Liste des torpilleurs français
Cette liste présente les différentes classes de torpilleurs ayant été en service dans la Marine française.
Croiseur-torpilleurs
- Classe Condor, 4 unités, 1885-1920
- Classe Wattignies, 2 unités, 1893-1922
Aviso-torpilleurs
- Classe Bombe, 8 unités (1885-1886)
- Classe Lévrier, 2 unités (1891)
- Classe D'Iberville, 3 unités (1894-1895)
- Classe Dunois, 2 unités (1897-1898)
Torpilleurs numérotés
Les torpilleurs numérotés sont des petits navires correspondants aux idées de la Jeune École[1], et capables, selon cette doctrine, de lutter efficacement contre une marine qui entreprendrait un blocus maritime des côtes françaises comme pendant la Révolution et l'Empire. 369 d'entre eux furent construits, entre 1876 et 1904[1].
Ils sont aussi appelés torpilleurs « de défense des côtes » ou « de défense mobile »[1].
- Torpilleurs 1876
- Torpilleurs Thornycroft 1877
- Torpilleurs type 27 m Normand
Dommages de guerre
Il s'agit de navires attribués à la France après le premier conflit mondial. Les navires proviennent de la marine allemande et de la marine austro-hongroise[2]. Ils reçurent les noms de marins morts au combat[2].
Note : ces torpilleurs sont parfois désignés comme contre-torpilleurs
Torpilleurs de haute mer
À compter de 1884, des torpilleurs de plus grande taille sont construits[2]. Mais leur faible rayon d'action et leur taille toujours insuffisante les feront rapidement déclasser[2]. Sept séries seront construites[2].
Torpilleurs d'escadre
À l'orée du XXe siècle, apparaissent les torpilleurs d'escadre[2].
- Classe Spahi, 1906, 13 unités
- Classe Bouclier, 1908, 21 unités
- Classe Aventurier, 1914, 4 unités
- Classe Arabe, 1917, 12 unités[note 1]
Entre les deux guerres, les classes suivantes sont construites[2].
- Classe Bourrasque, 1923, 12 unités
- Classe L'Adroit, 1925, 14 unités
- Classe Hardi, 1936, 12 unités[note 2]
- Classe Le Fier, 1940 14 unités. Mais aucune n'a été achevée.
Bien que prévus comme escorteurs, les navires suivants reçoivent l'appellation « torpilleurs légers » dès leur mise en service.
- Classe La Melpomène, 1933, 12 unités
En 1946, la France reçut 5 torpilleurs allemands et 4 italiens deux ans plus tard. Seuls 2 sont réarmés[3].
- L'Alsacien
- Le Lorrain
Notes et références
Notes
- Initialement construits au Japon.
- Mais seulement 5 construits en 1940.
Références
- Vergé-Franceschi 2002, p. 1047.
- Vergé-Franceschi 2002, p. 1048.
- Vergé-Franceschi 2002, p. 1049.
Bibliographie
- (en) Jean Labayle-Couhat, French Warships of World War I, Ian Allan, (ISBN 978-0-7110-0445-0)
- (en) Henri Le Masson, The French Navy, vol. 2, Londres, MacDonald & Co. (Publishers) Ltd., coll. « Navies of the Second World War », (ISBN 978-0-356-02384-7)
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
- (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
- Michel Vergé-Franceschi, Dictionnaire d'histoire maritime, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 978-2-221-91285-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Ivan Gogin, « French Navy : TORPEDO SHIPS », sur navypedia.org,
- « Histoire : La flotte française en 1939 », Mer et Marine,‎ (lire en ligne)