Seymour Hersh
Seymour Hersh est un journaliste américain, né le à Chicago, spécialisé dans les affaires militaires et les services secrets. Il écrit notamment pour The New Yorker et le New York Times.
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Nom de naissance |
Seymour Myron Hersh |
Surnom |
Sy Hersh[1] |
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Américaine |
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Distinctions | Liste dĂ©taillĂ©e Prix George-Polk (, , , et ) Prix Worth-Bingham (en) () Prix Pulitzer du reportage international () LennonOno Grant for Peace (en) () Prix Letelier-Moffitt des droits de l'homme (en) () Prix Orwell (en) () Preis fĂŒr die Freiheit und Zukunft der Medien (d) () Weintal Prize for Diplomatic Reporting (d) () Prix international de journalisme Manuel-VĂĄzquez-MontalbĂĄn () Sam Adams Award () |
The Killing of Osama bin Laden (d) |
Il est à l'origine de nombreuses révélations, comme le Projet Jennifer. Ses travaux sur les activités illégales de la CIA sur le sol américain entrainent la création du Church Committee par le CongrÚs.
Ses rĂ©vĂ©lations sur le massacre de Má»č Lai au ViĂȘt Nam lui valent un prix Pulitzer. Il est l'auteur de diffĂ©rents livres, notamment sur Henry Kissinger ou l'arsenal nuclĂ©aire israĂ©lien, qui ont remportĂ© plusieurs prix [2].
Seymour Hersh est en 2004 le premier journaliste américain à réveler les actes de torture à Abou Ghraib.
à partir de 2013, il est sérieusement mis en cause et sa crédibilité chute, en raison notamment d'articles sur la guerre civile syrienne, dont le contenu est remis en question par de nombreuses analyses indépendantes[3] - [4] - [5] - [6].
Biographie
Origines et Ă©tudes
Seymour Hersh est nĂ© dans une famille juive parlant le Yiddish et habitant Chicago, oĂč elle tient une petite boutique de nettoyage[7] - [8]. Il est diplĂŽmĂ© en Histoire de l'universitĂ© de Chicago[9].
CarriĂšre
Il commence sa carriÚre à Chicago en 1959[10] au City News Bureau, un service d'information locale qui fournit les journaux de la ville en couvrant l'actualité du tribunal et de la police[11] - [7], et travaille ensuite notamment pour l'agence de presse United Press International[10].
Entre 1963 et 1967, il travaille pour l'agence de presse Associated Press[9] - [11], et Ă©volue vers un poste Ă Washington[11]. Il couvre pendant six mois l'actualitĂ© du Pentagone[11] et il est promu dans une Ă©quipe d'enquĂȘteurs[9]. Il enquĂȘte pendant deux mois sur les recherches du Pentagone en matiĂšre d'armes chimiques et biologiques, se rendant auprĂšs de retraitĂ©s de l'armĂ©e â des colonels et gĂ©nĂ©raux â et enquĂȘtant via des journaux locaux pour se renseigner sur des centres de recherche. Son article, comportant 15 000 mots est rĂ©duit Ă 1 000 mots par sa direction sans qu'elle l'ait consultĂ©. Il se tourne alors vers The New Republic qui publie son enquĂȘte, oĂč il Ă©numĂšre une cinquantaine de centres Ă©tablis dans des campus Ă©tudiants. AprĂšs la publication, des manifestations Ă©tudiantes Ă©clatent. Les mĂ©dias mainstream continuant d'ignorer l'affaire, il quitte l'Associated Press, et Ă©crit un livre sur ses dĂ©couvertes[7].
En 1967, il quitte un moment le journalisme pour devenir attaché de presse du sénateur Eugene McCarthy, critique de la guerre au Vietnam, qui se présente à l'investiture démocrate en vue de la présidentielle. Hersh démissionne de la campagne aprÚs que le sénateur a décidé l'annulation d'évÚnements dans les quartiers noirs de Milwaukee par calcul électoral[7].
En 1968, il enquĂȘte sur un jeune chef de peloton de l'armĂ©e amĂ©ricaine, William Calley, ce qui le conduit Ă dĂ©voiler l'existence du Massacre de Má»č Lai, et lui vaut le Prix Pulitzer en 1970[9].
AprĂšs la sortie de son livre sur la guerre chimique et biologique, son travail est repris par le Washington Post en premiĂšre page. Le travail de Hersh indique notamment un incident datant de 1968, oĂč un test aĂ©rien d'un agent neurotoxique a provoquĂ© la mort accidentelle de 6 000 moutons d'Ă©levage. Hersh promeut le livre dans des confĂ©rences sur les campus et des librairies. Le dĂ©bat prend de l'ampleur et, en 1969, le prĂ©sident Richard Nixon annonce la fin de la production des armes chimiques et biologiques offensives[7] - [12].
En 1972, il entre au bureau de Washington du New York Times, oĂč il reste pendant sept ans[9]. Il travaille notamment sur Henry Kissinger et son implication dans le scandale du Watergate aux cĂŽtĂ©s de Richard Nixon[11]. Il quitte le journal en 1979 et devient journaliste indĂ©pendant[13].
En 1992, il rejoint l'hebdomadaire The New Yorker[9]. Il a une difficulté croissante avec David Remnick, rédacteur en chef du journal, qui aurait une proximité avec le président américain Barack Obama. David Remnick hésite à publier le rapport de Hersh contestant la version officielle de l'administration Obama sur la mort d'Oussama ben Laden en 2011, rapport qui sera finalement publié par la London Review of Books[11] en 2015[14].
Révélations notables
Massacre de Má»č Lai
En 1969, il rĂ©vĂšle le massacre de Má»č Lai au ViĂȘt Nam qui choque le monde entier. Cela lui vaudra le prix Pulitzer en 1970.
Seymour Hersh enquĂȘte Ă ses propres frais sur un soldat amĂ©ricain qui passe en cour martiale. Il parle avec le soldat une nuit entiĂšre au sujet du 16 mars 1968, jour oĂč 350 civils sont morts au Sud-Vietnam, abattus par l'armĂ©e amĂ©ricaine, soit depuis des hĂ©licoptĂšres, soit dans leurs habitations ou dans des fossĂ©s[9]. Seymour Hersh prĂ©sente initialement son enquĂȘte dans les principaux magazines, notamment Life et Look, mais elle est refusĂ©e[9] - [7]. Il se dit alors « dĂ©vastĂ© et effrayĂ© par l'Ă©tendue de l'autocensure » qu'il rencontre dans sa profession. Il donne alors son reportage Ă une petite agence de presse anti-guerre. Elle parvient Ă le vendre Ă des dizaines de journaux amĂ©ricains pour la somme de 100$, mais l'histoire n'a toujours pas l'impact espĂ©rĂ© par Hersh. Il reprend alors son enquĂȘte, et trouve un tĂ©moin dĂ©crivant le meurtre de sang-froid de femmes et enfants dans des fossĂ©s. Avec ces dĂ©tails macabres, le reportage de Hersh sort alors dans des grands journaux, et, selon The Nation, provoque une « vague d'articles sur les atrocitĂ©s amĂ©ricaines au Vietnam, Ă©rodant encore plus le soutien Ă la guerre », et lui vaut alors le prix Pulitzer, une « raretĂ© pour un journaliste indĂ©pendant »[7].
Activités illégales de la CIA sur le sol américain
Révélation en 1974 des activités de la CIA sur le territoire américain contre les mouvements pacifiques et autres opposants sous le couvert de contre-espionnage, ce qui forcera à la démission James Angleton, le chef du contre-espionnage de la CIA.
Projet Jennifer
Il contribue notablement, avec Jack Anderson, aux révélations sur le projet Jennifer.
Révélations sur le département de la défense
Il est à l'origine de la révélation de l'Office of Special Plans ou OSP du département de la Défense américain dans l'article Selective Intelligence[15].
Investigations contestées
Mort de ben Laden
En , il affirme que le gouvernement amĂ©ricain a menti sur le raid qui a abouti Ă lâĂ©limination d'Oussama ben Laden le [16]. En 2015, aprĂšs enquĂȘte, il publie un long article Ă ce sujet dans la London Review of Books[17]. La version que prĂ©sente Hersh des Ă©vĂšnements est « violemment contestĂ©e de toutes parts »[18], ses dĂ©tracteurs lui reprochant de ne pas s'appuyer sur des preuves et de ne pas avoir Ă©tabli la fiabilitĂ© de ses deux uniques sources[18] - [19].
L'assaut donné le ne se serait pas du tout déroulé comme le scénario officiel. Les forces spéciales américaines seraient entrées dans la villa occupée par ben Laden sans faire face à une résistance et ils auraient tué Ben Laden alors qu'il était trÚs faible et désarmé. La dépouille de Ben Laden n'aurait ensuite pas été jetée en mer, comme l'affirme la version officielle.
Attaque chimique de Ghouta
En , il avance que Barack Obama a menti quand celui-ci a « accusĂ© le prĂ©sident syrien Bachar el-Assad d'une attaque au gaz sarin qui a tuĂ© des centaines de civils syriens en aoĂ»t 2013 »[20] pendant l'offensive de l'armĂ©e syrienne Ă Ghouta. Le , il publie un article oĂč il affirme que le gouvernement syrien n'est pas responsable de cette attaque chimique de la Ghouta. Son article avait Ă©tĂ© commandĂ© par le New Yorker qui lâa refusĂ© car jugĂ© insuffisamment sourcĂ©, puis prĂ©sentĂ© au Washington Post, qui lâa refusĂ© aussi, pour ĂȘtre finalement publiĂ© au Royaume-Uni par la London Review of Books[21]. De nombreuses investigations ont contredit la version de Hersh[3].
Attaque au gaz de Khan Cheikhoun
Le , il publie dans le journal allemand Die Welt un article relatif Ă l'attaque au gaz de Khan Cheikhoun dans lequel il exonĂšre le rĂ©gime syrien de toute responsabilitĂ© dans l'affaire en expliquant que le bombardement syrien aurait visĂ© un bĂątiment de deux Ă©tages oĂč se serait tenu une rĂ©union de responsables de Daesh et dans les caves duquel se seraient trouvĂ© un ensemble de substances chimiques dont la combustion aurait crĂ©Ă© le nuage de gaz toxiques Ă l'origine du drame[22]. Cet article, qui Ă©tait basĂ© sur une unique source anonyme, est catĂ©goriquement dĂ©menti par un rapport conjoint de l'OIAC et de l'ONU, qui imputent l'attaque chimique au rĂ©gime syrien[21] et par des analyses d'autres journalistes[5] - [23]
Sabotage des gazoducs Nord Stream
Dans un article publiĂ© sur une plateforme de blog le 8 fĂ©vrier 2023[24] - [25], Seymour Hersh affirme que les Ătats-Unis sont Ă l'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream survenu le 26 septembre 2022 en s'appuyant sur une unique source anonyme "ayant une connaissance directe de la planification opĂ©rationnelle"[26]. Selon les informations de Seymour Hersh, l'opĂ©ration de sabotage a Ă©tĂ© conduite Ă l'initiative de l'administration Biden, avec le consentement de ce dernier et la complicitĂ© de la NorvĂšge, sous couverture de BALTOPS22, exercice militaire annuel de l'OTAN qui s'est dĂ©roulĂ© en juin 2022[27]. En marge des manĆuvres maritimes et sous-marines, une Ă©quipe de plongeurs aurait installĂ© des dispositifs explosifs de type C4 directement sur les gazoducs. Le 26 septembre 2022, soit 3 mois plus tard afin d'Ă©viter les soupçons, un avion Boeing P8 de la Marine NorvĂ©gienne aurait larguĂ© sur zone des bouĂ©es sonars en qualitĂ© de dĂ©tonateurs, dĂ©clenchant les explosions destructrices des gazoducs[28].
Autobiographie
Le quotidien The New York Times rapporte que la publication par Seymour Hersh de son autobiographie, en , fait suite à son abandon du projet de livre sur l'ancien vice-président Dick Cheney, qui a nécessité quatre ans de travail et pour lequel il a amassé beaucoup de matériau. Il y a cependant renoncé, estimant que sa publication pourrait mettre en danger ses sources, et a alors proposé à son éditeur, Knopf (filiale de Penguin Random House), d'hypothéquer son pied-à -terre de Manhattan pour rembourser l'avance qu'il avait perçue. L'éditeur lui a alors suggéré d'écrire ses mémoires, ce à quoi l'écrivain s'était jusqu'ici toujours refusé, mais qu'il a fini par accepter[29].
Controverses et critiques
Accusation de financement d'Hillary Clinton
Lors d'une interview en 2007, lors de la primaire démocrate, il affirme que la position de faucon de la sénatrice Hillary Clinton sur le dossier du nucléaire iranien est explicable par le poids financier de la communauté juive américaine :
« L'argent. L'argent juif vient de New York. SĂ©rieusement, il faut cesser cette hypocrisie. Une partie importante des donateurs juifs et des leaders juifs amĂ©ricains sont alignĂ©s sur la position israĂ©lienne qui fait de l'Iran une menace existentielle. Et je pense que c'est aussi simple que ça. Quand vous venez de New York, quand vous ĂȘtes Ă©lue de New York, en pleine campagne Ă©lectorale, vous suivez cette ligne. Il n'y a aucune autre explication possible, Hillary Clinton est intelligente et le sait[30].»
Armes chimiques syriennes
Différentes affirmation de Seymour Hersh concernant la Syrie et notamment les armes chimiques ont par la suite été controversées et réfutées, y compris par l'OIAC[31] - [5] - [32].
Le journaliste Brian Whitaker lui reproche d'Ă©crire ce que les « truthers » (douteurs) sur les rĂ©seaux sociaux, veulent entendre, de mĂȘme que John Pilger et Robert Fisk. Il affirme que si Hersh a des difficultĂ©s Ă faire publier ses articles sur les attaques chimiques en Syrie, c'est parce que deux de ses articles Ă©taient sĂ©rieusement dĂ©fectueux[33]. Selon un article de L'Obs de 2015, Seymour Hersh a Ă©tĂ© accusĂ© « ces derniĂšres annĂ©es » par une partie des mĂ©dias amĂ©ricains de « dĂ©rive conspirationniste »[34].
Concernant l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, selon l'analyste Eliot Higgins l'analyse de Hersh ne repose sur aucune source identifiable et va jusqu'à contredire les versions syriennes et russes de l'incident. En outre, alors que les analyses de l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques concluent à l'utilisation de gaz sarin, il nie la présence de cette substance sur les lieux, attribuant le dégagement de gaz nocif à la présence d'un mélange de « produits chimiques, comprenant du chlore dans les organophosphates utilisés dans de nombreux engrais, qui peuvent provoquer des effets neurotoxiques comparables à ceux du gaz sarin » qui se seraient trouvés dans le bùtiment visé par la frappe aérienne syrienne[23].
Le journaliste britannique George Monbiot affirme que les arguments de Seymour Hersh ont Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ©s par l'OIAC et que celui-ci a Ă©tĂ© incapable de fournir la localisation du bĂątiment pour vĂ©rification par gĂ©olocalisation, dans une tribune intitulĂ©e « Une leçon de la Syrie : il est crucial de ne pas alimenter les thĂ©ories conspirationnistes d'extrĂȘme droite » [35] - [36].
Critiques concernant ses méthodes d'investigation en Syrie
Dans un article paru dans le journal israĂ©lien Haaretz[37], Emmanuel Sivan, professeur dâhistoire islamique Ă lâuniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem, conteste les mĂ©thodes d'investigations de Seymour Hersh, lui reprochant d'avoir Ă©crit dans un article du New Yorker que les Ătats-Unis finançaient indirectement au Liban des groupes proches d'Al-QaĂŻda, comme Fatah al-Islam via le premier ministre sunnite Fouad Siniora, sans avoir vĂ©rifiĂ© les informations de sa source.
Critiques concernant son relai de désinformation russe et syrienne
Il est Ă©galement reprochĂ© Ă Seymour Hersh de relayer lors d'une interview sur Russia Today, mĂ©dia dâĂtat russe, de la dĂ©sinformation diffusĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux par des groupes de propagande conspirationniste sur la Syrie, notamment le « mythe de la petite syrienne sauvĂ©e plusieurs fois », bien que cette intox ait Ă©tĂ© rĂ©futĂ©e depuis longtemps par l'AFP et plusieurs autres grands mĂ©dias[38] - [39].
Daniella Peled, demande pourquoi son dĂ©ni des crimes de guerre de la Syrie n'a pas mis un terme Ă sa carriĂšre et affirme que le fait que les mĂ©dias dĂ©crivent les apologĂ©tiques honteuses de Hersh comme une idiosyncrasie stupide plutĂŽt que ce quâelle est vraiment - le pire des "fake news" - est tout simplement un signe de notre Ă©chec moral total en Syrie[40].
Steve Bloomfield, rédacteur en chef adjoint du journal Prospect[41], écrit un article sur Hersh intitulé « L'étrange histoire de comment un légendaire journaliste d'investigation en est venu à se faire l'écho de la propagande d'Assad »[32].
Michael Massing (en) Ă©crit dans The Nation que « pas une fois, dans [son livre] Reporter, Hersh ne prend note de la boucherie dâAssad et des centaines de milliers de morts dont son rĂ©gime est responsable. Au lieu de cela, il observe que les affirmations factuelles dâAssad au cours de leurs entretiens sont « invariablement vĂ©rifiĂ©es ». DâaprĂšs la description de Hersh lui-mĂȘme, on a lâimpression quâAssad a dĂ©tectĂ© la vanitĂ© du journaliste et en a jouĂ© intelligemment en lui montrant sollicitude et respect. Lâattitude crĂ©dule de Hersh Ă lâĂ©gard du dirigeant syrien rappelle la dĂ©fĂ©rence de ses anciens collĂšgues envers Henry Kissinger. AprĂšs avoir si longuement Ă©crit sur les dangers de l'accĂšs [Ă un haut dirigeant tel que Bachar el-Assad], Hersh semble en avoir Ă©tĂ© la proie. »[42]
Distinctions
- Il a reçu le prix international Manuel-Våzquez-Montalbån
- Il a reçu le prix Pulitzer pour ses rĂ©vĂ©lations sur le massacre de Má»č Lai.
- Il a recu cinq prix George-Polk entre 1969 et 2004[43].
- Il a recu le National Book Critics Circle Award pour sa biographie non-autorisée de Henry Kissinger
- Il a recu le National Magazine Award en 2003 pour une série d'articles dans le New Yorker.
Livres
Ouvrages originaux en anglais
- Chemical and Biological Warfare: America's Hidden Arsenal, New York, Bobbs-Merrill, 1968
- My Lai 4: A Report on the Massacre and Its Aftermath, Random House, 1970, (ISBN 0-394-43737-3).
- Cover-up: the Army's secret investigation of the massacre at My Lai 4, New York, Random House, 1972
- (en) Seymour M. Hersh, The Price of Power : Kissinger in the Nixon White House, New York, N.Y., Summit Books, , 698 p. (ISBN 0-671-44760-2)
- Seymour M. Hersh, âThe Target Is Destroyedâ : What Really Happened to Flight 007 and What America Knew About It, New York, Random House, , 282 p. (ISBN 0-394-54261-4 et 978-0-394-54261-4)
- The Samson Option: Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy, Random House, 1991, (ISBN 0-394-57006-5)
- The Dark Side of Camelot, Little, Brown & Company, 1997, (ISBN 0-316-36067-8)
- Against All Enemies: Gulf War Syndrome: The War Between America's Ailing Veterans and Their Government, Ballantine Books, 1998
- Chain of Command: The Road from 9/11 to Abu Ghraib, HarperCollins, 2004, (ISBN 0-06-019591-6)
- (en) Seymour M. Hersh, Reporter : A Memoir, New York, Knopf, , 355-[24], 25 cm (ISBN 978-0-307-26395-7)
Ouvrages en français
- Le massacre de Song My : La guerre du Vietnam et la conscience américaine [« My Lai 4: A Report on the Massacre and Its Aftermath »], Gallimard, coll. « Témoins », (ISBN 978-2-07-027090-3)
- Opération Samson : comment Israël a acquis la bombe atomique [« The Samson Option: Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy »], Olivier Orban,
- La Face cachée du clan Kennedy [« The Dark Side of Camelot »], L'Archipel, (ISBN 978-2-84187-141-4)
- Permission de tuer : Les nouveaux services secrets, Les EmpĂȘcheurs de penser en rond, , 150 p. (ISBN 978-2-84671-106-7) Ce livre regroupe la traduction de trois articles de The New Yorker Ă©crits par Hersh :
- Manhunt : The Bush Administration's new strategy in the war against terrorism, sur les Ă©liminations de membres d'Al-QaĂŻda (The New Yorker du 23 et );
- Selective Intelligence : Donald Rumsfeld has his own special sources. Are they reliable? sur l'OSP ( [lire en ligne]); et
- Moving Targets : Will the counter-insurgency plan in Iraq repeat the mistakes of Vietnam? sur les tentatives du renseignement US pour éliminer la résistance irakienne et le lancement de la Task Force 121 (
Notes et références
- (en) Youssef El-Gingihy, « Legendary journalist Seymour Hersh on novichok, Russian links to Donald Trump and 9/11 », sur Independent.co.uk, (consultĂ© le ).« Sy Hersh â as he is affectionately known by those close to him â was once described by the Financial Times as âthe last great American reporterâ. »
- Craig Chamberlain, « Seymour Hersh of The New Yorker to receive lifetime achievement award », sur Illinois New Bureau,
- (en) Ryan Goodman, « Dissecting Seymour Hershâs Account of the Sarin Attacks on Ghouta », Justsecurity.org,â (lire en ligne)
- (en) STEPHEN R. SHALOM, « The Chemical Attack at Khan Sheikhoun », sur Jacobin.com, (consulté le )
- (en-US) « Will Get Fooled Again â Seymour Hersh, Die Welt et lâattaque chimique de Khan Cheikhoun - bellingcat », bellingcat,â (lire en ligne, consultĂ© le )
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- (en-US) Michael Kugelman, « 3 Reasons to Be Skeptical of Seymour Hershâs Account of the Bin Laden Raid », sur WSJ, (consultĂ© le )
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- The many problems with Seymour Hersh's Osama bin Laden conspiracy theory, Max Fisher, Vox, 11 mai 2015
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- "Un journaliste d'investigation américain accuse les Etats-Unis d'avoir saboté les gazoducs Nord Stream 1 et 2", La Tribune avec l'AFP, 9 février 2023.
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- « Comment on fabrique l'info sur le Moyen-Orient », Courrier international,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Seymour Hersh relaie lâintox de la petite Syrienne qui aurait Ă©tĂ© sauvĂ©e plusieurs fois | Conspiracy Watch », sur www.conspiracywatch.info (consultĂ© le )
- « Non, cette fillette syrienne nâest ni une figurante mise en scĂšne ni une rescapĂ©e de plusieurs attaques », Factuel,â (lire en ligne, consultĂ© le )
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