TK Elevator

L'origine de l'entreprise remonte à un petit atelier fondé en 1865 par le maître serrurier Heinrich Conrad Ernst Eggers à Hambourg[1], qui a été repris par Rheinstahl en 1952 sous le nom de Stahlbau Eggers. En 1955, la société Eggers a racheté l'entreprise hambourgeoise d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques Kehrhahn, fondée en 1882 sous le nom de Werkzeugmaschinenfabrik Wimmel & Landgraf, et opère depuis 1957 sous le nom de Rheinstahl Eggers-Kehrhahn GmbH[2]. En 1973, la division ascenseurs de la société R. Stahl AG de Stuttgart a été intégrée à Rheinstahl Eggers-Kehrhahn et un nouveau grand site de production a été construit la même année à Neuhausen auf den Fildern près de Stuttgart. À la suite du rachat de Rheinstahl par August Thyssen-Hütte AG, le nom de l'entreprise est devenu Thyssen Aufzüge GmbH en 1974, puis finalement ThyssenKrupp Elevator AG en 1999, à la suite de la fusion avec Friedrich Krupp AG[3] - [4].

L'acquisition la plus importante en Allemagne, selon les propres dires de l'entreprise, a eu lieu en 1984 avec le rachat de MAN SE-Ascenseurs. Dans les années qui ont suivi, l'accent a été mis sur l'internationalisation de l'entreprise. Ainsi, l'investissement dans la Northern Elevator Holding Ltd. à Toronto a permis d'établir un pied au Canada, avant de poursuivre son implantation en Amérique du Nord. En 1991, une nouvelle usine d'escaliers mécaniques a été construite à la Pereda de Mieres en Espagne, sur l'ancien site de la société ferroviaire Norte dans les Asturies. En 1995 a suivi la création d'une filiale en Chine avec une usine spécialisée à Zhongshan. Avec l'achat de Dover Elevators, le leader du marché des ascenseurs hydrauliques en Amérique du Nord, en 1998, la société est devenue le troisième fabricant d'ascenseurs au monde. Après la fusion avec Krupp, l'entreprise s'est transformée en société anonyme indépendante en 2000. Dans les années 2000, des acquisitions d'entreprises en Amérique du Sud ont suivi, ainsi qu'une nouvelle expansion dans la région asiatique[4].

En 2007, la Commission européenne a infligé une amende de 992 millions d'euros à cinq grands fabricants d'ascenseurs, dont ThyssenKrupp Elevator. Les entreprises s'étaient entendues sur les prix et avaient ainsi enfreint le droit antitrust. ThyssenKrupp Elevator a dû payer 479,7 millions d'euros, Otis 225 millions, Kone 142 millions, Schindler 143,7 millions et une filiale de Mitsubishi 1,8 million d'euros, ce qui était jusqu'alors l'amende la plus élevée infligée par la Commission européenne[5].

TK Elevator a inauguré en 2017 à Rottweil une tour d'essai de 246 mètres de haut baptisée TK Elevator Test Tower (anciennement thyssenkrupp test tower). Cette construction sert à tester et à certifier les ascenseurs à grande vitesse. En outre l’ascenseur MULTI y est développé. MULTI est un ascenseur à sustentation magnétique qui permet de supprimer les câbles et d'envisager des déplacements sur deux plans, horizontaux et verticaux. Le design de la tour a été conçu par les architectes Helmut Jahn et Werner Sobek.

La tour d'essai actuellement la plus haute, d'une hauteur de 248 mètres, a été inaugurée en Chine en mars 2018[6]. Il en existe également une à Atlanta d'une hauteur de 128 mètres[7].

Tour d'essai de thyssenkrupp

Le 27 février 2020, thyssenkrupp a vendu sa division ascenseurs pour 17,2 milliards d'euros à un consortium composé d'Advent International, de Cinven et de la fondation RAG[8] - [9] - [10] - [11]. Le 25 février 2021, le changement de nom de l'entreprise en TK Elevator et la création de la marque globale TKE ont été annoncés[12]. En avril 2021, l'administration a déménagé du quartier thyssenkrupp à Essen vers Düsseldorf[13].

En 2022, TK Elevator a reçu la médaille d'or Écovadis pour ses efforts en termes de RSE[14].

• Ascenseur

• Site officiel de TK Elevator France