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Tréglamus

TrĂ©glamus (/tʁe.gla.mys/[Note 1]) est une commune française situĂ©e en TrĂ©gor dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en rĂ©gion Bretagne. Son nom breton est Treglañviz.

Tréglamus
Tréglamus
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
M. Roger Dreves
2020-2026
Code postal 22540
Code commune 22354
DĂ©mographie
Gentilé Cocagnard, Cocagnarde
Population
municipale
1 094 hab. (2020 en augmentation de 10,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 58 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 33â€Č 28″ nord, 3° 16â€Č 24″ ouest
Altitude 205 m
Min. 128 m
Max. 295 m
Superficie 18,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guingamp
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Callac
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Tréglamus
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Tréglamus
Liens
Site web www.treglamus.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Tréglamus
    PĂ©dernec
    Louargat Tréglamus Plouisy
    Gurunhuel Moustéru

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 1 109 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 013,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă  32 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,2 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Tréglamus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (91,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,4 %), prairies (12,4 %), forĂȘts (6,4 %), zones urbanisĂ©es (2,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Treglanfus en 1427, treff de Treglamus en 1480, Treffglaffus en 1486, Treglaffus en 1581[21].

    TrĂ©glamus vient de l’ancien breton trev (habitat) et de l'anthroponyme inconnu Glanmeus, Glamus, Klanvus ou Amus[21] - [22].

    Les TrĂ©glamusois sont surnommĂ©s les « Cocagnards », un gentilĂ© non officiel qui s'est imposĂ© au fil du temps et dont l'origine serait une fleur bleue, dite localement de Cocagne, qui poussait dans les landes voisines. Le bulletin municipal s'appelle « Le Cocagnard » et la salle des fĂȘtes de la commune « Ti Cocagne »[23].

    Histoire

    L'Époque Moderne

    Combat de Tréglamus ; le entre les Chouans et les Républicains.

    Les guerres du XXe siĂšcle

    Le monument aux morts porte les noms des 92 soldats morts pour la Patrie[24] :

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1856 1870 Yves Toinen
    1870 1885 Yves Le Bonniec
    1885 1887 Yves Le Guyader Cultivateur
    1896 Henri Le Bonniec Cultivateur
    1983 1995 Laurent Le Calvez
    1995 2008 José Rivoal
    2008 2020 Dominique Pariscoat DVD Agriculteur
    Président de la communauté de communes du Pays de Belle-Isle-en-Terre (2014-2016)
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[26].

    En 2020, la commune comptait 1 094 habitants[Note 9], en augmentation de 10,84 % par rapport Ă  2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7851 2001 2501 3161 4931 4931 4871 5871 575
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5091 5741 5821 5351 5021 5041 5111 4451 373
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3371 3271 4151 2451 2361 1321 0581 025947
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    840757715763795836946977981
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0551 094-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Fontaine Saint-Blaise.
    • Église Saint-Blaise (XVe et XVIe siĂšcles).
    • Fontaine Saint-Blaise.
    • Motte fĂ©odale de Comorre.
    • Manoir de Kerguillay (privĂ©).
    • Menhir de Restournec.

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Louargat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Tréglamus et Louargat », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Louargat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Tréglamus et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de TrĂ©glamus ».
    22. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 116, Editions Jean-Paul Gisserot, ISBN 2877474828 ».
    23. Emmanuel Nen, « Les Cocagnards et les rugueux derbies du Méné Bré », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
    24. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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