Trivy
Trivy (treûvi en patois charolais) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Trivy | |||||
Église Saint-Germain. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais | ||||
Maire Mandat |
Chantal Wallut 2020-2026 |
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Code postal | 71520 | ||||
Code commune | 71547 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
252 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 23′ 14″ nord, 4° 29′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 318 m Max. 511 m |
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Superficie | 11,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Chapelle-de-Guinchay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Trivy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), forêts (12,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
En 1628, les sires de La Guiche de Sivignon sont seigneurs haut-justiciers de Trivy[8].
L'église
L'église Saint-Germain de Trivy comporte deux parties bien distinctes : un ancien bâtiment construit dans la première moitié du XIIIe siècle sous l'impulsion des moines de Cluny, orienté est-ouest ; et une construction datant de 1866 traversant perpendiculairement l'édifice roman qu’elle utilise comme une sorte de transept. De nombreuses sculptures de modillons attestent de l'ancienneté des bâtiments. À l'intérieur il reste des traces d'anciennes peintures.
Cloche
Deux cloches se partagent le beffroi. La première date de 1899 et pèse 600 kg. Elle sonne en Fa# de la 3e octave. Elle a été coulée par Ferdinand Farnier à Robécourt.
Outre ses décors, voici son texte sur cinq lignes :
Ligne 1 : + J'ai été fondue en l'année 1899 pour la Paroisse de Trivy Ligne 2 : Je M'appelle Jeanne Marie Thérèse .Ligne 3 : Mon Parrain a été Mr Jean Thevenet Ducroux. Ligne 4 : Ma Marraine a été Mme Marie Bougeon femme Clément. Ligne 5 : Mr Labbe Marraud curé de la Paroisse ma bénite.
La seconde cloche quant à elle n'est électrifiée qu'en tintement. Elle date de 1817 et pèse 230 kg. Sa note est le Si 3. Elle est l'œuvre du fondeur Gouyot. Elle est fêlée.
Culture
Depuis 1997, l'association Les Nuits musicales de Trivy organise 4 ou 5 fois par an des concerts dans l'abside de la petite église romane du village : musique sacrée, classique, chorale, jazz ou encore gospel. Ainsi, l'événement « Jazz in Trivy » propose tous les ans des concerts de jazz où sont invités à se produire nombre de musiciens de renommée internationale.
Politique et administration
De | À | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1995 | Joannès Rozier | ||||
Gérard Renier | |||||
Bernard Seigle-Vatte | UDI | ||||
en cours | Chantal Wallut |
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 252 habitants[Note 3], en diminution de 7,35 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Tourisme
Trivy, située au bord de la RCEA dispose d'une place de choix et d'une excellente accessibilité à 20 minutes de Mâcon. Outre les gîtes ruraux et chambres d'hôtes autour de la commune, on trouve deux complexes touristiques sur la commune voisine, à Dompierre-les-Ormes : le Village des Meuniers, camping quatre étoiles avec piscines, et le Domaine des Monts des Mâconnais, village de chalets avec piscine.
Lieux et monuments
- À Trivy
- Église romane (Saint-Germain) de Trivy.
- Aux alentours
Personnalités liées à la commune
- Jérôme Laronze : agriculteur bio, qui possédait la ferme des Senauds. Il s'est fait connaître en militant à la Confédération Paysanne, syndicat agricole étiqueté écologiste. Il a été, de février 2016 à sa mort en 2017, co-porte-parole départemental du syndicat. Depuis 2014, il militait contre la surcharge administrative des éleveurs avec l'obligation de traçabilité généralisée. Il est décédé le 20 mai 2017, de trois balles de revolver tirées par un gendarme. L'instruction est toujours en cours[13].
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Marcel Dazy, Portrait d'un terroir, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 (décembre 1972), pp. 3-7.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Reporterre, « Jérôme Laronze, paysan mort pour avoir dit non à l’agriculture industrielle », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )