Sainte-Colombe-en-Auxois
Sainte-Colombe-en-Auxois, anciennement appelée Sainte-Colombe, est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sainte-Colombe-en-Auxois | |||||
Les Grangeots, Sainte-Colombe. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres d'Auxois | ||||
Maire Mandat |
Pierre Faure-Sternad 2020-2026 |
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Code postal | 21350 | ||||
Code commune | 21544 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
56 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,9 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 25′ 40″ nord, 4° 27′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 333 m Max. 498 m |
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Superficie | 6,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Semur-en-Auxois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Semur-en-Auxois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Charigny | Marigny-le-Cahouët | |||
Braux | N | Arnay-sous-Vitteaux | ||
O Sainte-Colombe-en-Auxois E | ||||
S | ||||
Clamerey | Velogny |
Urbanisme
Typologie
Sainte-Colombe-en-Auxois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), terres arables (38,8 %), forêts (21,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Durant la RĂ©volution, la commune de Sainte-Colombe porte le nom de Rochefontaine [8].
La commune était nommée Sainte-Colombe avant le 6 décembre 2014[9].
Histoire
Les premières sources écrites mentionnant Sainte-Colombe évoquent des terres appartenant à une seigneurie qui relève des ducs de Bourgogne ainsi que d'une certaine « Dame de la Roiche » (personne non identifiée). Au XVe siècle, il est attesté que sur ces lieux, il n'y a « ni forteresse, ni foire, ni marché » (1461). On y compte alors 11 feux, soit de 45 à 60 habitants au total.
En 1604, les terres et seigneuries de Marigny-le-Cahouët, La Roche-Vanneau et Sainte-Colombe sont la propriété de François Juvénal des Ursins, marquis de Traînel et chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (depuis 1599), et de son épouse, Guillemette Dorgemont. Le domaine est ensuite cédé à Michel du Faur de Pibrac (et Claude d'Étampes, son épouse).
En 1640, Jacques Filsjean, gouverneur de la chancellerie de Bourgogne et seigneur local, fait construire un château à proximité de l'église médiévale. Par la suite, tout le village se développe autour de l'ascension sociale de cette famille Filsjean qui compte parmi elle plusieurs conseillers du roi aux États de Bourgogne.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, on compte près de 200 habitants à Sainte-Colombe. En 1775, la famille Filsjean est compromise dans les spéculations de la guerre des farines. Jean-Charles Filsjean est mis à mort par la population de Vitteaux sous la Révolution.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Rochefontaine[10].
Depuis l'année 2012, la commune de Sainte-Colombe-en-Auxois est reconnue Agenda 21 local.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2020, la commune comptait 56 habitants[Note 3], en stagnation par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Sainte-Colombe (XVIIe siècle et première moitié du XVIIIe siècle) fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 23 août 1991[15].
- Château de Sainte-Colombe-en-Auxois
- Croix du cimetière, classée Monument historique
- Croix jouxtant l'église, classée Monument historique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939805d/f79.image.r=Sainte%20Colombe%20sur%20Seine?rk=42918;4
- Décret no 2014-1447 du 3 décembre 2014 portant changement du nom de communes.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Colombe », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Le château de Sainte-Colombe », notice no PA00112768, base Mérimée, ministère français de la Culture.