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Thiolava veneris

Thiolava veneris, unique représentant du genre Thiolava, est une espèce de bactéries pionnières de l'ordre des Thiotrichales capable de recoloniser rapidement les champs de lave sous-marins peu après leur refroidissement. Elle forme alors un large tapis de filaments blancs dénommés « cheveux de Vénus »[2] - [1]

Thiolava

Thiolava veneris
Description de l'image Defaut 2.svg.

Genre

Thiolava
Danovaro (d) et al., 2017[1]

Espèce

Thiolava veneris
Danovaro (d) et al., 2017[1]

Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte en Ă  la suite de l'Ă©ruption sous-marine d'El Hierro durant l'hiver 2011-2012 Ă  environ 130 m de profondeur. C'est une extrĂŞmophile qui prĂ©sente une grande plasticitĂ© mĂ©tabolique et peut tirer son Ă©nergie de diffĂ©rents composants azotĂ©s, sulfurĂ©s ou carbonĂ©s. Ses filaments d'une Ă©paisseur de 36 Ă  90 Âµm sont formĂ©s par trois trichomes bactĂ©riens torsadĂ©s entourĂ©s d'une gaine sur laquelle se fixent des bactĂ©ries Ă©pibiotiques[2] - [1].

Étymologie

Le nom générique, Thiolava, dérivé du grec ancien θεῖον, theion, « soufre », et du latin lava, « lave », fait référence au substrat sur lequel cette bactérie a été découverte[1].

L'épithète spécifique dérive du veneris génitif singulier de venus fait référence à Vénus la déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine dans la mythologie romaine[1].

Publication originale

  • (en) Roberto Danovaro, Miquel Canals, Michael Tangherlini, Antonio Dell’Anno, Cristina Gambi, Galderic Lastras, David Amblas, Anna Sanchez-Vidal, Jaime Frigola, Antoni M Calafat, Rut Pedrosa-PĂ mies, Jesus Rivera, Xavier Rayo et Cinzia Corinaldesi, « A submarine volcanic eruption leads to a novel microbial habitat », Nature Ecology and Evolution, NPG, vol. 1, no 144,‎ , p. 1-8 (ISSN 2397-334X, PMID 28812643, DOI 10.1038/S41559-017-0144)

Liens externes

Notes et références

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