SuperTuxKart

Le mode course solo (version 0.9).

Le joueur participe à des courses dans lesquelles d'autres karts (de 0 à 19) sont dirigés par l'ordinateur. Par défaut, le joueur démarre toujours la course en dernière position. 7 modes de jeu sont disponibles[9].

Le mode Course normale permet de participer à une simple course contre d'autres karts avec divers objets comme aide.

En mode Contre-la-montre, le joueur devra battre les records de temps sur un circuit, avec ou sans adversaires. Contrairement au mode Course, il y a aucune arme, mais chaque kart a un nombre de Zipper identique au nombre de tours au début de la course.

Un autre mode de jeu, plus novateur, est Suivre le meneur. Le but étant alors de rester le plus près possible du meneur (kart en première position lors du départ) sans le dépasser. Le dernier kart est éliminé à intervalles réguliers, lorsqu'un compte à rebours arrive à 0. Si un kart est devant le meneur à ce moment-là, c'est ce kart et non le dernier qui est éliminé. Cela se répète jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le meneur et le dernier joueur qui est alors déclaré vainqueur. Le joueur a à sa disposition les nombreux objets existants.

Le mode Bataille, implémenté pour le mode multijoueur initialement, consiste à envoyer des objets aux adversaires sur une arène pour les éliminer au bout de 3 objets reçus. Depuis la version 1.0, des pneus de rechange sont portés par des personnages sur l'arène.

Lors de la sortie 0.8.1, deux nouveaux modes sont disponibles, le Football et la Chasse aux œufs[10].

Le mode Football, consiste, lui, à pousser un ballon avec son kart jusqu'à la cage adverse. Le jeu s'arrête au bout d'un nombre de buts ou au bout d'un certain temps.

Le dernier mode, Chasse aux œufs, demande au joueur, seul sur le parcours, de chercher des œufs cachés partout sur le circuit en un minimum de temps.

SuperTuxKart Story Mode

Enfin, il est possible de jouer un Grand Prix, qui consiste à parcourir plusieurs circuits à la suite, les joueurs recevant des points en fonction de leur position au classement. À partir de la 2^e course, l’ordre de départ est celui du classement général. Ce mode est disponible pour les modes Course normale, Contre-la-montre et Suivre le meneur.

Le mode multijoueurs local

Depuis la version 0.4, il est possible de jouer jusqu'à quatre sur la même machine. La version 1.0 ajoute la possibilité de jouer en réseau[11].

Depuis la version 0.6, il est possible de faire un combat en arène[9].

Depuis la version 1.0, il est possible de créer ou rejoindre un serveur en ligne.

Depuis la version 0.5, il est possible de faire des « défis » afin de gagner des niveaux de jeu, des circuits, un Grand Prix, etc. Dans un défi, il faut parfois collecter de la nitro, ou établir un record pour réussir. Ces défis permettent de débloquer des circuits, les Grand Prix ainsi qu'un kart dans le mode histoire[12].

Si l’adresse pour négocier les difficultés du circuit joue un rôle important, un aspect particulier du jeu tient à la multiplicité des objets et armes pouvant être utilisés contre les adversaires. En complément, des pièges disséminés sur le parcours ralentissent la progression des joueurs. Tous les karts, y compris ceux contrôlés par l’ordinateur, peuvent utiliser toutes les armes.

Fiole de nitro bleue

Le joueur peut saisir les fioles de nitro qui se trouvent sur le parcours. Le joueur peut les utiliser à n’importe quel moment pour augmenter la vitesse du kart pendant quelques secondes. Elles peuvent être cumulées et, en combinaison avec les dérapages ou d’autres accélérateurs, elles peuvent très significativement accélérer le kart.

Banane à éviter.

Les peaux de bananes sont à éviter. Elles apportent un malus au joueur, choisi aléatoirement entre :

• un parachute, qui ralentit le kart pendant quelques secondes
• une ancre, qui ralentit très fortement le kart pendant quelques secondes
• une bombe à retardement, qui explose après un certain laps de temps, ce qui bloque le kart. Le joueur peut s’en débarrasser auprès d’un autre kart en le percutant. Par contre, s’il touche une autre peau de banane, sa bombe explosera immédiatement.

Les boîtes bleues à traverser sont similaires à celle-ci

Les boîtes bleues contiennent des armes, des éléments de défense, ou des zippers, choisis aléatoirement.

Le joueur ne peut avoir qu’un seul objet en réserve à la fois : s’il n’a pas utilisé l’objet lorsqu’il touche une autre boîte bleue, celui-ci est perdu. Toutefois, si l’objet est identique, il est alors accumulé.

Certains objets peuvent être projetés vers l’avant ou vers l’arrière du kart, au choix du joueur.

Depuis la version 0.9.1, ces objets sont au nombre de 9 : 

Dans les versions précédentes du jeu existait également une arme en forme d’ancre, qui ralentissait automatiquement le kart en première position.

Le jeu compte 19 karts[13] représentant pour la plupart des mascottes d'OS ou des logiciels libres :

Nolok est le seul personnage créé spécifiquement pour le jeu. Il se distingue également au niveau de l’apparence de certaines de ses armes : la bulle de chewing-gum est verte et dentelée, tandis que la tapette à mouches est remplacée par un puissant marteau. C'est également lui le méchant du mode histoire.

Dans la version de base, le jeu propose 21 circuits différents, qui se distinguent par leur décor à thème (pyramides d’Égypte, intérieur d’une maison, planète Mars, etc.). Le fond sonore est une musique libre de droits adaptée à la thématique du circuit.

• 
  Minigolf
• 
  Autour du phare
• 
  L'île Grand Paradiso
• 
  Sables mouvants
• 
  Temple Cacao

1. Abysses antédiluviennes
2. Autour du phare
3. Classe de maths d'Oliver
4. Croisée campagnarde
5. Fort magma
6. Hacienda
7. Forêt noire
8. Île volcanique
9. Jardin zen
10. La cité Candela[14]
11. L'étang de Nessie[15]
12. L'île Grand Paradiso[16]
13. Manoir du pont au corbeau
14. Minigolf
15. Pic enneigé
16. Sables mouvants
17. Station nordique
18. STK Entreprise
19. Temple cacao[17]
20. Vieille mine
21. XR591

Lors d'une course simple en mode « Course » ou « Contre la montre », il est possible de choisir le nombre de tours que l'on souhaite effectuer (entre 1 et 20). L’utilisateur peut également créer des « Grand Prix » personnalisés avec les circuits de son choix, et déterminer le nombre de tours souhaités sur chacun des circuits. Le nombre de tours dans les quatre Grand Prix proposés par défaut n’est toutefois pas personnalisable jusqu'à la version 1.0, où il devient possible de choisir le nombre de tours ainsi que le mode inversé. Le circuit Temple Cacao est aussi utilisé dès la version 1.0 pour les résultats de Grand Prix ; jusqu'alors le podium était devant la maison-champignon de Tux visible dans le monde du mode histoire.

STK a été créé à partir d'un fork du projet TuxKart en 2004. De nombreuses améliorations ont été réalisées depuis[23] :

Un ChangeLog détaillé des dernières améliorations est visible sur le blog du projet[25].

SuperTuxKart, projet anglophone, est traduit dans plus de 70 langues telles que le français, l'allemand, l'espagnol, l'italien ou le chinois[28]. Les traductions sont réalisées en très grande partie par la communauté, l'interface mise en place s'y prêtant particulièrement[29].

Les musiques créées par la communauté pour SuperTuxKart sont publiées sous licence libre[30], tout comme le reste du projet.

Les extensions proposées à partir de la version 0.7.2 sont l'œuvre de la communauté et permettent d'allonger considérablement la durée de vie du jeu. Plus d'une trentaine de karts supplémentaires sont disponibles ainsi qu'une vingtaine de circuits[31]. Certains circuits sont proposés pour leur gameplay remarquable et moins pour leurs graphismes[32] mais la plupart ont un gameplay et des graphismes comparables à ceux des circuits par défauts.

Ces karts et ces circuits ainsi que ceux disponibles par défaut sont réalisés sous le logiciel libre de modélisation et de rendu 3D Blender.

• Jeux vidéo libres
• TuxKart

• (en) Site officiel de SuperTuxKart
• (en) Forum officiel de SuperTuxKart
• (en) Site des extensions du jeu
• (en) Vidéo trailer de STK 1.0
• (fr) Article de Geek De France sur SuperTuxKart 0.7 (date de janvier 2011) L'article présente par la même occasion une interview de deux contributeurs du projet.