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Triaenops menamena

« Triaenops rufus Â» (jusqu'en 2009)

Triaenops menamena, improprement appelĂ©e « Triaenops rufus » jusqu'en 2009, est une espèce de chauves-souris de la famille des Hipposideridae, endĂ©mique de Madagascar. C'est un chiroptère de taille moyenne, l'avant-bras mesurant entre 50 et 56 mm chez le mâle et 46 Ă  53 mm chez la femelle. La couleur de la fourrure est variable, allant du brun-roux au gris ; le pelage est dans l'ensemble plus sombre que les autres espèces du genre Paratriaenops qui se rencontrent Ă©galement Ă  Madagascar. Comme les autres membres de sa famille, T. menamena possède une feuille nasale dĂ©veloppĂ©e, avec une structure en trident au-dessus des narines. Le crâne possède un renflement nasal marquĂ© et la seconde prĂ©molaire est dĂ©calĂ©e en dehors de la rangĂ©e de dents. La frĂ©quence maximale d'Ă©cholocation est en moyenne de 94,2 kHz et l'espèce peut aisĂ©ment ĂŞtre reconnue par son cri.

Elle est appelĂ©e « Triaenops rufus Â» jusqu'en 2009, lorsque Steven M. Goodman et Julie Ranivo (d) s'aperçoivent que le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique associĂ© Ă  ce nom concerne Triaenops persicus, une espèce du mĂŞme genre originaire du Moyen-Orient.

Triaenops menamena vit principalement dans les rĂ©gions sèches de Madagascar. On la trouve essentiellement en forĂŞt, mais elle peuple Ă©galement d'autres habitats. Elle forme souvent de grandes colonies de repos et se nourrit d'insectes et notamment de lĂ©pidoptères. En raison de sa grande aire de rĂ©partition, de son abondance et de sa tolĂ©rance Ă  la dĂ©gradation de son habitat, cette espèce n'est pas considĂ©rĂ©e comme en danger et elle est aujourd'hui classĂ©e comme de « prĂ©occupation mineure Â» sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Description

Biométrie

Mensurations[1]
Sexe Longueur totale Queue Pied postérieur Oreille Avant-bras Poids
Mâle 90-104 mm 27-38 mm 6-9 mm 14-17 mm 50-56 mm 8,2-15,5 g
Femelle 86-98 mm 28-39 mm 6-9 mm 12-17 mm 46-53 mm 6,6-11,5 g
Les valeurs sont sous la forme « minimum-maximum Â». 28 mâles (27 pour la longueur totale) et 67 femelles ont Ă©tĂ© mesurĂ©s.

Triaenops menamena est une chauve-souris de taille moyenne à la coloration variable allant du brun-roux au gris. Elle est plus grande et plus sombre que Paratriaenops auritus et P. furculus, deux espèces relativement proches présentes à Madagascar[2]. Par rapport aux autres espèces actuelles du genre Triaenops, elle est plus petite que T. persicus et T. afer, mais un peu plus grande que T. parvus[3]. L'espèce éteinte Triaenops goodmani, connue seulement par trois mandibules, est également plus grande[4].

Face et corps

La feuille nasale de T. menamena a des replis complexes, et comporte une structure en trident au-dessus des narines caractĂ©ristique des genres Triaenops et Paratriaenops, constituĂ©e de trois lancettes adjacentes sur la feuille postĂ©rieure[5]. Chez T. menamena, les deux lancettes externes sont courbes et plus courtes que celle du milieu[Note 1] - [6]. La feuille antĂ©rieure comporte un processus large et plat et la feuille intermĂ©diaire un processus pointu[7]. Les oreilles sont courtes et larges[5] et ont une encoche sur la marge interne[2]. Le pelage est soyeux et les poils du corps sont longs de 5 Ă  6 mm. La membrane de l'aile est sombre et translucide, et le bout de la queue dĂ©passe gĂ©nĂ©ralement de l'uropatagium[7]. Les mâles sont en moyenne lĂ©gèrement plus gros que les femelles[1]. L'envergure est de 270 Ă  305 mm[8].

Crâne

Le crâne ressemble aux Paratriaenops malgaches, mais le prémaxillaire est plus allongé. Le rostre est robuste et comporte un gonflement nasal largement développé, mais beaucoup moins que chez Paratriaenops où ces renflements sont très bulbeux ; la dépression derrière ce renflement est relativement peu profonde[9]. Comparativement aux autres espèces du genre Triaenops, l'os du museau est étroit et court, semblable à celui de T. parvus[Note 2] - [3]. Les arcs zygomatiques présentent d'épais bras antérieurs et possèdent une excroissance dorsale bien développée et plutôt rectangulaire, quand elle est assez réduite et triangulaire chez Paratriaenops[10]. Le neurocrâne est plus petit que chez les autres Triaenops[11]. La crête sagittale de T. menamena est peu développée et n'atteint pas la région interorbitale, quand elle est beaucoup plus développée chez les Paratriaenops malgaches[10]. Sur la mandibule, l'apophyse du coronoïde est épointée et arrondie et l'apophyse angulaire est réduite[12].

Sur la mandibule supérieure, les incisives sont bicuspides et inclinées vers l'intérieur ; les canines sont longues et tricuspides, avec la cuspide postérieure bien développée et pointue et les deux cuspides antérieures réduites[12]. La première prémolaire est en dehors de la rangée de dents, de sorte que la canine la précédant et la deuxième prémolaire la suivant se touchent[2]. Sur la mandibule inférieure, la première incisive a deux cuspides et la seconde en a trois[12]. Sur la seconde molaire, la cuspide protoconide est nettement plus grande que l'hypoconide, alors qu'elles sont de même taille chez T. goodmani[4].

Écologie et comportement

Écholocalisation

Vocalisations[13]
Sexe Signaux à fréquence constante (kHz) Fréquence maximum (kHz) Fréquence minimum (kHz) Durée (ms) Intervalle entre signaux (ms)
Mâle 82,3 Â± 1,43
79,6-84,0
83,6 Â± 1,26
81,4-85,2
79,5 Â± 3,21
72,2-82,3
7,5 Â± 0,97
5,5-9,4
38,3 Â± 30,15
9,8-107,4
Femelle 93,5 Â± 1,47
90,0-96,8
94,7 Â± 1,49
91,8-98,3
91,3 Â± 2,00
87,6-95,4
7,8 Â± 1,54
5,1-10,6
35,6 Â± 24,75
14,9-127,4
Les valeurs sont sous la forme « moyenne ± Ă©cart type ; minimum-maximum ». 11 mâles et 20 femelles ont Ă©tĂ© mesurĂ©s.

L'espèce peut facilement ĂŞtre reconnue par ses cris d'Ă©cholocalisation[14]. Le cri est constituĂ© d'un Ă©lĂ©ment Ă  frĂ©quence constante suivi d'un court Ă  frĂ©quence changeante. Selon les Ă©tudes acoustiques de Kofoky et al. publiĂ©es en 2009, le cri dure de 6,5 Ă  13,5 ms (10,1 ms en moyenne), et la pĂ©riode sĂ©parant deux cris est de 22,7 Ă  86,3 ms (42,7 ms en moyenne). Le maximum de frĂ©quence est en moyenne de 94,2 kHz, le minimum de 82,0 kHz, et le maximum d'Ă©nergie du cri se situe vers 93,2 kHz[15]. En 2013, Ramasindrazana et al. publient de nouvelles donnĂ©es en distinguant le sexe des individus, montrant notamment que la femelle a une frĂ©quence moyenne de cri plus Ă©levĂ©e que le mâle, ce qui pouvait ĂŞtre attendu en raison de sa taille plus petite[13].

RĂ©gime alimentaire et parasitologie

Les lépidoptères constituent la plus grande partie de l'alimentation de T. menamena, mais la chauve-souris consomme également des coléoptères, des hémiptères et quelques représentants d'autres ordres d'insectes volants[16]. Selon une étude menée dans le parc national de Tsimanampetsotsa, la chauve-souris a une alimentation variant dans l'année en fonction des arthropodes les plus abondants. Les coléoptères se trouvent en plus grande quantité durant la saison sèche, et représentent 69 % du volume consommé par T. menamena ; pendant la saison humide, les lépidoptères sont les insectes les plus abondants et représentent alors 90,5 % de l'alimentation du mammifère[17]. On ne sait pas en quelle mesure diffèrent les niches écologiques de Triaenops et de Paratriaenops furculus, moins fréquent, puisque les deux exploitent la même source de nourriture et occupent les mêmes régions[18].

Comme beaucoup de chiroptères, T. menamena peut ĂŞtre l'hĂ´te de bactĂ©ries du genre Leptospira avec 8 individus sur 10 infectĂ©s selon une Ă©tude de 2012[19]. En 2014, une Ă©tude montre Ă©galement que l'espèce semble ĂŞtre un hĂ´te important pour les paramyxovirus, avec 63 % des individus testĂ©s positifs pour le virus[20].

RĂ©partition et habitat

RĂ©partition de Triaenops menamena.

Triaenops menamena vit principalement dans les rĂ©gions sèches de Madagascar, mais a Ă©galement Ă©tĂ© trouvĂ©e dans des zones humides dans l'extrĂŞme sud-est et nord-est de l'Ă®le[21] et jusqu'Ă  1 300 m d'altitude[22]. Cette chauve-souris vit principalement en forĂŞt[23] mais a Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©e en dehors du milieu forestier et n'en est pas dĂ©pendante[22]. Elle est en revanche toujours associĂ©e aux grottes[24] oĂą elle forme souvent de grandes colonies : dans une grotte, on a estimĂ© les effectifs de T. menamena Ă  plus de 40 000 individus, en plus de 10 000 Paratriaenops furculus[25] - [26]. La population est estimĂ©e Ă  121 000 individus[27].

Taxinomie

Description et renommage

En 1881, Alphonse Milne-Edwards décrit deux nouvelles espèces dans le genre Triaenops sur la base de spécimens collectés par Léon Humblot et censés provenir de Madagascar : Triaenops rufus de couleur rougeâtre et T. humbloti, gris et plus grand[28]. Jean Dorst, qui révise les Triaenops de Madagascar en 1947, retient les deux taxons comme espèces distinctes. Dans une autre révision, publiée en 1982, John Edwards Hill considère que les deux représentent la même espèce. En 1994, Karl Koopman considère que T. rufus est à rattacher à une espèce du Moyen-Orient, Triaenops persicus, une possibilité qu'avait également évoqué Hill[29] - [30] mais la plupart des auteurs traitent les deux comme des espèces distinctes[31]. En 2006, Julie Ranivo et Steven M. Goodman révisent les Triaenops malgaches et trouvent peu de variations parmi les spécimens de ce qui est alors appelé T. rufus et provenant des différentes zones sèches de l'île[32].

Trois ans plus tard, ils publient un autre document qui montre que le matĂ©riel type de T. rufus et T. humbloti est diffĂ©rent des spĂ©cimens malgaches identifiĂ©s comme T. rufus mais se rapproche plutĂ´t de T. persicus[33]. Lors de son voyage vers Madagascar, Humblot a sĂ©journĂ© en Somalie et au YĂ©men, et Goodman et Ranivo concluent donc qu'il y a probablement collectĂ© les Triaenops, et que la provenance des holotypes a Ă©tĂ© mal enregistrĂ©e[34]. Ainsi ni rufus ni humbloti ne peuvent servir Ă  dĂ©signer l'espèce malgache, et Goodman et Ranivo proposent un nouveau nom, Triaenops menamena, pour dĂ©signer ce qui Ă©tait appelĂ© T. rufus. L'Ă©pithète spĂ©cifique menamena est le mot malgache pour « roussâtre Â», et fait rĂ©fĂ©rence Ă  la coloration de l'animal[21]. L'espèce n'a pas de nom vulgaire, mais plusieurs noms ont Ă©tĂ© proposĂ©s pour la dĂ©signer, comme le « Triaenops de Humblot » pour T. humbloti et « Triaenops roux Â» pour T. rufus[35].

Genre Triaenops

Distribution des différentes espèces du genre Triaenops :

Triaenops menamena est l'une des quatre espèces actuelles du genre Triaenops, depuis une rĂ©vision du genre en 2009 par Petr Benda et Peter Vallo. Ils sĂ©parent l'espèce africaine T. afer et celle du YĂ©men T. parvus de T. persicus et excluent de ce genre trois autres espèces, dont deux de Madagascar, pour les placer parmi les Paratriaenops[36]. Une espèce Ă©teinte, Triaenops goodmani, est Ă©galement dĂ©couverte dans le Nord-Ouest de l'Ă®le[4]. En 2007 et 2008, Amy Russell et al. mènent des Ă©tudes de phylogĂ©nie et de coalescence pour dĂ©mĂŞler l'histoire Ă©volutive du groupe Triaenops. T. menamena (alors toujours nommĂ©e T. rufus) s'avère proche des Triaenops d'Afrique continentale, mais les chauves-souris du Moyen-Orient ne sont pas Ă©tudiĂ©es. Les chercheurs concluent que T. menamena et les espèces du genre Paratriaenops (alors toujours placĂ©es dans Triaenops) ont atteint Madagascar depuis l'Afrique de manière indĂ©pendante ; la colonisation de l'Ă®le par T. menamena date d'environ 660 000 ans[37]. Benda et Vallo Ă©tudient Ă©galement les relations phylogĂ©nĂ©tiques dans le genre Triaenops en incluant les espèces du Moyen-Orient T. persicus et T. parvus dans leurs analyses. Les relations sont peu rĂ©solues au sein de Triaenops, mais il semble que T. menamena soit plus proche des espèces du Moyen-Orient que de T. afer d'Afrique continentale ; cela impliquerait que T. menamena ait atteint Madagascar depuis le Moyen-Orient ou le Nord-Est de l'Afrique. Benda et Vallo placent Ă©galement la divergence de T. menamena comme plus ancienne, autour de 4 millions d'annĂ©es[38].

Menaces et protection

Sous le nom de Triaenops rufus, l'espèce est considérée comme de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature, en raison de son abondance sur sa vaste aire de répartition et de sa tolérance face aux modifications de son habitat par l'action de l'homme et notamment la destruction des forêts[22]. Par ailleurs, T. menamena est présente dans de nombreuses aires protégées, notamment les réserves spéciales d’Ankarana, d’Analamerana et d’Ambohitantely, et dans les parcs nationaux du Tsingy de Bemaraha, de Namoroka, de Tsimanampetsotsa, d’Ankarafantsika, de l’Isalo et de Masoala ainsi que dans la réserve naturelle intégrale de Tsaratanana[22].

Dans le Sud-Ouest de Madagascar, les chauves-souris sont parfois chassées pour leur chair. C'est principalement la grande Phyllorhine de Commerson (Hipposideros commersoni) qui est concernée, mais T. menamena peut être consommée occasionnellement[39].

Annexes

Bibliographie

  • Randolph L. Peterson, Judith L. Eger et Lorelie Mitchell, « Chiroptères », Faune de Madagascar, vol. 84,‎ , p. 1-204
  • (en) M. Yoshiyuki, « Two rare species of the bats, Triaenops rufus and Mormopterus jugularis (Mammalia, Chiroptera) from Madagascar », Bulletin of the National Science Museum Series A (Zoology), Tokyo, vol. 21, no 2,‎ , p. 119-126
  • Julie Ranivo et Steven M. Goodman, « RĂ©vision taxinomique des Triaenops malgaches (Mammalia, Chiroptera, Hipposideridae) », Zoosystema, vol. 28, no 4,‎ , p. 963-985 (lire en ligne [PDF])
  • (en) A.F. Kofoky, D. Andriafidison, F.H. Ratrimomanarivo, H.J. Razafimanahaka, D. Rakotondravony, P.A. Racey et R.K.B. Jenkins, « Habitat use, roost selection and conservation of bats in Tsingy de Bemaraha National Park, Madagascar », Biodiversity and Conservation, vol. 16,‎ , p. 1039-1053 (ISBN 978-1-4020-6319-0, DOI 10.1007/978-1-4020-6320-6_14, lire en ligne [PDF])
  • (en) A.A. Rakotoarivelo, N. Ranaivoson, O.R. Ramilijaona, A.F. Kofoky, P.A. Racey et R.K.B. Jenkins, « Seasonal food habits of five sympatric forest microchiropterans in western Madagascar », Journal of Mammalogy, vol. 88, no 4,‎ , p. 959-966 (DOI 10.1644/06-MAMM-A-112R1.1)
  • (en) A.F. Kofoky, F. Randrianandrianina, J. Russ, I. Raharinantenaina, S.G. Cardiff, R.K.B. Jenkins et P.A. Racey, « Forest bats of Madagascar: results of acoustic surveys (subscription required) », Acta Chiropterologica, vol. 11, no 2,‎ , p. 375-392 (DOI 10.3161/150811009X485602).
  • (en) Steven M. Goodman et Julie Ranivo, « The geographical origin of the type specimens of Triaenops rufus and T. humbloti (Chiroptera: Hipposideridae) reputed to be from Madagascar and the description of a replacement species name », Mammalia, vol. 73,‎ , p. 47-55 (DOI 10.1515/MAMM.2009.011)
  • (en) Petr Benda et Peter Vallo, « Taxonomic revision of the genus Triaenops (Chiroptera: Hipposideridae) with description of a new species from southern Arabia and definitions of a new genus and tribe », Folia Zoologica, vol. 58,‎ , p. 1-45 (lire en ligne)
  • (en) Beza Ramasindrazana, Steven M. Goodman, C. Fabienne Rakotondramanana et M. Corrie Schoeman, « Morphological and Echolocation Call Variation in Malagasy Trident Bats, Triaenops Dobson, 1871 (Chiroptera: Hipposideridae) », Acta Chiropterologica, vol. 15, no 2,‎ , p. 431-439

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les lancettes de la feuille nasale sont plutôt de taille équivalente pour les espèces du genre Paratriaenops.
  2. Chez T. afer et T. persicus, l'os du museau est plus large.

Références

  1. Ranivo & Goodman (2006), p. 982
  2. Peterson, Eger & Mitchell (1995), p. 82
  3. Benda & Vallo (2009), p. 29
  4. (en) K.E. Samonds, « Late Pleistocene bat fossils from Anjohibe Cave, northwestern Madagascar », Acta Chiropterologica, vol. 9, no 1,‎ , p. 39-65 (ISSN 1508-1109, DOI 10.3161/1733-5329(2007)9[39:LPBFFA]2.0.CO;2, lire en ligne)
  5. Yoshiyuki (1995), p. 119
  6. (en) Steven M. Goodman et Julie Ranivo, « A new species of Triaenops (Mammalia, Chiroptera, Hipposideridae) from Aldabra Atoll, Picard Island (Seychelles) », Zoosystema, vol. 30, no 3,‎ , p. 681-693 (lire en ligne)
  7. Yoshiyuki (1995), p. 120
  8. (en) N. Garbutt, Mammals of Madagascar: A Complete Guide, A. & C. Black, , 304 p. (ISBN 978-0-7136-7043-1), p. 71
  9. Ranivo & Goodman (2006), p. 971
  10. Ranivo & Goodman (2006), p. 972
  11. Benda & Vallo (2009), p. 29-30
  12. Ranivo & Goodman (2006), p. 974
  13. Ramasindrazana et al. (2013)
  14. Kofoky et al. (2007), p. 1042
  15. Kofoky et al. (2009), p. 380, table 1, fig. 4a
  16. Rakotoarivelo et al. (2007), table 2
  17. (en) Beza Ramasindrazana, Balsama Rajemison et Steven M. Goodman, « Bio-écologie des chauves-souris du Parc National de Tsimanampetsotsa. 2. Variation interspécifique et saisonnière du régime alimentaire », Malagasy Nature, vol. 6,‎ , p. 117-124 (lire en ligne)
  18. Rakotoarivelo et al. (2007), p. 964
  19. (en) Erwan Lagadec, Yann Gomard, Vanina Guernier, Muriel Dietrich, Hervé Pascalis, Sarah Temmam, Beza Ramasindrazana, Steven M. Goodman, Pablo Tortosa et Koussay Dellagi, « Pathogenic Leptospira spp. in Bats, Madagascar and Union of the Comoros », Emerging Infectious Disease, vol. 18, no 10,‎ (lire en ligne)
  20. (en) David A Wilkinson, Julien Mélade, Muriel Dietrich, Beza Ramasindrazana, Voahangy Soarimalala, Erwan Lagadec, Gildas le Minter, Pablo Tortosa, Jean-Michel Heraud, Xavier de Lamballerie, Steven M. Goodman, Koussay Dellagi et Herve Pascalis, « Highly diverse Morbillivirus-related paramyxoviruses in the wild fauna of southwestern Indian Ocean islands: evidence of exchange between introduced and endemic small mammals », Journal of Virology, American Society for Microbiology, vol. 88, no 12,‎
  21. Goodman & Ranivo (2009), p. 54
  22. Union internationale pour la conservation de la nature
  23. Kofoky et al. (2007), p. 1049
  24. (en) P.A. Racey, S.M. Goodman et R.K.B. Jenkins, « The ecology and conservation of Malagasy bats », dans T.H. Fleming et P.A. Racey, Island Bats: Evolution, Ecology, and Conservation, University of Chicago Press, , 549 p. (ISBN 978-0-226-25330-5), p. 369-404
  25. (en) A. Olsson, D. Emmett, D. Henson et E. Fanning, « Activity patterns and abundance of microchiropteran bats at a cave roost in southwest Madagascar », African Journal of Ecology, vol. 44,‎ , p. 401-403 (DOI 10.1111/j.1365-2028.2006.00661.x)
  26. Kofoky et al. (2007), p. 1047
  27. (en) A.L. Russell, S.M. Goodman et M.P. Cox, « Coalescent analyses support multiple mainland-to-island dispersals in the evolution of Malagasy Triaenops bats (Chiroptera: Hipposideridae) », Journal of Biogeography, vol. 35,‎ , p. 995-1003 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2008.01891.x)
  28. (fr) Alphonse Milne-Edwards, « Observations sur quelques animaux de Madagascar », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, vol. 91,‎ , p. 1034-1038 (lire en ligne)
  29. Goodman & Ranivo (2009), p. 47
  30. Benda & Vallo (2009), table 1
  31. Benda & Vallo (2009), p. 7
  32. Ranivo & Goodman (2006), p. 963, 975
  33. Goodman & Ranivo (2009), p. 52
  34. Goodman & Ranivo (2009), p. 52-53
  35. (fr) Paul Rode, « Catalogue des Types de Mammifères du Muséum national d'Histoire naturelle - Ordre des chiroptères », Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 2e série, vol. 13, no 4,‎ , p. 227-252
  36. Benda & Vallo (2009), p. 34
  37. (en) A.L. Russell, J. Ranivo, E.P. Palkovacs, S.M. Goodman et A.D. Yoder, « Working at the interface of phylogenetics and population genetics: a biogeographical analysis of Triaenops spp. (Chiroptera: Hipposideridae) », Molecular Ecology, vol. 16,‎ , p. 839-851 (DOI 10.1111/j.1365-294X.2007.03192.x, lire en ligne)
  38. Benda & Vallo (2009), p. 27-28
  39. (en) Steven M. Goodman, « Hunting of Microchiroptera in south-western Madagascar », Oryx, vol. 40, no 2,‎ , p. 225-228 (DOI 10.1017/S0030605306000354)
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