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Salles-sous-Bois

Salles-sous-Bois est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Salles-sous-Bois
Salles-sous-Bois
Lavoir couvert de Salles-sous-Bois
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan
Maire
Mandat
Bernard Doutres
2020-2026
Code postal 26770
Code commune 26335
DĂ©mographie
Gentilé Sallois, Salloises
Population
municipale
202 hab. (2020 en augmentation de 14,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 27′ 10″ nord, 4° 56′ 09″ est
Altitude Min. 215 m
Max. 507 m
Superficie 9,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valréas
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Grignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Salles-sous-Bois
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Salles-sous-Bois
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Salles-sous-Bois
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Salles-sous-Bois

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Salles-sous-Bois est situĂ©e Ă  km au nord-est de Grignan (chef-lieu du canton), Ă  24 km au sud-est de MontĂ©limar et Ă  28 km au nord-est de Pierrelatte.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par plusieurs cours d'eau :

    • la Berre sert de limite sud communale et sĂ©pare Salles-sous-Bois de Grignan ;
    • le ruisseau de Font Pourchère, affluent de la Berre, sert de limite communale, Ă  l'est, avec Taulignan ;
    • le ruisseau d'Aleyrac ;
    • le BĂ©rou.

    Urbanisme

    Typologie

    Salles-sous-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de ValrĂ©as, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (45,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    • Bousquatier.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :

    • 1281 : Salas (archives des Bouches-du-RhĂ´ne, B 377).
    • 1297 : castrum de Salis (Bibl. nat., mss. lat. 9239).
    • 1373 ! dominus de Salis (Long, notaire Ă  Grignan).
    • 1378 : terra de Salis (cartulaire de MontĂ©limar, 72).
    • 1380 : mention de l'Ă©glise Sainte-Madeleine : ecclesia Sancte Marie Magdalene de Salis (archives municipales de Grignan).
    • 1442 : villa de Salis (choix de docum., 279).
    • 1509 : mention de l'Ă©glise paroissiale Sainte-Madeleine : ecclesia parrochialis Beate Marie Magdalene de Salis (visites Ă©piscopales).
    • 1516 : mention de l'Ă©glise Sainte-Madeleine : capella Beatae Mariae Magdalenae de Salis (pouillĂ© de Die).
    • 1518 : locus de Salis (archives municipales de Grignan).
    • 1576 : mention de la paroisse : la cure de Salles et Tourettes (pouillĂ© de Die).
    • 1788 : Sales (alman. du DauphinĂ©).
    • 1891 : Salles, commune du canton de Grignan.

    Le : Salles-sous-Bois[8].

    Histoire

    Protohistoire

    • Oppidum de Beauregard[9].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie[7] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Salles Ă©tait une terre des abbĂ©s d'Aiguebelle.
    • 1281 : les abbĂ©s partagent leurs droits avec les comtes de Provence.
    • 1301 : les comtes hommagent leur part aux AdhĂ©mar de Grignan.
    • 1371 : la terre est indivisĂ©ment possĂ©dĂ©e par les Plaisians et les Audefred.
    • DĂ©but XVIe siècle : les Bologne et les Bedos (ou Budos) de Portes possèdent chacun une moitiĂ©.
    • La part des Bedos passe aux Bompard.
    • La part des Bompard passe vraisemblablement aux Bar qui s'intitulent seigneurs de Salles en 1620.
    • 1634 : les Bologne vendent leur part aux comtes de Grignan.
    • Les comtes de Grignan acquièrent le reste de la terre et en sont les derniers seigneurs.

    Au Moyen Âge, plusieurs troubles agitèrent la commune[10].

    Ă€ la fin du XIVe siècle, le village subit le passage des troupes de Raymond de Turenne[11]. Ce dernier fait des prisonniers qu'il libère contre 500 francs or[10].

    Pendant les guerres de Religion, l'église du village est détruite.
    Par la suite, Salles voit l'installation des deux communautés. Le temple protestant est construit en 1593, la nouvelle église catholique en 1605[10].

    1727 (démographie) : 90 habitants. Il y a treize granges (ou fermes) dont dix exploitées par leurs propriétaires et trois par des métayers[7].

    Avant 1790, Salles était une des terres adjacentes de Provence, c'est-à-dire du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, répondant premièrement au bailliage de Grignan pour la justice.
    Au point de vue ecclésiastique, c'était une paroisse du diocèse de Die, ayant remplacé, au XVIe siècle, celle de Tourrettes. Cependant, son église, dédiée à sainte Madeleine, fut paroissiale au XIVe siècle, Pouillé de Die). Les dîmes appartenaient au doyen du chapitre de Grignan en sa qualité de prieur de Tourrettes (voir ce nom dans la commune de Grignan)[7].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    La commune fait partie du canton de Grignan.

    Politique et administration

    mairie de Salles-sous-Bois.

    Administration municipale

    En 2020, le conseil municipal est composé de deux adjoints et de huit conseillers municipaux.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 ?
    1874 ?
    1878 ?
    1884 ?
    1888 ?
    1892 ?
    1896 ?
    1900 ?
    1904 ?
    1908 ?
    1912 ?
    1919 ?
    1925 ?
    1929 ?
    1935 ?
    1945 ?
    1947 ?
    1953 ?
    1959 ?
    1965 ?
    1971 ?
    1977 ? Jean Mourgand PS
    1983 ?
    1989 ?
    1995 ?
    2001 2008 Bernard Doutres DVG cadre
    2008 2014 Bernard Doutres maire sortant
    2014 2020 Bernard Doutres maire sortant
    2020 En cours
    (au 8 décembre 2020)
    Bernard Doutres[12]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 202 habitants[Note 3], en augmentation de 14,12 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    490491516522560521512509501
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    517538529501485377385383302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    285308255234193200199157131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    151114129135146190205186187
    2020 - - - - - - - -
    202--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte : le [11].

    Économie

    Champs de lavandes Ă  Salles-sous-Bois.

    Agriculture

    En 1992 : lavande (distillerie), vignes (vins AOC Côteaux du Tricatin), vergers, pâturages (ovins)[11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • PrieurĂ© (restaurĂ©) : fenĂŞtres Renaissance[11].
    • Église Sainte-Anne de Salles-sous-Bois.
    • Chapelle catholique Sainte-Madeleine du XIVe siècle (remaniĂ©e)[11].
    • Maisons des XIVe et XVe siècles : voĂ»tes[11].
    • Temple protestant.
    • Chapelle catholique Notre-Dame-de-la-Paix.
    • Lavoir[11].
    • Église catholique de Salles-sous-Bois.
      Église catholique de Salles-sous-Bois.
    • Temple protestant de Salles-sous-Bois.
      Temple protestant de Salles-sous-Bois.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Philippe Taulier, connu pour avoir Ă©tĂ© le fermier de l'Ă©mission de tĂ©lĂ©vision La ferme cĂ©lĂ©britĂ©[17].

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Salles-sous-Bois possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes et cartes

    Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 365.
    8. Toponymie
    9. « Oppidum de Beauregard », sur online.fr (consulté le ).
    10. Histoire
    11. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Salles-sous-Bois.
    12. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/le-vrai-fermier-c-est-jean-philippe-21-05-2004-2004999229.php

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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