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Université d'Angers

L’universitĂ© d'Angers[2] est une universitĂ© française situĂ©e Ă  Angers et fondĂ©e en 1337[3]. Elle est divisĂ©e en huit unitĂ©s de formation et de recherche et regroupe deux instituts de formation pour un total 26 674 Ă©tudiants en 2020[4].

Université d'Angers
Logo de l'université d'Angers.
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Président
Christian Roblédo (d) (depuis )
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
25 687 ()
Enseignants
1 077 (2016)
Vacataires : 1 717 (2010)[1]
Budget
136,4 millions d’euros [1] (2010, masse salariale incluse)

Elle s’étend sur trois campus à Angers et possède des antennes à Cholet, Saumur et aux Sables d'Olonne.

Histoire

XIIIe - XIVe siècles

Angers voit naitre au XIe siècle une « étude », qui prend le nom d'université en 1337[3]. Charles V lui donne ses lettres de noblesse en 1364[5] en créant l'université « Droit, médecine et théologie ».

Le difficile contexte de la fin du Moyen Ă‚ge

La fin du Moyen Âge est synonyme de prospérité et de maturité pour l'université d'Angers, comme en témoignent la fondation de nouvelles facultés en 1432 (arts libéraux, théologie médecine) ou l'inauguration de bâtiments exclusivement destinés à l'enseignement en 1477. Or, le contexte ne semble pas favorable à ce développement. En effet, la guerre de Cent ans (1337-1453) a fait du duché d'Anjou une zone frontalière entre d'une part les duchés de Normandie et du Maine contrôlés par les Anglais et d'autre part les régions demeurées fidèles au roi de France Charles VII (1422-1461). On peut ajouter à cela les résurgences de la peste, très brutales en 1449, 1462-1463, 1471-1472 et 1480, ainsi que les famines, les disettes et les multiples désordres économiques imputables aux différents troubles. Enfin, la création de trois nouvelles universités dans la France de l'Ouest (Poitiers en 1431 par le pape Eugène IV (1431-1447) à la demande de Charles VII pour concurrencer le rayonnement de Paris alors aux mains des Anglo-Bourguignons, Caen en 1432 par le même pontife mais à la demande cette fois du roi d'Angleterre Henri VI (1422-1461), Nantes enfin en 1460 après plusieurs tentatives de fondations avortées) constitue également une potentielle entrave à l'essor du centre d'études angevin.

Reconnaissance et consolidation

Malgré cela, preuve de l'importance de l'université au Moyen Âge, celle-ci est représentée lors des grandes assemblées réunies pour mettre un terme au Grand Schisme d'Occident (1378-1417), comme le concile de Pise (1409) au cours duquel Guillaume Maugendre, régent en droit civil, et Nicolas de Mellay, régent en lois représentent l'institution angevine. Le concile débouchant sur une aggravation du schisme avec l'élection d'un troisième pape, Alexandre V (1409-1410), un nouveau concile est organisé à Constance entre 1414 et 1418 au cours duquel Martin V (1417-1431) est élu comme pape d'union. Cette fois, l'université d'Angers est représentée par trois personnes dont Hervé l'Abbé et Pierre Bonhomme, conseiller des ducs d'Anjou. La maturité de l'université d'Angers se manifeste aussi dans son organisation. En effet, lorsqu'en 1410 une quarantaine d'articles sont ajoutés aux statuts de 1398, la réalisation de ces derniers n'est cette fois-ci pas supervisée par des officiers royaux mais résulte d'une décision interne à la corporation et témoigne donc d'un processus d'indépendance de son fonctionnement, donnant davantage satisfaction aux étudiants et à chacune des six différentes nations de l'institution.

Toutefois, l'université se limite encore au seul enseignement juridique. Il faut attendre le et la bulle pontificale d'Eugène IV (1431-1447) par laquelle sont créées les facultés des arts libéraux, de théologie et de médecine pour qu'elle soit enfin élevée officiellement au rang de studium generale. Si le souverain pontife mentionne comme motivation l'insécurité de l'époque empêchant les étudiants de l'Ouest de la France de se rendre à Paris ainsi que la demande de l'université elle-même, de Yolande d'Aragon (1381-1442) et de son fils le duc d'Anjou Louis III (1403-1434), celui-ci cherche assurément à complaire aux princes angevins afin de s'en assurer le soutien lors du concile de Bâle (1431-1449). Les universitaires se tournent ensuite vers le roi de France Charles VII (1422-1461) afin d'obtenir la confirmation royale de cette triple fondation, l'obtention pour les nouvelles facultés de droits identiques à celle de droit et la reconnaissance de l'ensemble de ces privilèges anciens et nouveaux à l'échelle du royaume (l'acte royal limitait cette reconnaissance à la seule province ecclésiastique de Tours). Charles VII accède à leurs demandes en .

Ancien RĂ©gime

À l'époque moderne, les deux objectifs des universités données par le pouvoir royal sont la défense de la doctrine catholique et la formation de cadres qualifiés pour faire fonctionner l'État moderne. En 1530, le roi d'Angleterre Henri VIII consulte l'université d'Angers quant à sa décision de se marier avec Anne Bolein. L'institution décide de se positionner de façon équilibrée entre le pape Clément VII et le roi d'Angleterre. De 1494 à 1513, l'université est réformée progressivement. La faculté de droit garde sa prépondérance mais l'on commence à s'intéresser à la qualité des lectures de droit. Après la première guerre de religion en 1562, on décide de renforcer l'enseignement du droit et d'attirer un plus grand nombre d'élèves en finançant des professeurs de droit par des émoluments élevés. Cette pratique apparaît notamment dans le dernier tiers du XVIe siècle. Elle est notamment financée par un impôt indirect provenant d'une faveur du roi Henri IV à la suite de la reconnaissance de la fidélité de l'université pendant la guerre de la Ligue. Au XVIIe siècle, la faculté de droit décline, au profit de celles d'arts et de théologie.

L'université attire beaucoup d'étudiants, notamment de Bretagne, on en compte au moins 143 en 1488, mais l'on peut aussi dénombrer de nombreux étudiants étrangers, comme des Flamands et des Allemands. Globalement les étudiants d'Europe du Nord sont très intéressés par l'université, mais la révocation de l'édit de Nantes réduit considérablement le flux d'étudiants étrangers protestants. Après 1685, les étudiants provenant du Royaume-Uni sont exclusivement Irlandais. En 1770, l'université compte entre 400 et 500 étudiants.

La faculté des arts

Une facultĂ© d'arts est une Ă©cole prĂ©paratoire Ă  l'enseignement supĂ©rieur, c'est-Ă -dire aux autres facultĂ©s de l'universitĂ©. Du dĂ©but de la pĂ©riode moderne jusqu'aux annĂ©es 1690, les effectifs des classes, notamment de philosophie connaissent un fort essor, puis commencent Ă  dĂ©cliner. En 1780, l'Ă©tablissement accueille moins de 200 Ă©lèves pour 1000 Ă©lèves Ă  la fin du XVIIe siècle. Ce contraste s'explique de deux manières : les difficultĂ©s Ă©conomiques et dĂ©mographiques et la concurrence d'autres Ă©tablissements.

La faculté de droit

On peut voir, dès la fin du XVe siècle, que le droit civil est prĂ©pondĂ©rant face au droit canon dans leur enseignement, comme on peut notamment le voir dans un manuel d’étude du droit de 1512. C’est une des raisons expliquant la sĂ©cularisation du corps professoral. On assiste Ă©galement Ă  un renouvèlement du droit romain qui prend le nom d’« humanisme juridique Â» et dont les principaux reprĂ©sentants Ă  Angers sont Éguinard Baron (1495-1550) puis, de 1570 Ă  1573, François Balduin. Mais la facultĂ© ne peut Ă©chapper Ă  un certain dĂ©clin, dĂ©noncĂ© par la lĂ©gislation royale sur des sujets comme le laxisme quant Ă  la dĂ©livrance des diplĂ´mes, en 1614, ou le fait que les professeurs ne dispensent plus de leçons publiques en 1664. Une rĂ©forme est appliquĂ©e en 1679 par un Ă©dit, et vise Ă  dĂ©placer l’enseignement du droit Ă  la Sorbonne. Cela fonctionne, car au XVIIIe siècle, la facultĂ© d’Angers ne compte qu’une centaine d’étudiants.

La faculté de médecine

Les enseignants de la facultĂ© de mĂ©decine sont appelĂ©s docteurs-rĂ©gents. Lorsqu’ils sont en Ă©tudes, ils sont appelĂ©s « internes Â» et sont les seuls Ă  pouvoir exercer Ă  Angers car ils en sont originaires. Ils sont nĂ©anmoins peu nombreux : 10 en 1650 et 13 en 1786. Les Ă©tudiants appelĂ©s « externes Â» sont ceux qui n’exerceront pas dans la citĂ©. La licence est suffisante pour exercer la mĂ©decine, mais il faut un doctorat pour devenir docteur-rĂ©gent, ce qui explique des effectifs peu importants : entre 1641 et 1685, on compte 15 nouveaux inscrits en moyenne par an, puis cette moyenne baisse Ă  2 par an (notamment Ă  cause de la rĂ©vocation de l’édit de Nantes). Il faut attendre 1750 pour que la facultĂ© soit de nouveau attractive. Jusqu’au dĂ©but du XVIIIe siècle, un docteur-rĂ©gent est dĂ©signĂ© pour assurer l’enseignement, des leçons en latin dictĂ©es aux Ă©tudiants, qui s’appuient notamment sur les Ĺ“uvres d’Hippocrate et de Galien. L’enseignement Ă©volue avec Pierre Hunauld I (1637-1689), docteur-rĂ©gent en 1664 : il se fait accompagner par ses Ă©tudiants auprès des malades. Son fils, Pierre Hunauld II (1664-1728), poursuit son Ĺ“uvre et tente de faire appliquer les rĂ©formes de l’édit de 1707. C’est en 1752, Ă  l’initiative de Pierre Berthelot de Paty, docteur-rĂ©gent, que d’autres rĂ©formes ont lieu, la facultĂ© achetant une maison appelĂ©e la Maison du Laboratoire, dans laquelle est construit un amphithéâtre afin d’enseigner l’anatomie et dont les cadavres sont fournis par l’hĂ´pital. Le jardin est amĂ©nagĂ© pour l’enseignement de la botanique.

La faculté de théologie

Elle devient la plus importante facultĂ© Ă  la veille de la rĂ©volution. Elle dispose d’une rĂ©putation de prestige quant Ă  sa rigueur doctrinale qui lui vaut d’être associĂ©e avec celle de la Sorbonne, la facultĂ© de thĂ©ologie de l’universitĂ© de Paris. L’enseignement de thĂ©ologie est donnĂ© dans des locaux près de la cathĂ©drale. Ils sont composĂ©es d’une salle de cours appelĂ©e « salle de thĂ©ologie Â» et d’une bibliothèque rĂ©gulièrement enrichie de nouvelles productions ou d’ouvrages de rĂ©fĂ©rences. Un Ă©tudiant suit d’abord 3 annĂ©es de thĂ©ologie assurĂ©es par 2 rĂ©gents chaque annĂ©e, choisis parmi les docteurs en thĂ©ologie par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la facultĂ©. En 1612 et 1645, deux chaires de thĂ©ologies sont crĂ©Ă©es pour assurer le financement des cours. Ils commencent le lendemain de la rentrĂ©e et se terminent le . Les Ă©tudiants qui ont obtenu leurs lettres de quinquennium peuvent entreprendre ces Ă©tudes conduisant au doctorat. Ils ne suivent plus de cours, mais doivent prĂ©parer 5 thèses et les soutenir, ceci afin d’obtenir leur baccalaurĂ©at, la licence et le doctorat. Cependant devenir docteur de thĂ©ologie Ă  l’universitĂ© d’Angers reste un privilège rĂ©servĂ© Ă  l’élite. Au XVIIIe siècle, 202 Ă©tudiants ont obtenu ce titre. Les Ă©tudiants de thĂ©ologie, tous ecclĂ©siastiques, peuvent venir de nombreux diocèses du royaume mais l’on compte tout de mĂŞme que 80 % des effectifs sont fournis par ceux de la France de l’Ouest.

Époque contemporaine

Photographie du bâtiment de la présidence de l'université d'Angers.
Bâtiment de la présidence de l'université d'Angers.

En 1875, l'Universitas Andegavensis renaît par la création de l'université catholique de l'Ouest. L'histoire de l'université au XXe siècle est ensuite marquée par la création du Centre scientifique universitaire en 1958, l'ouverture de la Faculté de médecine en 1965[6], puis par la création de l'IUT en 1966. En 1968 et 1970 sont respectivement créés le Collège juridique universitaire et le Collège littéraire universitaire. Ces derniers sont finalement rassemblés en 1971 avec l'ensemble des autres facultés et instituts pour former l'actuelle université. En 1989, Lionel Jospin inaugure les ensembles littéraires du Campus de Belle-Beille[6].

La ville d'Angers est donc l'une des rares villes à compter une université publique et une université privée : l'université d'Angers et l'université catholique de l'Ouest.

Depuis 2000, la bibliothèque universitaire accueille le Centre des archives du féminisme.

En 2009, l'université d'Angers est membre fondateur du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur université Nantes Angers Le Mans. Dans le cadre de la mise en œuvre des COMUE (Communautés d'universités et établissements), l'Université d'Angers rejoint en 2016 l'université Bretagne-Loire (UBL) en tant que membre fondateur[7].

Entre 2021 et 2027, elle bénéficie d'une enveloppe de 51,4 millions d'euros pour rénover son patrimoine immobilier dans le cadre du contrat de plan Etat-Région[8].

Structure

La Faculté de lettres, langues et sciences humaines.

L'université d'Angers est composée d’une part d'unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part d'« instituts et écoles » conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France[9] :

Campus

Les locaux de l'université sont situés à plusieurs endroits du département de Maine-et-Loire.

Sur la ville d'Angers, trois campus sont présents.

  • Le campus de Belle-Beille au nord-ouest de la ville, dans le quartier eponyme, regroupe les activitĂ©s de lettres, sciences humaines et sciences.
  • Le campus de Saint-Serge (ou campus centre-ville) est rĂ©servĂ© aux sciences Ă©conomiques, au droit ainsi qu'au tourisme, mais aussi ingenierie du bâtiment. Les bâtiments ont Ă©tĂ© construits dans les annĂ©es 1990, Ă  proximitĂ© du centre-ville.
  • Enfin, le campus santĂ© regroupe les activitĂ©s de mĂ©decine et de pharmacie Ă  proximitĂ© du centre hospitalier universitaire d'Angers, comprenant Ă©galement diverses structures de recherches (Centre Paul Papin et Institut de Biologie et d'Ingenierie de la SantĂ©), jouxtant des laboratoires de recherches privĂ©s. Une dĂ©localisation des cours de PACES (par visio confĂ©rence directe)existe pour les Ă©tudiants du Mans qui ne veulent pas venir Ă  Angers.

D'autres campus se trouvent dans les villes de Cholet et de Saumur :

  • Le Campus de Saumur propose des formations liĂ©es au tourisme et au patrimoine, aux services Ă  la personne, Ă  l'Ă©cotourisme, Ă  l'Ĺ“notourisme et au secteur equestre. Il y a environ 400 Ă©tudiants sur ce campus.
  • Le Campus de Cholet propose essentiellement des licences (complètes ou non, professionnelles ou gĂ©nĂ©rales) en Droit, en Lettres et Sciences Humaines, en IUT, en jeux et jouets, dans la Mode, ou encore en Tourisme et bâtiments.

Bibliothèques universitaires

Il y deux bibliothèques universitaires à Angers : celle de Belle-Beille et celle de Saint-Serge. La bibliothèque universitaire de Saint-Serge, située près du centre-ville, se répartit sur trois niveaux et possède le label « NoctamBU » du fait de son ouverture 7 jours sur 7 jusqu'à 22h30 en semaine, et jusqu'à 20h le dimanche [11]. La bibliothèque universitaire de Belle-Beille concerne davantage les étudiants en sciences, sciences humaines et lettres. Elle est établie sur deux niveaux et est située au cœur du Campus, derrière la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines. Elles sont toutes deux chaque jour proches de la saturation en période scolaire (et surtout dans la période avant les examens); c'est la raison pour laquelle l'université d'Angers utilise depuis 2015 l'application mobile gratuite Affluences, qui permet de connaître en temps réel le taux de remplissage de chaque bibliothèque ainsi que les estimations et prévisions d'affluences sur le reste de la journée.

Enseignement et recherche

Formation

Entrée de l'IUT d'Angers.

L'université d'Angers dispose d'une offre de formation composée de :

  • 402 diplĂ´mes
  • 18 licences
  • 6 bachelors universitaires technologie (B.U.T.)
  • 25 catĂ©gories de master
  • 50 licences professionnelles
  • 8 Ă©coles doctorales pour 521 doctorants 2017[12] ; les Ă©coles doctorales sont toutes communes aux membres de l'universitĂ© Bretagne-Loire.
  • Par ailleurs, l'universitĂ© d'Angers a mis en place Ă  la rentrĂ©e 2014 trois cursus master ingĂ©nierie (CMI), en facultĂ© des sciences. Un CMI concerne la Biologie SystĂ©matique du VĂ©gĂ©tal (BSV, c'est-Ă -dire de la physiologie vĂ©gĂ©tale essentiellement), un autre en Photonique Signal Imagerie (PSI), et un autre en Chimie Environnement (CE). Des stages ainsi que des modules spĂ©cifiques sont prĂ©vus afin de former des futurs ingĂ©nieurs et chefs d'entreprises. Cette formation est sĂ©lective [13].

Relations internationales

L'UFR de droit, Ă©conomie et gestion, sur le campus Saint-Serge.

En 2008-2009, l'université figurait à la 19e place des universités françaises qui accueillent des étudiants issus d'un échange Erasmus. 1,37 % de la population était concerné par cet échange[14].

Sur l'annĂ©e 2012, l'universitĂ© d'Angers totalisait 365 partenariats internationaux (universitĂ©s Ă©trangères). Elle comptait 2 393 Ă©tudiants Ă©trangers, de 113 nationalitĂ©s diffĂ©rentes (12 % des Ă©tudiants). 49 % d'entre eux sont d'origine africaine. Les nationalitĂ©s les plus reprĂ©sentĂ©es sont le Maroc, la Chine ainsi que l'AlgĂ©rie.

Par ailleurs, l'université d'Angers propose neuf doubles diplômes, permettant d'obtenir le diplôme de l'université d'Angers et celui d'une université étrangère dans laquelle l'étudiant aurait effectué un séjour[15].

Pas moins de 115 accords bilatéraux existent avec des universités étrangères et 187 universités partenaires dans le cadre du programme Erasmus (pour l'Europe, donc)[16].

Par ailleurs, tous les ans, l'université d'Angers organise des "Summer Schools" dans la Faculté des Sciences (en bioinformatique et en végétal) et dans la Faculté de Médecine (en recherche médicale, cancérologie et angiologie). Des dizaines d'étudiants étrangers et français y sont accueillis tous les ans[17].

Recherche

L'Institut de recherche et d’ingénierie de la santé (IRIS), sur le secteur Nord du campus Santé.
Le Centre Paul-Papin, appartenant à l'Institut de cancérologie de l'Ouest, établissement de pointe dans le traitement et la recherche contre le cancer, accueille des étudiants en médecine et en sciences dans le cadre de formations et de stages.

L'universitĂ© d'Angers s'Ă©tale sur de nombreux domaines de la recherche comme la biologie, l'informatique, les mathĂ©matiques, les lettres, le langage, la chimie, la physique, la pharmacie ou en encore la mĂ©decine. Sur les 168 556 m2 du parc immobilier de l'universitĂ© 33 959 m2 sont exclusivement affectĂ©s Ă  la recherche[18]. Un bâtiment (IRIS 2) est en 2015 en cours de construction afin d'accueillir d'autres Ă©quipes de recherche biomĂ©dicale[19].

Les activités de recherche sont regroupées dans des pôles divisés par domaines (cf. liste des laboratoires et SFR de recherche sur le site de l'UA) : lettres, langues, sciences humaines et sociales, végétal et environnement, santé, matériaux, mathématiques et sciences, technologies de l'information et de la communication. En 2017, 25 unités de recherche existent à l'université d'Angers[20], dont 13 unités mixtes de recherche. Les chercheurs angevins travaillent en étroite collaboration avec des organismes publics tels que le CHU d'Angers, le CNRS, l'INRA ou encore l'INSERM.

Au niveau de la recherche médicale, 150 chercheurs travaillent au CHU d'Angers (en collaboration pour la plupart avec la faculté de médecine de l'université) qui s'est doté d'une maison de la recherche. Sur les 32 centres hospitaliers universitaires de France, Angers se classe à la quinzième place en matière de publication de recherche et à la septième place si l'on prend en compte le ratio nombre de publications par chercheur dans le domaine médical[21].

L'université d'Angers participe également à la Fête de la Science et à la Nuit des chercheurs chaque année pour promouvoir la recherche devant les jeunes (et moins jeunes)[22].

Scientométrie

En 2019, l'université d'Angers entre dans le classement de Shanghai, à la 901e place[23].

Vie Ă©tudiante

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1994
3 346[24]5 627[24]6 634[24]7 433[24]8 689[24]9 308[24]12 558[24]16 357[24]17 855[25]
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
17 318[24]16 701[25]16 504[25]15 938[24]15 742[26]15 293[27]15 650[28]16 142[29]16 581[30]
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2014 -
17 524[31]17 622[32]17 638[33]17 774[34]18 504[35]18 922[36]19 090[37]21 132[38]-

Vie associative

Le campus Belle-Beille compte plusieurs cités universitaires. Ici, vue d'un des bâtiments de la cité U Belle-Beille.

En marge des formations, l'université d'Angers propose une large gamme d'activités extra-scolaires. Le SUAPS (Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives) propose une cinquantaine d'activités physiques et sportives à des tarifs adaptés, pour les étudiants de l'université d'Angers ainsi que pour le personnel[39]. Le service culturel de l'université met à disposition une salle de représentation ainsi qu'un forum pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de monter des projets artistiques ou de mettre en place des représentations. Les divers projets de la sorte peuvent être subventionnés par l'université sous certains critères et certaines conditions[40].

Diverses associations étudiantes existent également dans chaque composante afin de proposer aux étudiants respectifs des services spécifiques à tarif réduits[41].

L'association Robot Campus remporte en 2013 le double titre de champion de France et d'Europe de robotique (Eurobot) à la Ferté Bernard.

Personnalités liées à l'université

Enseignants

Étudiants

Notes et références

  1. (fr) « Chiffres clés », sur www.univ-angers.fr
  2. Décret no 2000-250 du portant classification d’établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel.
  3. « L'Université d'Angers : 1000 ans d'audace », sur www.univ-angers.fr, (consulté le )
  4. « À propos de l'Université d'Angers », sur www.univ-angers.fr, (consulté le )
  5. Histoire de l'université D'Angers du Moyen Âge à nos jours., Rennes, PU Rennes, , 328 p. (ISBN 978-2-7535-1811-7, OCLC 793494317, lire en ligne)
  6. « univ-angers.fr/fr/universite/a… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. « Décret n° 2016-8 du 6 janvier 2016 portant création de la communauté d'universités et établissements « Université Bretagne Loire » et approbation de ses statuts », sur legifrance.fr, (consulté le )
  8. « Une mue à 50 millions d'euros pour l'université d'Angers », sur Les Echos, (consulté le )
  9. (fr) « Organigramme fonctionnel 2009 », sur www.univ-angers.fr
  10. Arrêté du 30 juillet 2019 portant création de l'IAE Angers de l'université d'Angers
  11. http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Noctambu/43/9/1-Dossier_Plan_Bibliotheques_2011_178439.pdf
  12. « univ-angers.fr/fr/recherche/fo… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  13. « univ-angers.fr/fr/acces-direct… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  14. Programme Erasmus, Classement français des universités françaises les plus performantes par année académiques, agence Europe-Éducation-Formation France, juillet 2010, p. 1, consulté sur www.europe-education-formation.fr le 26 octobre 2010
  15. Toutes ces données sont issues de l'Agenda de l'étudiant de l'université d'Angers.
  16. « International - Université Angers », sur univ-angers.fr (consulté le ).
  17. (en) « Homepage - University of Angers », sur univ-angers.fr (consulté le ).
  18. « univ-angers.fr/fr/universite/c… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  19. Le chantier IRIS 2 est en cours - Juin 2015 http://www.univ-angers.fr/fr/universite/actualites/point-travaux-2014/chantier-iris-2.html
  20. « univ-angers.fr/fr/recherche/un… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  21. http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/chu-dangers-pointe-recherche-25-05-2014-146831
  22. « univ-angers.fr/fr/recherche/cu… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  23. https://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers-l-universite-d-angers-fait-son-entree-dans-le-prestigieux-classement-de-shanghai-16-08-2019-410470 2019, Angers rentre dans le Classement de Shanghai des universités.
  24. « L'ouest Atlantique: Bretagne et Pays de la Loire p. 31 », sur www.cne-evaluation.fr
  25. Comité national d'évaluation 2004, p. 16
  26. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  27. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  28. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  29. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  30. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  31. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  32. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  33. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  34. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  35. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  36. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011
  37. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177, (ISBN 978-2-11-099368-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 30 août 2012
  38. http://www.univ-angers.fr/fr/universite/chiffres-cles-annee-civile-2013.html
  39. http://www.univ-angers.fr/fr/vie-a-l-universite/sport/l-universite-a-son-champion.html
  40. http://www.univ-angers.fr/fr/vie-a-l-universite/initiatives-etudiantes.html
  41. http://www.univ-angers.fr/fr/vie-a-l-universite/vie-associative/associations-etudiantes.html

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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