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Simoun (torpilleur)

Le Simoun est un torpilleur de la classe Bourrasque construit pour la marine française dans les années 1920.

Simoun
illustration de Simoun (torpilleur)
L'Ouragan, sister-ship du Simoun.

Type Torpilleur
Classe Bourrasque
Histoire
A servi dans Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
Constructeur Chantiers de Penhoët
Chantier naval Saint-Nazaire (Pays de la Loire)
Commandé
Quille posée
Lancement
Mise en service
Commission
Statut DĂ©moli en 1950
Équipage
Équipage 9 officiers, 153 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 105,6 m
MaĂ®tre-bau 9,7 m
Tirant d'eau 3,5 m
DĂ©placement 1 320 t
Ă€ pleine charge 1 825 t
Propulsion 2 × hélices
3 × chaudières Du Temple
2 Ă— turbine Ă  vapeur
Puissance 31 000 ch
Vitesse 33 nœuds (61 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 Ă— 1 canons de 130 mm
1 Ă— 1 canon de 75 mm AA
2 Ă— 3 TLT de 550 mm
2 Ă— rampes pour 16 Ă— charges sous-marines
Rayon d'action 3 000 milles marins (5 556 km) Ă  15 nĹ“uds (28 km/h)
Pavillon France

Conception et description

Les navires de la classe Bourrasque avaient une longueur totale de 105,6 m, un maĂ®tre-bau de 9,7 m et un tirant d'eau de 3,5 m. Les navires dĂ©plaçaient 1 320 t Ă  charge standard et 1 825 t Ă  pleine charge. Ils Ă©taient propulsĂ©s par deux turbines Ă  vapeur Ă  engrenages, chacune entraĂ®nant un arbre d'hĂ©lice, utilisant la vapeur fournie par trois chaudière Ă  trois tambours Du Temple. Les turbines d'une puissance de 31 000 ch, le propulsait Ă  33 nĹ“uds (61 km/h) tout en transportant une quantitĂ© suffisante de mazout pour une autonomie de 3 000 milles marins (5 556 km) Ă  15 nĹ“uds (28 km/h)[1].

L'armement principal se composait de quatre canons de 130 mm modèle 1919 en affĂ»t simple, une tourelle superposĂ©e Ă  l'avant et Ă  l'arrière de la superstructure. Leur armement anti-aĂ©rien se composait d'un seul canon de 75 mm modèle 1924. Ils Ă©taient Ă©galement Ă©quipĂ©s de deux tubes lance-torpilles triples de 550 mm, une double rampe de grenades anti-sous-marine intĂ©grĂ©e dans la poupe ; ceux-ci abritaient un total de seize charges de 200 kg[1].

Historique

Mis sur cale le aux chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire, le Simoun est mis à flot le et entre en service en avril 1926.

Le , le Simoun est affecté à la 1re division de torpilleurs (DT), puis deux ans plus tard à la 5e DT. Il entre en grand carénage du au . Il est ensuite affecté au Maroc à partir de 1935. Le , il rejoint la 3e DT.

Le , pendant la Seconde Guerre mondiale, le Simoun grenade et coule le sous-marin allemand U-54[2] - [3].

Affecté ensuite tour à tour à la 5e puis à la 6e DT, il participe aux combats de Casablanca contre les alliés au cours de l’opération Torch. Au cours de ces combats fratricides, il perdra de nombreux hommes d’équipage mais aura la chance de s’en sortir contrairement à beaucoup de ses sisters-ships[2].

En novembre 1942, le Simoun rallie les forces alliées et participe à leurs côtés aux combats de libération du pays, notamment au débarquement de Provence. En mars 1945, il sera en carénage à Casablanca avant d’être sorti des bâtiments de la flotte en octobre 1947 où il est désarmé à Cherbourg[3], puis démoli en février 1950[2].

Notes et références

  1. Jordan & Moulin, p. 41
  2. « Simoun », sur memorial-national-des-marins.fr (consulté le )
  3. « Torpilleur Simoun - Présentation / Description », sur www.alabordache.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946, Greenwich, UK, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-146-7)
  • John Jordan et Jean Moulin, French Destroyers: Torpilleurs d'Escadre & Contre-Torpilleurs 1922–1956, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-84832-198-4)
  • JĂĽrgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Third Revised, (ISBN 1-59114-119-2)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)
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