citĂ© que celles d'autres productions cinĂ©matographiques. On devrait mĂȘme se rĂ©jouir qu'enfin, le cinĂ©ma français traite un sujet pareil, ne serait-ce que pour continuer la discussion sur ces terribles et peu reluisantes guerres et exactions de VendĂ©e. Mais la ZAD de la Terreur, sachant sa position historiquement faible, ne voudra jamais en entendre parler. C'est la seule chose qui est sĂ»re. »[51].

Notes et références

  1. puydufou, « Le Puy du Fou entre dans le 7e art : la premiÚre production originale déjà en tournage », sur Blog du Puy du Fou, (consulté le ).
  2. « Le Puy du Fou tourne un premier film et se rĂȘve en Hollywood vendĂ©en », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
  3. « Le Puy du Fou se lance dans le cinéma avec Vaincre ou mourir, sur les guerres de Vendée », sur BFM TV (consulté le ).
  4. « Le film du Puy du Fou, Vaincre ou mourir, sur grand écran le 8 décembre », sur Ouest-France, (consulté le ).
  5. « Découvrez la bande-annonce de Vaincre ou mourir, le 1er film du Puy du Fou », sur www.alouette.fr (consulté le ).
  6. « Le Dernier Panache meilleure création du monde », sur actu.fr (consulté le ).
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