Saupiquet (entreprise)
Saupiquet est une entreprise fondée à Nantes en 1891 et spécialisée dans les métiers de la conserve de poisson, en particulier de thon[1].
Saupiquet | |
Création | 1891 |
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Dates clés | 13-01-1921 immatriculation de la société |
Fondateurs | Arsène Saupiquet |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Courbevoie France |
Direction | Giuseppe Morici |
Activité | Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques (code 1020Z) |
Produits | thon, maquereau, sardine |
Société mère | Bolton Group |
Effectif | 348 en 2017 (8 établissements) |
SIREN | 855 802 484 |
Site web | www.saupiquet.com |
Chiffre d'affaires | 206 296 100 € en 2017 |
Résultat net | 6 103 500 € en 2017 |
Historique
Dans les années 1870, Arsène Saupiquet (1849-), originaire de Jussac, un village du Cantal, s'installe à Nantes avec sa famille afin d'occuper le poste de directeur de la nouvelle usine que le ferblantier Alfred Riom (futur maire de la ville) vient de créer. Saupiquet poursuit ainsi sa carrière dans les établissements Riom où il a débuté à l'âge de 10 ans à la suite du décès de son père[2] - [3].
En 1877, Arsène Saupiquet crée sa propre conserverie spécialisée dans la sardine, puis fonde en 1891 la société anonyme de conserves à la marque « Saupiquet ».
En 1900, la société compte déjà neuf usines en Bretagne et en Vendée. À partir de 1955, Saupiquet poursuit une longue série d'associations familiales et reprend la quasi-totalité des conserveries nantaises. Elle absorbe ainsi Teyssonneau (Bordeaux), Griffon (Cholet) et Tertrais (Nantes). En 1960, les entreprises « Arsène Saupiquet » deviennent la « Compagnie Saupiquet ». En 1989, la société cède à sa concurrente Bonduelle son activité conserve de légumes ainsi que sa filiale Cassegrain, permettant de se recentrer sur son activité principale : la conserve de poisson.
Après avoir appartenu à Paribas Affaires Industrielles (PAI), Saupiquet est racheté fin 1999 par le groupe italien Bolton Group[4], connu en France par les marques UHU, Carolin ou encore Rogé-Cavaillès. Celui-ci ferme l'usine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en 2001. En mars 2005, l'usine nantaise avec ses 70 salariés, ainsi que le siège social de l'entreprise dans la Cité des Ducs, installé depuis les années 1950 sur le boulevard Jules-Verne, ferment définitivement leurs portes[5]. Enfin, en 2010, c'est au tour de l'usine de Saint-Avé, dans le Morbihan, qui est spécialisée dans la fabrication des saladières à base de thon et des thons en sauce.
Production
En France, la société ne possède plus qu'une usine, à Quimper (Finistère) dans le quartier du Moulin Vert, qui transforme des filets de maquereaux ou de sardines. Entre 1987 et 2010, l'entreprise est passé de dix à un seul site de production[6].
Flotte
Saupiquet possède sa propre flotte de thoniers : Via Avenir, Via Euros, Via Harmattan, Via Mistral, Via Zéphyr qui pêche dans différentes régions. Le , les deux thoniers Avenir et Mistral ont été abordés par des pirates au large de l'Afrique qui ont été repoussés par les commandos de marine présents à bord[7].
Notes et références
- « SAUPIQUET (COURBEVOIE) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 855802484 », sur www.societe.com (consulté le )
- « Histoire d'Arsène Saupiquet », sur arsene-saupiquet.fr (consulté le )
- Yves Rochcongar, "Capitaines d'industrie à Nantes au XIXe siècle", éditions MeMo, Nantes, 2003
- L'italien Trinity Alimentari repêche Saupiquet, LSA Conso
- « Les usines du quartier Pilotière-Pin Sec »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- 1989 - 2010 : de l'échec des saladières au rachat par Bolton l'Italien, Ouest-France, 28 juin 2010
- Deux attaques de pirates repoussées dépêche AFP du 13 octobre 2009
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- Saupiquet par Superbrands [PDF]
- Nantes Patrimonia : Conserverie Saupiquet
- Nantes Patrimonia : Saupiquet