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Serres (Hautes-Alpes)

Serres est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015.

Serres
Serres (Hautes-Alpes)
Vue de Serres.
Blason de Serres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Fabrice Froment
2020-2026
Code postal 05700
Code commune 05166
Démographie
Gentilé Serrois
Population
municipale
1 292 hab. (2020 en augmentation de 3,19 % par rapport à 2014)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 46″ nord, 5° 42′ 56″ est
Altitude Min. 633 m
Max. 1 431 m
Superficie 18,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Serres
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Serres
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Serres
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Serres
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Serres

    Avec Callac (Côtes-d'Armor), Èze (Alpes-Maritimes), Laval (Mayenne), Noyon (Oise), Sarras (Ardèche), Savas (Ardèche), Senones (Vosges) et Sées (Orne), Serres est une des rares communes françaises à porter un nom palindrome.

    Ses habitants sont appelés les Serrois.

    Le nom en provençal est Serro[1].

    Géographie

    Serres est située dans le pays du Buëch, à 662 m d'altitude, dans une cluse où passe le Buëch, quelques kilomètres en aval du confluent entre le Buëch et le Petit Buëch. La ville doit son nom à sa position à l'extrémité du crête rocheuse - un « serre ». Elle se trouve à l'aval d'une cluse franchie par le Buëch[2]

    Serres est traversée par deux axes routiers importants :

    La commune est dotée d'une gare ferroviaire sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) desservie par les TER de la relation Marseille - Briançon.

    Urbanisme

    Typologie

    Serres est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), terres arables (6,6 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 2] (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Castrum Cerredum dès 988 dans les archives de l'abbaye de Cluny, Serrum au XIIe siècle, sous sa forme occitane Serre en 1173 dans les archives de la chartreuse de Durbon, sous les formes Cerrum en 1278, castrum de Serris en 1298, de Serro en 1398, castrum Serri en 1476, Serres en 1512[10].

    Serres : de l'occitan serre « mamelon peu élevé, croupe de collines, collines souvent de forme allongée » séparant deux vallées parallèles. La morphologie des lieux est assez significative.
    Provenant d'un terme pré-indo-européen ou au moins prélatin serre/serra « montagne allongée , crête en dos d'âne ».

    Histoire

    Les fouilles archéologiques ont montré l'occupation ancienne du lieu par les Ligures.

    Le testament du patrice Abbon daté de 739 mentionne pour la première fois le castrum sur la Pignolette qui est l'origine de la ville. En 988, le clerc Richaud de Saint-André-de-Rosans donne à l'abbaye de Cluny tous les territoires et le lieu fortifié de Serredum (Serres). La ville va donner son nom à tout le pays environnant, le Serrois.

    Au Moyen Âge, la ville devient la plus importante de la vallée et un château est construit sur le rocher de la Pignolette qui la domine. L'église paroissiale est construite au XIIe siècle. Elle est dédiée à saint Arey, évêque de Gap.

    Des immunités sont accordées en 1285 à tout homme habitant Serres et son fort par Bertrand de Mévouillon, seigneur de Serres et de Mison, fils de Pierre de Mison et de demoiselle Galburge. Tout étranger établi à Serres depuis un an et un jour pouvait jouir des mêmes droits que les habitants de Serres.

    En 1298 la seigneurie de Serres est achetée par le dauphin de Viennois. Le dauphin Jean II accorde des privilèges aux juifs et aux Lombards. Le dauphin de Viennois transfère le chef-lieu du bailliage de Gapençais d'Upaix à Serres où il est resté jusqu'en 1512.

    La ville se développe au XIVe siècle. Le pape Clément V s'installe à Avignon en 1309. Se trouvant sur une route reliant Avignon aux villes du nord de l'Italie, la présence des papes en Avignon va entraîner un accroissement du trafic. Serres voit alors le passage de nombreux voyageurs. Des marchands et des changeurs s'installent à Serres, lombards et juifs pour la plupart. Ces derniers se sont installés vers 1315 dans le quartier de Bourg-Reynaud dont on voit encore les hautes façades des maisons. On peut encore voir un tombeau du XIVe siècle sur lequel est inscrit en hébreu « Rabbi Joseph, fils de Rabbi Natanel d'heureuse mémoire ».

    En 1337, le dauphin Humbert II crée un entrepôt pour le sel venant de Provence et qui était distribué dans le Haut Dauphiné et dans le nord de l'Italie. Il fait venir du nord de l'Italie, vers 1340, Asturgone Massipi, pour diriger les travaux sur la façade de l'église et l'agrandissement du château.

    Le , le dauphin Humbert II fit à Lyon le « transport » du Dauphiné, à Charles de Normandie futur Charles V, petit-fils du roi de France, Philippe VI.

    La ville continue à se développer jusqu'au XVIe siècle et de nouveaux remparts sont construits au XVe siècle dont il subsiste la porte Saint-Claude, entrée principale de la ville à l'est, et la porte Sainte-Catherine, à l'ouest. D'autres restes des anciennes portes subsistent, la porte d'Eyguière au Bourg-Reynaud, la porte de Guire dans la rue principale, et la porte de Farine à l'Auche, la tour de Molend et des vestiges des remparts.

    • Ancienne porte Saint-Claude, ancienne entrée est de la ville.
      Ancienne porte Saint-Claude, ancienne entrée est de la ville.
    • Reste du portail de Guire, ancienne entrée est de la ville.
      Reste du portail de Guire, ancienne entrée est de la ville.
    • Accès de la place des Mounines à partir de la place de l'Auche.
      Accès de la place des Mounines à partir de la place de l'Auche.
    • Rue avec passage voûtée.
      Rue avec passage voûtée.
    • Porte de l'ancienne maison curiale (1383).
      Porte de l'ancienne maison curiale (1383).
    • Tour de l'Horloge. La cloche vient de la chartreuse de Durbon fondée en 1116 à Saint-Julien-en-Beauchêne et fermée en 1791.
      Tour de l'Horloge. La cloche vient de la chartreuse de Durbon fondée en 1116 à Saint-Julien-en-Beauchêne et fermée en 1791.

    Les protestants construisent en 1565 un temple au quartier de l'Auche. Plusieurs synodes protestants vont s'y tenir, dont celui du .

    Durant les guerres de religion, le capitaine huguenot Montbrun met le siège devant la ville le , qui capitule après la bataille de La Bâtie-Montsaléon ().

    François de Bonne, né en 1543 aux Diguières, à Saint-Bonnet-en-Champsaur, achète la seigneurie de Serres en 1576. En 1581, Lesdiguières est nommé chef des armées protestantes de la province du Dauphiné par le prince de Condé. On attribue à Lesdiguières la construction d'une maison de style Renaissance sur la rue principale. Serres est une place forte protestante reconnue par l'édit de paix de Grenoble signé en 1581 par le duc de Mayenne, confirmé par l'édit de Nantes, en 1598. À côté de la mairie se trouvent les voûtes du XVIe siècle, anciennes écuries et fonderie du duc de Lesdiguières. En 1599, le gouverneur de la ville est Louis Disdier, seigneur d' Allons (1535-1593)

    En 1610, le comte Gaspard de Perrinet fait construire la façade de son hôtel sur la rue principale dont il subsiste la porte de style Renaissance. Les vantaux en noyer ont été sculptés par Daniel Guillebaud. Le bâtiment, aujourd'hui hôtel de ville de Serres, est classé Monument historique.

    Le château de Serres est détruit en 1633 sur ordre du cardinal de Richelieu.

    La promulgation de l'édit de Fontainebleau, en 1685, entraîne le départ de nombreux protestants de Serres, de la communauté des « vaudois » qui vont s'installer en Suisse, en Allemagne (où ils vont fonder le village de Serres Wiernsheim) et aux Pays-Bas.

    La chapelle Bon Secours est construite en 1730 à l'emplacement de l'ancienne citadelle ruinée.

    À partir de 1783, on entreprend de construire des digues le long du Buëch permettant de récupérer des terrains constructibles le long de la rivière.

    En 1792, Serres devient le chef-lieu de canton. Les noms de lieux rappelant l'ancien régime sont changés. L'église Saint-Arey devient le temple de la Raison.

    Serres au XIXe siècle.

    En 1805 débute la construction de la route entre Serres et le col de la Saulce (877 m) sur la D994 reliant les vallées du Buëch et de l'Eygues et conduisant par Nyons à la vallée du Rhône, et du pont du Moulin dans les gorges de la Blème.

    La tour de l'Horloge est terminée en 1857. À la même date a été réalisée la placette de la Fontaine avec le lavoir abreuvoir, à côté du bâtiment de la mairie, rue Varafrain.

    Le sont inaugurés le tronçon Veynes-Sisteron de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) et la gare de Serres. L'arrivée du train va entraîner une évolution les activités de la ville, en particulier du monde agricole amenant à une baisse de la population. De nombreuses activités existent à Serres au XIXe siècle, comme tisserands, chapeliers. Il y a une usine de pâte à papier, des fours à chaux, des magnaneries, une tannerie et un moulin. Elles vont disparaître au XXe siècle.

    Les écoles du quartier Sainte-Catherine sont ouvertes en 1880. On peut y voir une méridienne réalisée en 1882, inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Le pont sur le Buëch est reconstruit en fer en 1895. On construit le barrage de Mizger en 1900 qui a été démoli en 1927.

    Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, il n'y a plus que 945 habitants à Serres. L'action du maire Auguste Gros (1873-1960), qui a été aussi président du Conseil général, va permettre le développement de la ville qui comptait plus de 1 200 habitants au . Un nouveau pont sur le Buëch est construit en 1973.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 2014 Michel Roy UMP Conseiller général (1992-2015)
    avril 2014 mai 2020 Bernard Mathieu[11] Retraité de la fonction publique
    mai 2020 En cours Fabrice Froment[11] - [12] Technicien

    Intercommunalité

    Serres fait partie :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 1 292 habitants[Note 3], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2014 (Hautes-Alpes : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2009991 2491 0811 1551 1431 0881 1221 130
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0181 0251 1011 1431 1471 1691 2071 2061 202
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2441 1261 2011 045952965941869887
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0311 2561 2831 2001 1061 2041 3091 2581 293
    2020 - - - - - - - -
    1 292--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs associations très actives dans le village développent une offre culturelle diversifiée de qualité allant de la mise en valeur d'un patrimoine exceptionnel à l'art contemporain, en passant par un festival de jazz dont la notoriété dépasse largement la région.

    • Les Amis de Serres qui a pour but de favoriser les activités touristiques, sauvegarder le riche patrimoine architectural historique, préserver l'environnement et le cadre de vie de Serres. L’association organise diverses manifestations, entre autres Serres à la lumière du passé avec la présence d'artisans d'art (luthiers, ferronniers, tapissiers, brodeuses…), d'artistes (musique, chants, danses…) et la reconstitution de boutiques anciennes.
    • Serres Lez'Arts, association des artistes plasticiens serrois, qui organise, entre autres, des expositions d'art contemporain, notamment les journées portes ouvertes. Environ 25 artistes exposent pendant trois jours fin septembre un total de plus de 300 œuvres d'art contemporain, peintures, sculptures, installations…
    • Blue Buëch, qui organise depuis 2003 le Festival de Jazz de Serres chaque été, pendant environ une semaine, fin juillet. Toutes les formes de jazz sont représentées, classique et standard, manouche, vocal, blues, etc. avec pour constante la qualité de la programmation, largement reconnue. L'association organise également en cours d'année, avec d'autres associations comme Musique au Cœur des Baronnies, des concerts sur le thème Jazz et Classique.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    À Serres, l'arbre de la Liberté en 1875 était un peuplier autour duquel on dansait en chantant :

    « Le peuplier peut plier. Le peuple lié ne peut pas plier[17]. »

    Monuments historiques
    • Église Saint-Arey, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1872[18].
    • Maison de Lesdiguières, classée monument historique en 2000[19].
    • Hôtel de ville, classé monument historique en 1927[20].
    • Méridienne de l'école primaire située au 1 rue du Portail, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1996[21].
    • Maison de Lesdiguières.
      Maison de Lesdiguières.
    • Église Saint-Arey : façade sur rue avec enfeus.
      Église Saint-Arey : façade sur rue avec enfeus.
    • Église Saint-Arey : nef.
      Église Saint-Arey : nef.
    • Portail de l'hôtel de ville.
      Portail de l'hôtel de ville.
    • Hôtel de ville : vantaux en noyer du portail réalisé en 1610.
      Hôtel de ville : vantaux en noyer du portail réalisé en 1610.

    Personnalités liées à la commune

    • François de Bonne de Lesdiguières (1543-1626) a acheté la seigneurie de Serres.
    • Pierre-Alexandre-Antoine Nicolas de Meissas (1765-1840), né et mort à Serres, député des Hautes-Alpes au Conseil des Cinq-Cents, sous-préfet d'Embrun, chirurgien-major militaire. Il a notamment soigné Napoléon Bonaparte.
    • Alexandre Corréard (1788-1857) est né à Serres.
    • Jules Itier (1802-1877) enterré à Serres (famille originaire de Serres).
    • Antoine Chevandier (1822-1893), député et sénateur de la Drôme, né à Serres.
    • La famille Beau[22] : La famille Beau trouve ses origines à Nyons et à Serres.
      • Guillaume Beau, négociant en grains à Serres, se marie avec Dorothée Augier.
      • De ce mariage naît à Serres, le , un dernier garçon, Alexandre Beau. À 18 ans, il part à Saint-Domingue pour gérer les propriétés familiales. La révolte des Noirs en 1791 le force à quitter l'île et à revenir à Marseille. Il est de retour à Serres en pleine Révolution où il devient commandant de la Garde Civile de sa ville, puis s'engage dans l'armée. En 1803, il est à Digne contrôleur des Contributions Directes. Poète à ses heures, il publie des poèmes en 1804. Il se marie en 1806 avec Lucrèce Thérèse Henriette Jacques de Rochas, appartenant à une vieille famille dignoise. Il devient conseiller municipal. Au moment du retour de Napoléon Ier de l'île d'Elbe, il a été un actif soutien à la reconnaissance de l'empereur à Digne par les autorités locales. La chute de l'empereur et le retour de Louis XVIII va le chasser provisoirement de ses fonctions qu'il ne retrouve qu'en 1824. En 1842 il devient le premier caissier de la nouvelle Caisse d'Épargne de Digne. Il meurt en 1861.
      • Alphonse Eugène Beau (1815-1893), dit Beau de Rochas, fils du précédent, est né à Digne le et mort à Vincennes le . Il est l'inventeur du moteur à quatre temps et du moteur à réaction.

    Héraldique

    Serres
    Blason de Serres Blason
    D'hermine au chef d'or chargé de quatre pals de gueules.
    Détails
    Au-dessus du blason, les armes de la ville ont trois tours en couronne représentant le bailliage et ses trois autorités : financière, judiciaire et administrative. Sur le blason, les rayures or et rouge sont l'emblème des princes d'Orange. Les queues d'hermine sont le symbole de la justice que représentait la famille de Mévouillon.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sang et Or, Rémi Venture, p. 114, Observatoire de la langue et de la culture provençales, 2014
    2. GEO-ALP, un atlas géologique des Alpes françaises : Diois - Serres, Sigottier
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 174 - (ISBN 2600028838).
    11. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Jean Imbert, Histoire de Serres et des Serrois, Cahiers de l'Alpe, .
    18. « Église », notice no PA00080625, base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. « Maison de Lesdiguières », notice no PA00080627, base Mérimée, ministère français de la Culture
    20. « Mairie », notice no PA00080626, base Mérimée, ministère français de la Culture
    21. « École primaire », notice no PA05000005, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. D'Ubaye en Verdon - Biographies : Alphonse Eugène Beau de Rochas
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