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Combat de Tréglamus

La combat de Tréglamus se déroule le pendant la Chouannerie.

Combat de Tréglamus
Informations générales
Date
Lieu Tréglamus
Issue Victoire des Chouans
Commandants
• Pierre Taupin †
Forces en présence
50 Ă  60 hommes[1]100 hommes
Pertes
11 morts[1]

Chouannerie

CoordonnĂ©es 48° 33′ 28″ nord, 3° 16′ 24″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Combat de Tréglamus
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat de Tréglamus
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´tes-d'Armor
(Voir situation sur carte : CĂ´tes-d'Armor)
Combat de Tréglamus

Prélude

Après leur dĂ©faite au château de Restmeur, le [2], les rĂ©publicains dĂ©cident d'en finir avec les chouans de Pierre Taupin actifs dans l'est du TrĂ©gor[1]. Une colonne de 120 hommes part de Saint-Brieuc et plus de 500 hommes des garnisons de Belle-Isle-en-Terre, Pontrieux, Paimpol et Lannion se portent Ă  la rencontre des insurgĂ©s signalĂ©s entre Belle-Isle-en-Terre et Guingamp[1].

Les chouans arrivent au bourg de TrĂ©glamus oĂą ils capturent le prĂŞtre constitutionnel Godest[1]. Sur le point d'ĂŞtre fusillĂ©, ce dernier est sauvĂ© par l'intervention de Pierre Taupin, dont il avait Ă©tĂ© un ancien camarade de collège[1]. Peu de temps après, l'avant-garde rĂ©publicaine, forte de 50 hommes, rencontre les Chouans dans la paroisse[1]. La fusillade dure trois heures, les combattants restant abritĂ©s dans les maisons et les jardins[1]. Finalement, Ă  court de munitions, les rĂ©publicains battent en retraite sur la route de Louargat suivis par les chouans[1]. Mais lors de la poursuite, un soldat rĂ©publicain aperçoit Pierre Taupin et l'ajuste, ce dernier le voit au mĂŞme moment, tous deux tirent en mĂŞme temps et les deux hommes sont tuĂ©s[1].

Pertes

Après le combat, les chouans portent le corps de leur chef dans la nef de l'église[1]. Il est enterré le lendemain, dans une fosse creusée dans le cimetière, à l'aile nord de l'église, avec dix morts, tant chouans que républicains[1].

Conséquences

Malgré leur victoire, la mort de leur chef démoralise totalement les chouans qui se débandent[1]. Constatant la démobilisation des insurgés, le général La Barollière se montre clément et nombre de Chouans remettent leurs armes pendant le mois de mars, tandis que quelques autres sont arrêtés mais rapidement relâchés[1]. Le combat de Restmeur et le combat de Tréglamus sont les derniers affrontements dans la région avant la pacification[2].

Références

  1. Cadic, t. II, 2003, p. 201-202.
  2. Darsel 1970, p. 38.

Bibliographie

  • François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. II, Ă©ditions Terre de Brume, coll. « Ĺ’uvres de François Cadic », , 630 p. (ISBN 978-2843622076). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Joseph Darsel, Histoire de Lanvollon : De la RĂ©volution Ă  nos jours, t. II, Imprimerie de Châtelaudren, , 315 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • HEMON, Prosper, La lĂ©gende de LE ROUX DE-CHEF-DU BOIS, (La RĂ©volution en Bretagne-Notes et Documents)Rennes, Oberthur, 1899
  • HEMON, Prosper, La vĂ©ritable histoire de TAUPIN et CHEF-DU-BOIS, Rennes, La DĂ©couvrance, 1995
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