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Thiraucourt

Thiraucourt est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Thiraucourt
Thiraucourt
Thiraucourt ; en arrière-plan, Domvallier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
Ervé Perrin
2020-2026
Code postal 88500
Code commune 88469
Démographie
Gentilé Thiraucurtiens, Thiraucurtiennes
Population
municipale
99 hab. (2020 en diminution de 1 % par rapport à 2014)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 35″ nord, 6° 04′ 24″ est
Altitude 296 m
Min. 283 m
Max. 388 m
Superficie 3,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mirecourt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirecourt
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Thiraucourt
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Thiraucourt
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Thiraucourt
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Thiraucourt

    Ses habitants sont appelés les Thiraucurtiens.

    Géographie

    Thiraucourt fait partie du canton de Mirecourt. Le village a trouvé refuge dans la petite vallée du Val d'Arol, un peu à l’écart des principaux axes routiers.

    De nombreux vergers, haies, bosquets, bois composent le paysage, offrent ainsi à ce petit village un cadre naturel riche et varié. Sur le haut du talus les fruitiers dominent largement la végétation, tandis que la partie basse (293 m) de la vallée du Val d'Arol est composée d’arbres majestueux et de prairies offrant quelques jolies variétés d’orchidées.

    Communes limitrophes de Thiraucourt
    Baudricourt Domvallier
    Thiraucourt
    Remicourt Mirecourt

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Val d'Arol et le ruisseau de Pioncourt[1] - [Carte 1].

    Le Val d'Arol, d'une longueur totale de 13,9 km, prend sa source dans la commune de Domjulien et se jette dans la Madon à Marcheprime, après avoir traversé neuf communes[2].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Thiraucourt.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en Å“uvre est le conseil départemental des Vosges[3].

    La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Thiraucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,3 %), forêts (21 %), prairies (14,5 %), terres arables (2,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    C’est en 1180 qu’apparaît pour la première fois le nom du village de Thiraucourt, orthographié à l’époque Tirocourt.

    La haute justice de la commune de Thiraucourt appartenait au duc de Lorraine. Le curé avait quelques droits dans la seigneurie. Un fief fut érigé à Thiraucourt le . Aux XVIIe et XVIIIe siècles, on trouve comme coseigneurs de Thiraucourt, François Violet de Saint-Victor, major au régiment de Chartres, dont la veuve, Élisabeth de Genter, décédée à 83 ans, en 1767, est inhumée à l’entrée du chœur de l’église, puis Balthazard de Saint-Victor qui vendit à la veille de la Révolution tout ce qu’il possédait à Thiraucourt à la famille de Bassompierre[11].

    L'église Saint-Lambert.

    Au spirituel, la paroisse de Thiraucourt était à la collation de la dame secrète du chapitre de Remiremont. Le curé percevait la totalité des dîmes et devait chaque année aux seigneurs du val d’Harol un résal de blé et autant d’avoine. L’église, dédiée à saint Lambert, a été reconstruite au XVIIIe siècle.

    Au plan de la géographie historique, Thiraucourt faisait, sous l’Ancien Régime, partie de la petite circonscription du val d’Arol, au bailliage de Mirecourt. L’église relevait du diocèse de Toul, doyenné de Porsas.

    En 1789, peu concerné par les troubles de la Révolution, le village vit en autarcie. On sait que le chevalier Balthazard de Saint-Victor résidait au château qui s’écroula et permit aux habitants de consolider et d’agrandir leurs maisons. Le chevalier mourut ruiné laissant derrière lui deux filles qui vécurent cloîtrées dans une chaumière du village.

    Une ordonnance du a distrait du territoire de Thiraucourt, pour le rattacher à celui de Remicourt, le lieudit le Queniot de Remiremont.

    La mairie et l’école ont été construites en 1842. Le village très rural ne connaît pas beaucoup de changement à travers les années. Sa population n’est pas très élevée et le nombre de ses ruraux ne cessera de décroître.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2001 Gérard Delignon PCF
    mars 2001 mars 2008 Daniel Terel (1946-) SE Directeur de société
    mars 2008 En cours
    (au 18 février 2015)
    Ervé Perrin

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2020, la commune comptait 99 habitants[Note 4], en diminution de 1 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    107139161169177190214210188
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    187184184186173166142153160
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    134102968286891029077
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 -
    80949389961049999-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Thiraucourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale de Thiraucourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. Sandre, « le ruisseau du Val d'Arol »
    3. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mirecourt », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Archives départementales
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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