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Siège de Nice (1705-1706)

Le siège de Nice de 1705-1706 se déroula du au entre les armées de Louis XIV et de Victor-Amédée II de Savoie, pendant la guerre de Succession d'Espagne

Siège de Nice (1705 - 1706)
Informations générales
Date Du
au
Lieu Nice
Issue Victoire française
Commandants
Louis d'Aubusson
Jacques Fitz-James de Berwick
• marquis de Caraglio[1]

Guerre de Succession d'Espagne

Batailles

Campagnes de Flandre et du Rhin

Campagnes d'Italie

Campagnes d'Espagne et de Portugal

Campagnes de Hongrie

  • Saint-Gotthard (1703) (en)
  • Biskupice (1704) (en)
  • Smolenice (1704) (en)
  • Koroncó (1704) (en)
  • Zsibó (1705) (en)
  • Saint-Gotthard (1705) (en)
  • Trenčín (1708) (en)

Antilles et Amérique du sud

Coordonnées 43° 41′ 45″ nord, 7° 16′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Siège de Nice (1705 - 1706)
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Siège de Nice (1705 - 1706)
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Siège de Nice (1705 - 1706)

Préparatifs

Dès , les troupes françaises se massent sur la rive occidentale du Var, annonçant ainsi la préparation d’une invasion[2]. Cependant, on ne prépare pas le siège côté niçois : à la fin de l’année, des réserves de poudre sont envoyées dans le Piémont[2].

Déroulement

Le les armées du roi de France commandées par le duc de La Feuillade, traversent le Var qui marque la frontière entre les deux pays, et mettent le siège devant Villefranche. Le la ville est prise, mais la citadelle résiste toujours.

Les troupes françaises continuant leur progression, mettent le siège devant les imposants bastions et tours de la ville de Nice, place forte et débouché en Méditerranée des États de Savoie.
Menant de front les sièges des citadelles de Villefranche, de Saint-Hospice et du Mont-Alban[3], le , les tranchées également sont ouvertes devant Nice.
Après quelques semaines de siège, la ville se rend, mais le château résiste.
Comme une acropole, la citadelle et le château dominent la ville depuis un éperon rocheux ceinturé par une muraille qui devait avoir un périmètre de 2 300 m et par endroits huit mètres de hauteur. À l’intérieur de cette première ligne fortifiée, une deuxième muraille encore plus massive et haute, flanquée de tours, délimite la citadelle du château.

Cependant, l’enjeu pour le Piémont comme le roi de France se trouve dans la plaine du Pô. Une trêve est conclue pour six mois, pour permettre l’envoi de renforts dans le Piémont[2].

Le duc de Berwick est envoyé pour achever le siège[2]. Du 9 au , le château de Nice est pilonné sans répit par 60 canons et 24 mortiers[4]. Plus de 10 000 bombes et 120 000 boulets auraient été envoyés sur le Château durant le siège et il y aurait eu 700 à 800 morts et blessés[4]. Le le marquis de Caraglio[1] capitule. La démolition du château de Nice et des fortifications de la ville débute le . Le l'ensemble des fortifications est rasé « comme s’il n’avait jamais existé », selon les instructions de Louis XIV[2], faisant de Nice une ville ouverte.

Ordre de bataille

Armée française[4]
  • 6 régiments d’infanterie
  • 2 bataillons d’artilleurs
  • 1 brigade de cavaliers
  • 5 brigades de six ingénieurs militaires
  • plusieurs compagnies de mineurs
  • des milices provençales
  • des chiourmes
  • de la main d’œuvre locale

Troupes commandées par le duc de Berwick

Notes, sources et références

  1. Ignace Jean Baptiste Isnardi di Castello, marquis de Caraglio, comte de Sanfré, marquis de Lenoncourt et Balinville
  2. Jean-Loup Fontana, « Les capitulations des forts de Nice, Villefranche et Mont-Alban », Au cœur des Alpes : Utrecht, colloque organisé par le musée de Colmars, l’écomusée de la Roudoule, l’association Sabença de la Valeia, 14-16 septembre 2012. Actes à paraître en 2013
  3. « Attaques du Mont Alban 1705 »
  4. « 1705, le dernier siège de Nice » [PDF]
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