Salles-sous-Bois
Salles-sous-Bois est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Salles-sous-Bois | |||||
Lavoir couvert de Salles-sous-Bois | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Bernard Doutres 2020-2026 |
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Code postal | 26770 | ||||
Code commune | 26335 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sallois, Salloises | ||||
Population municipale |
202 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 27′ 10″ nord, 4° 56′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 215 m Max. 507 m |
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Superficie | 9,5 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valréas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Salles-sous-Bois est située à 7 km au nord-est de Grignan (chef-lieu du canton), à 24 km au sud-est de Montélimar et à 28 km au nord-est de Pierrelatte.
Hydrographie
La commune est arrosée par plusieurs cours d'eau :
- la Berre sert de limite sud communale et sépare Salles-sous-Bois de Grignan ;
- le ruisseau de Font Pourchère, affluent de la Berre, sert de limite communale, à l'est, avec Taulignan ;
- le ruisseau d'Aleyrac ;
- le BĂ©rou.
Urbanisme
Typologie
Salles-sous-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (45,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et lieux-dits
- Bousquatier.
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :
- 1281 : Salas (archives des Bouches-du-RhĂ´ne, B 377).
- 1297 : castrum de Salis (Bibl. nat., mss. lat. 9239).
- 1373 ! dominus de Salis (Long, notaire Ă Grignan).
- 1378 : terra de Salis (cartulaire de Montélimar, 72).
- 1380 : mention de l'Ă©glise Sainte-Madeleine : ecclesia Sancte Marie Magdalene de Salis (archives municipales de Grignan).
- 1442 : villa de Salis (choix de docum., 279).
- 1509 : mention de l'Ă©glise paroissiale Sainte-Madeleine : ecclesia parrochialis Beate Marie Magdalene de Salis (visites Ă©piscopales).
- 1516 : mention de l'église Sainte-Madeleine : capella Beatae Mariae Magdalenae de Salis (pouillé de Die).
- 1518 : locus de Salis (archives municipales de Grignan).
- 1576 : mention de la paroisse : la cure de Salles et Tourettes (pouillé de Die).
- 1788 : Sales (alman. du Dauphiné).
- 1891 : Salles, commune du canton de Grignan.
Le : Salles-sous-Bois[8].
Histoire
Protohistoire
- Oppidum de Beauregard[9].
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[7] :
- Au point de vue féodal, Salles était une terre des abbés d'Aiguebelle.
- 1281 : les abbés partagent leurs droits avec les comtes de Provence.
- 1301 : les comtes hommagent leur part aux Adhémar de Grignan.
- 1371 : la terre est indivisément possédée par les Plaisians et les Audefred.
- Début XVIe siècle : les Bologne et les Bedos (ou Budos) de Portes possèdent chacun une moitié.
- La part des Bedos passe aux Bompard.
- La part des Bompard passe vraisemblablement aux Bar qui s'intitulent seigneurs de Salles en 1620.
- 1634 : les Bologne vendent leur part aux comtes de Grignan.
- Les comtes de Grignan acquièrent le reste de la terre et en sont les derniers seigneurs.
Au Moyen Âge, plusieurs troubles agitèrent la commune[10].
À la fin du XIVe siècle, le village subit le passage des troupes de Raymond de Turenne[11]. Ce dernier fait des prisonniers qu'il libère contre 500 francs or[10].
Pendant les guerres de Religion, l'église du village est détruite.
Par la suite, Salles voit l'installation des deux communautés. Le temple protestant est construit en 1593, la nouvelle église catholique en 1605[10].
1727 (démographie) : 90 habitants. Il y a treize granges (ou fermes) dont dix exploitées par leurs propriétaires et trois par des métayers[7].
Avant 1790, Salles était une des terres adjacentes de Provence, c'est-à -dire du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, répondant premièrement au bailliage de Grignan pour la justice.
Au point de vue ecclésiastique, c'était une paroisse du diocèse de Die, ayant remplacé, au XVIe siècle, celle de Tourrettes. Cependant, son église, dédiée à sainte Madeleine, fut paroissiale au XIVe siècle, Pouillé de Die). Les dîmes appartenaient au doyen du chapitre de Grignan en sa qualité de prieur de Tourrettes (voir ce nom dans la commune de Grignan)[7].
De la RĂ©volution Ă nos jours
La commune fait partie du canton de Grignan.
Politique et administration
Administration municipale
En 2020, le conseil municipal est composé de deux adjoints et de huit conseillers municipaux.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 202 habitants[Note 3], en augmentation de 14,12 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂŞte : le [11].
Économie
Agriculture
En 1992 : lavande (distillerie), vignes (vins AOC Côteaux du Tricatin), vergers, pâturages (ovins)[11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Prieuré (restauré) : fenêtres Renaissance[11].
- Église Sainte-Anne de Salles-sous-Bois.
- Chapelle catholique Sainte-Madeleine du XIVe siècle (remaniée)[11].
- Maisons des XIVe et XVe siècles : voûtes[11].
- Temple protestant.
- Chapelle catholique Notre-Dame-de-la-Paix.
- Lavoir[11].
- Église catholique de Salles-sous-Bois.
- Temple protestant de Salles-sous-Bois.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Philippe Taulier, connu pour avoir été le fermier de l'émission de télévision La ferme célébrité[17].
HĂ©raldique, logotype et devise
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Salles-sous-Bois possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 365.
- Toponymie
- « Oppidum de Beauregard », sur online.fr (consulté le ).
- Histoire
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Salles-sous-Bois.
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/le-vrai-fermier-c-est-jean-philippe-21-05-2004-2004999229.php
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Association des maires de la Drôme (note : cette référence est insuffisante car elle ne donne que les derniers résultats, remis à jour à chaque nouvelle élection municipale)