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Union des coordinateurs de la RĂ©volution syrienne

L’Union des coordinateurs de la RĂ©volution syrienne (UCRS) (en anglais, « Syrian Revolution Coordinators Union », SYRCU) (arabe : ۧŰȘۭۧۯ ŰȘÙ†ŰłÙŠÙ‚ÙŠŰ§ŰȘ Ű§Ù„Ű«ÙˆŰ±Ű© Ű§Ù„ŰłÙˆŰ±ÙŠŰ©) est une organisation composĂ©e de membres de diffĂ©rents groupes de coordination des manifestations dans toute la Syrie. NĂ©e au dĂ©but de la rĂ©volution en 2011, son objectif est de renverser le rĂ©gime autoritaire de la famille Assad par une rĂ©sistance pacifique. Sa mission est de reprĂ©senter le mouvement civil sur le terrain, politiquement et socialement, de coordonner et d'unifier les actions mais aussi de constituer une base pour un conseil de la jeunesse et des militants de la rĂ©volution afin de protĂ©ger ses objectifs et les rĂ©aliser.

Union des coordinateurs de la RĂ©volution syrienne
Logo de l’association
Cadre
Zone d’influence Syrie
Fondation
Fondation 2011
Origine Syrie
Identité
SiĂšge Syrie
Personnages clés Ibrahem Koki
Site web http://www.syrcu.org

L'Union comprend plus de 216 groupes de coordination, conseils, assemblĂ©es et un comitĂ© local chargĂ© de coordonner le mouvement rĂ©volutionnaire des manifestations. L'objectif de l'UCRS est « de construire une Syrie dĂ©mocratique, un État de droit, qui garantirait que les droits civils et humains soient respectĂ©s ». L'UCRS vise « Ă  mettre fin aux 40 ans de pouvoir exercĂ© par les membres de la famille Assad, un objectif renforcĂ© aprĂšs que le rĂ©gime a commencĂ© Ă  utiliser la force lĂ©tale contre des manifestations pacifiques demandant rĂ©formes et libertĂ© en mai 2011 dans la ville mĂ©ridionale de Daraa Syrie ».

Histoire

D'aprĂšs la journaliste Sofia Amara, qui a enquĂȘtĂ© en Syrie au dĂ©but de la rĂ©volution, l'Union des coordinateurs de la RĂ©volution syrienne (UCRS) voit le jour « rapidement » aprĂšs le succĂšs des premiĂšres journĂ©es de mobilisation du 15 et [1]. En , Amer el-Sadeq, l'un des porte-paroles de l'UCRS, dĂ©crit la naissance de l'UCRS Ă  France 24 ainsi : « DĂšs que la contestation a commencĂ©, des militants opposĂ©s au rĂ©gime de Bachar al-Assad se sont rassemblĂ©s dans diffĂ©rentes rĂ©gions du pays pour relayer les informations et discuter de diffĂ©rents sujets. Peu Ă  peu, nous avons commencĂ© Ă  nous connaĂźtre les uns les autres et nous avons dĂ©cidĂ© de crĂ©er cette organisation, pour mutualiser nos forces. Nous pouvons ainsi coordonner nos actions sur le terrain et ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s politiquement et mĂ©diatiquement »[2].

Les membres organisent sur le terrain les manifestations, les filment, puis mettent en ligne les vidĂ©os sur leur site internet. Ils envoient aussi ces vidĂ©os aux agences de presse syriennes et internationales. Ils communiquent entre eux via internet, qui est leur outil de travail principal[1]. La plupart des membres, mĂȘme s'ils sont en contact permanent via le web, ne se sont jamais rencontrĂ©s. Ils utilisent pratiquement toujours des pseudonymes[3]. Sofia Amara a rencontrĂ© un jeune coordinateur de l'UCRS prĂ©nommĂ© Imad. Celui-ci a une page publique sur Facebook, mais aussi un groupe privĂ© dont il est administrateur. Selon Sofia Amara, ce groupe privĂ© compte 80 membres qui reprĂ©sentent toutes les rĂ©gions du pays, divisĂ© en quarante zones par les activistes, deux membres Ă©tant affectĂ© Ă  chaque zone[4]. En , selon France 24 : « Le SRCU compte 77 reprĂ©sentants de diffĂ©rentes coordinations locales. Le rĂ©seau est prĂ©sent dans presque toutes les villes mobilisĂ©es du pays. Chaque jour, de nouveaux groupes se joignent au mouvement »[2].

Chaque vendredi en Syrie ont lieu des manifestations. Selon Sofia Amara, le groupe privĂ© Facebook administrĂ© par Imad « dĂ©cide des slogans, des lieux de rassemblement, du nom que portera chaque vendredi, en collaboration avec les administrateurs des principaux autres rĂ©seaux proches de l'Union[note 1] »[4]. Le jour oĂč Sofia Amara rencontre Imad, administrateur Ă  l'UCRS, un vote se dĂ©roule par internet sur la question suivante : « Êtes-vous pour ou contre le fait de filmer, au dĂ©but de chaque manifestation, une banderole indiquant la date et le lieu du rassemblement ? ». Il s'agit de contrer la propagande des autoritĂ©s syriennes qui jettent le doute sur l'authenticitĂ© des vidĂ©os, et de la tĂ©lĂ©vision d’État qui filme des quartiers calmes des localitĂ©s oĂč se dĂ©roulent les manifestations et affirme que le pays est sous contrĂŽle. « Pour » est le vote gagnant et les banderoles seront signĂ©es « Union des coordinateurs de la RĂ©volution syrienne », pour montrer leur prĂ©sence sur le terrain, mais aussi afficher l'unitĂ© des manifestants quel que soit le rĂ©seau auquel ils appartiennent[4].

Selon un article de France 24 d', les jeunes militants en Syrie disposent chacun de leur propre rĂ©seau, comme l'UCRS, The Syrian revolution 2011, Shaam News Networks, The Syrian Days of Rage, With you Syria, etc. InterviewĂ© Ă  ce sujet, Amer el-Sadeq, porte-parole de l'UCRS, estime que personne ne peut revendiquer ĂȘtre le « leader » des manifestations, et en veut pour preuve que de trĂšs nombreux militants extrĂȘmement actifs ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s et que malgrĂ© cela le mouvement continue, prenant toujours davantage d'ampleur. Chaque vendredi, les Syriens n'ont besoin de personne pour descendre dans la rue, et Amer el-Sadeq ajoute : « Pendant les manifestations, nous servons surtout Ă  amener des banderoles, Ă  diffuser les slogans ou les chants, Ă  encadrer le parcours du cortĂšge... Mais c'est tout »[2].

En , aprĂšs que Bachar al-Assad a refusĂ© de quitter le pouvoir Ă  la demande de la Ligue arabe, cette derniĂšre semble ouvrir la porte Ă  une plus grande implication de la communautĂ© internationale en Syrie, y compris une intervention militaire. La porte parole du dĂ©partement d'État amĂ©ricain, Victoria Nuland, qualifie ce positionnement de la Ligue arabe de « remarquable ». Mais les activistes syriens sont mĂ©contents. Un reprĂ©sentant de l'UCRS dĂ©clare : « Nous persisterons jusqu'Ă  la chute du rĂ©gime, croyant en Dieu et faisant confiance Ă  l'armĂ©e hĂ©roĂŻque syrienne libre ». Selon The Washington Post, l'UCRS fait rĂ©fĂ©rence Ă  « l'armĂ©e rebelle mal organisĂ©e qui revendique la responsabilitĂ© d'un nombre croissant d'attaques contre les forces de sĂ©curitĂ© syriennes » [5].

En , le politologue Volker Perthes (de) estime que les mouvements d'opposition en Syrie doivent « se rendre compte que l’absence d’intervention dĂ©cisive internationale » dĂ©coule en partie du fait que la « communautĂ© internationale attend que l’opposition syrienne dĂ©sorganisĂ©e se transforme en une force cohĂ©rente et efficace ». Selon le politologue, cela « implique la crĂ©ation d’une plateforme commune qui reprĂ©sente tous les groupes concernĂ©s, notamment les comitĂ©s de coordination du pays, l’Union des coordinateurs de la rĂ©volution syrienne et les conseils militaires de l’ArmĂ©e syrienne libre[6].

Jeunesse sans affiliation politique et défendant le pluralisme religieux

Selon Michel Kilo, la présence d'un régime policier « violent », qui a instauré « 40 ans de terreur », a poussé la population à créer une « société de substitution » sur internet, celle des réseaux sociaux qui permet un minimum de liberté. Le pilier de cette société de substitution sont les jeunes[7]. Selon Sofia Amara, les membres de l'UCRS et des autres réseaux clandestins sont des étudiants, de jeunes diplÎmés, sans affiliation politique, leur ùge dépasse rarement 30 ans[3].

En a lieu une réunion en Allemagne à Berlin visant à créer une section étrangÚre de la coalition des forces d'opposition au régime de Bachar al-Assad. A cette occasion, Amer el-Sadeq, porte-parole de l'UCRS qui se trouve lui à Damas en Syrie, déclare au sujet des « opposants historiques » au régime syrien : « Nous ne voulons pas remplacer ces opposants aprÚs la révolution ni transformer nos réseaux en partis politiques. Nous voulons simplement faire tomber le régime et créer un espace politique entiÚrement libre. En revanche, nous serons toujours là pour surveiller les actions de ceux qui seront au pouvoir. »[8]

Imad, administrateur Ă  l'UCRS, tĂ©moigne avoir scandĂ© comme premier slogan pendant les manifestations de : « Nous voulons la libertĂ© / Islam et chrĂ©tientĂ© / Sunnites, Druzes et Alaouite / Nous voulons la libertĂ© ! ». Imad affirme l'avoir fait tant par conviction que pour empĂȘcher le rĂ©gime de brandir la menace de dissensions confessionnelles menant Ă  une guerre civile. Cela n'empĂȘcha pas le rĂ©gime de le faire, mais Imad continua Ă  afficher simultanĂ©ment la croix et le croissant[9].

Insécurité

Selon Amer el-Sadeq, porte-parole de l'UCRS, la sĂ©curitĂ© est une prĂ©occupation principale. Les tĂ©lĂ©phones portables peuvent ĂȘtre repĂ©rĂ©s. Par ailleurs, les tĂ©lĂ©phones satellitaires ont un signal « trĂšs fort » facile Ă  localiser. Le moyen de communication le plus sĂ»r est Skype[2].

Amer el-Sadeq dĂ©clare : « DĂšs qu'un activiste est repĂ©rĂ© par le parti Baas ou les services de sĂ©curitĂ©, il risque d'ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Ils font du porte-Ă -porte pour venir chercher les gens. Ensuite, certains sont tuĂ©s au cours de leurs dĂ©tentions et leurs familles ne rĂ©cupĂšrent que leurs corps. D'autres ont Ă©tĂ© emmenĂ©s il y a plus de quatre mois et nous n'avons aucune nouvelle d'eux. Pendant les manifestations, le principal risque, c'est de se faire tirer dessus par l'armĂ©e ou les milices. Si vous n'ĂȘtes pas tuĂ© mais simplement blessĂ©, vous risquez d'ĂȘtre emmenĂ© dans l'un des hĂŽpitaux du gouvernement. Nous savons qu'il y a aussi beaucoup de meurtres dans ces endroits lĂ . Du coup, nous essayons de mettre en place des hĂŽpitaux de campagne en marge des rassemblements, pour soigner les manifestants blessĂ©s, mais c'est aussi trĂšs dangereux. Il faut bouger souvent, dĂ©placer tout le matĂ©riel. »[2]

Imad, administrateur Ă  l'UCRS, affirme avoir Ă©tĂ© emprisonnĂ© et torturĂ© Ă  plusieurs reprises, et que son pĂšre a Ă©tĂ© battu devant lui pour pousser le jeune militant Ă  dĂ©noncer ses camarades. Son pĂšre dĂ©clare au sujet de cet Ă©pisode qu'il n'en a pas voulu Ă  son fils : « C'est normal. C'est Ă  nous, les vieux, de payer le prix de quarante ans de silence et de soumission. Pourtant, c'est vous qui allez casquer ». Le dernier sĂ©jour d'Imad en dĂ©tention a durĂ© quinze jours. Il a Ă©tĂ© relĂąchĂ© car ses interrogateurs n'ont pas rĂ©ussi Ă  dĂ©celer les donnĂ©es de sa clĂ© USB, des vidĂ©os de manifestations et de militants torturĂ©s, ainsi que des communiquĂ©s rĂ©volutionnaires, destinĂ©s Ă  ĂȘtre mis en ligne sur Internet. Imad dĂ©clare au sujet de cette incarcĂ©ration : « Ce n'est pas tant la torture qui m'a dĂ©truit que l'humiliation. Le plus dur a Ă©tĂ© d'ĂȘtre forcĂ© Ă  se dĂ©shabiller durant les interrogatoires. Totalement nu devant ces « bĂȘtes », j'ai senti qu'il n'y avait plus rien d'humain en moi. Ils m'avaient privĂ© de mon humanitĂ©. »[10]

Pourtant, Imad est persuadĂ© que la lutte doit continuer, car une rĂ©volution inachevĂ©e rimerait avec suicide : Bachar al-Assad possĂšde « nos photos, nos noms, nos adresses. Si on recule, on se fera tous choper les uns aprĂšs les autres et, au mieux, on sera jetĂ©s en prison pour dix ans, pour atteinte au prestige de l’État. » La journaliste Sofia Amara qui a rencontrĂ© Imad raconte une soirĂ©e du jeune administrateur : « C'est l'heure de la manifestation du soir, les trente minutes qui constituent le couronnement du travail quotidien des cyber-militants, les trente minutes oĂč tout peut basculer aussi ». Imad affirme : « Quand on va Ă  une manifestation, on sait qu'on a trois possibilitĂ©s : ĂȘtre tuĂ©, ĂȘtre arrĂȘtĂ© ou rentrer Ă  la maison. Les dix premiĂšres minutes sont les plus effrayantes. Mais quand vous avez hurlĂ©, pendant dix minutes, "DĂ©gage, le peuple ne veut plus de toi", et quand vous ressentez cette libertĂ© qu'aucun Syrien n'a Ă©prouvĂ©e en quarante ans, alors vous n'avez plus de peur. Vous oubliez que vous allez peut-ĂȘtre vous faire tirer dessus. Vous n'entendez mĂȘme plus les tirs quand ils commencent. Vous pensez que ce sont des feux d'artifice. »[10]

Sofia Amara raconte qu'aprĂšs sa derniĂšre incarcĂ©ration, Imad s'est retrouvĂ© sur une liste des renseignements de l'armĂ©e de l'air. Pour Ă©chapper aux contrĂŽles d'identitĂ©, il ne circule plus et a arrĂȘtĂ© ses Ă©tudes. Les charges qui pĂšsent contre lui sont : « Participation Ă  des manifestations, incitation Ă  manifester, prises d'images lors de manifestations, atteinte au prestige de l’État et affaiblissement du sentiment national et du moral de la nation. »[10]

Soutenir le journalisme

L'Union a aidé un certain nombre de militants et de journalistes couvrant les mouvements sociaux à relayer les nouvelles sur leur territoire, en leur fournissant équipements de base et formation.

Travail humanitaire et médical

L'Union des coordinateurs de la Révolution syrienne mÚne, grùce à des groupes locaux humanitaires et médicaux, de nombreuses activités humanitaires ainsi que la mise en place d'hÎpitaux de campagne. En réponse à l'aide humanitaire provenant du monde entier, le régime syrien a entravé le travail de toute ONG syrienne ou étrangÚre qui aident les blessés et les réfugiés. Grùce aux donateurs syriens et étrangers, l'UCRS achemine des boßtes de nourriture ainsi que du matériel médical pour les hÎpitaux de campagne sur les différentes zones en détresse.

Depuis le dĂ©but de l'insurrection contre le rĂ©gime syrien, tout civil ou manifestant blessĂ© par les forces du rĂ©gime, l'armĂ©e ou les milices Shabiha sont traitĂ©s par des mĂ©decins et des docteurs bĂ©nĂ©voles dans des sites improvisĂ©s, des maisons ou des hĂŽpitaux de campagne. Équiper et cacher le matĂ©riel sur le terrain est a Ă©tĂ© l'une des tĂąches les plus risquĂ©es et fastidieuse durant le soulĂšvement. A plusieurs occasions, les forces de sĂ©curitĂ© du rĂ©gime ont payĂ© des informateurs locaux pour localiser et dĂ©truire le matĂ©riel dĂ©posĂ© par l'UCRS.

Approche de l'UCRS

L'Union des coordinateurs de la Révolution syrienne (UCRS) est une entité civile sans but lucratif qui regroupe les coordinateurs de manifestations anti-régime partout en Syrie. L'UCRS croit à des manifestations, des grÚves, des slogans politiques, la désobéissance civile et d'autres actions non-violentes, estimant qu'il s'agit des outils les plus efficaces pour atteindre l'objectif de la révolution syrienne. L'UCRS croit aussi que c'est la meilleure approche pour mettre en place un processus de démocratisation en Syrie tout en limitant les pertes en vies humaines.

MĂȘme si L'UCRS ne prend pas les armes pour sa cause, elle estime que son mode d'action est lĂ©gitimĂ©e par les dĂ©fections d'officiers et soldats, d'anciens militaires, ou d'autres personnes. Ces gens, qui sont maintenant rĂ©unis dans l'ArmĂ©e syrienne libre, ont vu des familles assassinĂ©es de sang-froid devant Ă  leurs propres yeux et ont dĂ©cidĂ© qu'ils devraient dĂ©fendre leurs quartiers, les familles et les biens en utilisant une force lĂ©tale bien plus limitĂ©e que celle utilisĂ©e par le rĂ©gime de la famille Assad.

L'Union des coordinateurs de la RĂ©volution syrienne (UCRYS) croit que soins mĂ©dicaux et aide humanitaire doivent ĂȘtre fournies Ă  toute personne dans le besoin, indĂ©pendamment de son appartenance. Cela s'applique donc aux soldats qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s et qui luttaient aux cĂŽtĂ©s du rĂ©gime d'Assad. L'UCR approuve aussi les conventions internationales Ă  cet Ă©gard, y compris, mais sans s'y limiter, les quatre Conventions de GenĂšve et les trois protocoles convenus aprĂšs eux.

L'UCRS estime Ă©galement que la communautĂ© internationale, reprĂ©sentĂ©e par ses grandes entitĂ©s comme les Nations unies, la Ligue arabe et d'autres, devrait prendre la responsabilitĂ© d'amener tous ceux qui commettent des crimes contre le peuple syrien Ă  rendre des comptes devant la loi. L'UCRS a soutenu tous les plans de ce type prĂ©sentĂ©s par la communautĂ© internationale, y compris l'initiative de Kofi Annan, qui visait la fin des violences et la libĂ©ration de tous les prisonniers. Concernant tous les plans qui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, L'UCRS a clairement fait savoir Ă  plusieurs reprises que ses objectifs recoupent les mĂȘmes points. L'UCRS croit en ses droits Ă  continuer son mouvement social et refuse tout dialogue avec le rĂ©gime avant qu'il ne retire l'armĂ©e des villes, relĂąche tous les prisonniers politiques et militants, avoue les crimes qu'il a commis et s'apprĂȘte Ă  passer la main Ă  un autre pouvoir en Syrie.

Notes

  1. Shaam News, Flash News Network (FNN), Rassemblement des libres de Deraa, page Facebook « Révolution syrienne contre Bachar al Assad 2011 », appelée « page mÚre »

Références

  1. Sofia Amara 2014, p. 34
  2. « Ces jeunes militants qui se battent pour faire sortir l'information de Syrie », sur France 24, (consulté le )
  3. Sofia Amara 2014, p. 37
  4. Sofia Amara 2014, p. 35-36
  5. « A Homs en Syrie, la guerre ne semble plus trÚs loin », sur Washington Post, (consulté le )
  6. Volker Perthes, « Réunifier la Syrie », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  7. Sofia Amara 2014, p. 18
  8. « Deux gĂ©nĂ©rations d’opposants, une rĂ©volution », sur France 24, (consultĂ© le )
  9. Sofia Amara 2014, p. 38
  10. Sofia Amara 2014, p. 38-40

Liens externes

Bibliographie

  • Sofia Amara, InfiltrĂ©e dans l’enfer syrien : Du Printemps de Damas Ă  l'Etat islamique, Paris, Stock, , 260 p. (ISBN 978-2-234-07618-1).
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