Serrières (Saône-et-Loire)
Serrières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Serrières | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Noël Bernard 2020-2026 |
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Code postal | 71960 | ||||
Code commune | 71518 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
271 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 47″ nord, 4° 40′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 285 m Max. 702 m |
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Superficie | 9,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Chapelle-de-Guinchay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
À la croisée du Mâconnais, du Charolais et du Beaujolais, Serrières comporte des cultures variées mêlant vignobles et prairies agricoles, ainsi que des forêts. Le relief est vallonné, la commune est considérée administrativement comme zone de montagne, elle est limitrophe du département du Rhône. Le versant nord-est du signal de la Mère Boitier, qui culmine sur la commune voisine de Tramayes, se situe à Serrières où l'altitude monte jusqu'à 702 m ; il est le point culminant des monts du Mâconnais. La commune est traversée par la rivière de la Petite Grosne, autrefois réputée pour ses écrevisses.
Communes limitrophes
Saint-Point | Pierreclos | Bussières | ||
Tramayes | N | Vergisson | ||
O Serrières E | ||||
S | ||||
Cenves (Rhône) |
Urbanisme
Typologie
Serrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,6 %), prairies (22,3 %), cultures permanentes (10,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Possessions seigneuriales :
1400~ seigneurie d'Amédée de Bletterans chevalier et seigneur de Viry (Haute-Savoie) mort en Angleterre.
Noblet d'Anglure.
De la famille Donguy par acquisition de Edme Seyvert, du .
Reprise de fief et dénombrement, du , de la seigneurie d'Anglure, par messire Bernard de Noblet, chevalier, comte de Chénelette, seigneur de Montgesson, Esserteaux, Serrières et Milly, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, en qualité de mari de dame Jeanne Donguy d'Origny fille de Jean, seigneur d'Anglure, de Mussy, de Bussières, de Boisset, d'Esserteaux, de Serrières et de Milly, qualifié vicomte de Mably, écuyer ordinaire du roi, et de Marie-Anne de Trelon mariée le avec le marquis de Noblet d'Anglure[8].
Des Salornay, des Bullion.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 271 habitants[Note 3], en diminution de 4,91 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Cultes
Serrières appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Hameaux typiques du Mâconnais (les Guerins, les Monterrains, …) comportant des maisons en pierre datant des XVIIe et XVIIIe siècles.
- Puits anciens.
- Vestige du château de Serrières, il ne reste actuellement qu'une tour, ancienne maison forte citée en 1417-1418, était tenue à l'époque par le parti de Charles VI allié aux Bourguignons, contre le Roi. Réparation du pont levis en 1664[13].
- Église placée sous le vocable de Saint-Jacques-le-Majeur.
Personnalités liées à la commune
- François Bruys, qui s'est fait connaître par plusieurs ouvrages et surtout par son Histoire des Papes, imprimée à La Haye (1732-1734), est né à Serrières le et mort à Dijon le [14]. Il est connu sous le pseudonyme de « Chevalier de Plant-Amour »[15].
- Jean Combier (1891-1968) est un photographe et un éditeur de cartes postales français né à Serrières[16].
Héraldique
Blason | D'or au chevron d'azur accompagné, en chef, de deux trèfles de sinople et, e, pointe, d'une écrevisse de gueules posée en pal. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « La famille DONGUY », sur Site consacré à la généalogie et à l'histoire du Brionnais et autres lieux..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Centre de Castellologie de Bourgogne ».
- BRUNEAU, Les vins du Beaujolais du Maconnais et Chalonnais.Edition 1893, Dijon, Librairie H.Armand, , page 266.
- [Ce dictionnaire est mis à disposition du public avec l'aimable autorisation de la Voltaire Foundation] « BRUNEAU », sur Dictionnaire des journalistes (1600-1789).
- Jean-François Bazin, Le Crémant de Bourgogne : Deux siècles d'effervescence, Dunod, , 240 p. (ISBN 978-2-10-073941-7, lire en ligne), p. 50.