Sophie de Castellane
Sophie de Castellane, marquise de Contades, puis comtesse de Beaulaincourt de Marles, est une femme de lettres et salonnière française, née le et morte le [1].
Naissance | Paris 8e |
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Décès | Paris 8e |
Nom de naissance |
Ruth Charlotte Sophie de Castellane |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Louise Cordélia Eucharis Greffulhe (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Distinction |
Prix Thérouanne (1902) |
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Biographie
Fille du maréchal de Castellane, elle épousa en premières noces (1836) Henri, marquis de Contades (1814-1858), attaché d’ambassade, député du Cantal, puis, devenue veuve, se remaria (1859) avec Victor, comte de Beaulaincourt de Marles (1820-1860), attaché militaire auprès de l’ambassade de France en Prusse.
Émile Ollivier comptait également parmi les habitués de son salon.
Elle est l'auteur d'un ouvrage sur son ancêtre Boniface-Louis-André de Castellane : Boniface-Louis-André de Castellane, 1758-1837 (Paris, Plon, 1901).
En 1902, l’Académie française lui décerne le prix Thérouanne pour le Journal du maréchal de Castellane (1804-1862).
Son petit-neveu Boni de Castellane dit d'elle : « Elle avait été fort jolie dans sa jeunesse. Amazone distinguée et courtisée, elle joignait à de l'esprit des sentiments de gentilhomme. Constamment vêtue de soie noire, avec un tablier de linon bordé de Valenciennes, elle avait une spécialité ou, pour mieux dire, une manie : elle confectionnait des fleurs artificielles devant une table où les pots de colle et la peinture verte voisinaient avec des bouquets de rose et d'œillets naturels venus chaque jour d'Acosta. De l'autre côté de cette haie bariolée, s'alignaient les gens les plus variés, depuis ceux du faubourg Saint-Germain jusqu'à l'impératrice Eugénie et la princesse Mathilde, qu'elle avait rencontrées aux Tuileries, son second mari ayant été diplomate sous l'Empire. »
D'une relation adultère avec Pierre Adolphe du Cambout[2] (1805-1873), 5e marquis de Coislin, elle eut Pierre Charles « Alain de Mérionnec »[3] ( - Hôtel des Castellane - 57, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIIe †- 12, rue de Miromesnil, Paris VIIIe).
Armoiries
Figure | Blasonnement |
De gueules, à la tour donjonnée de 3 pièces d'or, maçonnée de sable, celle du milieu plus élevée[4]. |
Annexes
Articles connexes
- Maison de Castellane.
- Boniface de Castellane, son père.
- Henri de Castellane, son frère.
- Pauline de Talleyrand-Périgord, sa belle-sœur.
- Boniface de Castellane, son grand-père.
- Marie de Castellane, sa nièce.
- Stanislas de Castellane, son petit-neveu.
- Jean de Castellane, son petit-neveu.
- Boniface de Castellane, son petit-neveu.
- Boniface de Castellane, son arrière-petit-neveu.
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
Notes et références
- Pierre Adolphe du Cambout (5 pluviôse an XIII () - Angers †- Courgivaux (Marne), 5e marquis de Coislin, ancien page de Louis XVIII, officier de cavalerie, titulaire de la médaille militaire (), marié, dont deux filles.
- Pierre Charles Alain de Mérionnec naquit le au 57, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, c'est-à -dire en l'hôtel même des Castellane. Il demeura sans nom jusqu'à ce qu'un décret impérial du l'autorisa à prendre pour patronyme Alain « de Mérionnec ». Il mourut chez sa mère, au 12, rue de Miromesnil à Paris, le . Au moment de sa naissance, Sophie de Castellane était mariée depuis 1836 à Henri de Contades.
La terre de « Merionec » est entrée dans la maison du Cambout par le mariage de René du Cambout ( †mars 1577), seigneur du Cambout, du Chef-de-Bois et de Blais, avec Françoise Baye, dame héritière de Mérionnec et de Coislin, fille de François Baye, seigneur de Merionec (à Guérande : cf. Pays de la Loire : manoir de Mérionnec).- Source
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Castellane, , p. 199.
- Revue historique de la noblesse, vol. 4, (lire en ligne)