Saint-Sornin (Vendée)
Saint-Sornin (Sént-Sorlin en poitevin) est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée et la région des Pays-de-la-Loire.
Saint-Sornin | |
LâĂ©glise Saint-Saturnin depuis le cimetiĂšre en . | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Pays-de-la-Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-dâOlonne |
Commune | Saint-Vincent-sur-Graon |
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral |
Statut | Commune associée |
Maire délégué Mandat |
GĂ©rard JĂ©hu 2014-2020 |
Code postal | 85540 |
Code commune | 85270 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saturninois |
Population | 104 hab. (2017) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 46° 28âČ 39âł nord, 1° 22âČ 09âł ouest |
Ălections | |
DĂ©partementales | Mareuil-sur-Lay-Dissais |
Historique | |
Fondation | |
Dissolution | |
Fusion | |
Localisation | |
La commune associée de Saint-Sornin (en jaune) dans la commune de Saint-Vincent-sur-Graon. | |
PeuplĂ©e de 176 habitants au recensement de 1968, elle fusionne au sous le rĂ©gime de lâassociation avec la commune de Saint-Vincent-sur-Graon.
GĂ©ographie
La commune associée de Saint-Sornin se situe au sud-ouest du département de la Vendée. Du point de vue paysager, le territoire relÚve du Bas-Bocage pour sa partie nord, avec de nombreux espaces boisés (bois de la Barre, de la Coussotte, de Talmont, de la Gßte-Neuve), et de la Plaine pour sa partie sud.
Le Givre | Saint-Vincent-sur-Graon (commune absorbante) |
Saint-Vincent-sur-Graon (commune absorbante) |
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Le Givre | N | Saint-Vincent-sur-Graon (commune absorbante) Saint-Cyr-en-Talmondais | ||
O Saint-Sornin[1] E | ||||
S | ||||
Le Givre | Le Givre Saint-Cyr-en-Talmondais |
Saint-Cyr-en-Talmondais |
La commune de Saint-Sornin était entourée de trois communes : Le Givre dans toute la partie ouest, Saint-Cyr-en-Talmondais au sud-est et Saint-Vincent-sur-Graon au nord-est.
Toponymie
Le toponyme Saint-Sornin a connu une Ă©volution au fil des siĂšcles[2] - [3] - [4] :
- Ecclesia in territorio Cursonensi sub honore Sti Saturnini constructa au XIe siĂšcle (Histoire de Saint-Cyprien) ;
- Sancti Saturnini (Grand-Gauthier) et Sainct-Sornin au XIVe siĂšcle ;
- Sancti Saturninus au XVIe siĂšcle ;
- Saint-Saturnin et Saint-Sainturnin au XVIIe siĂšcle (PouillĂ© dâAlliot) ;
- Saint-Sorlin et Saint-Saturnin au XVIIIe siÚcle (Pouillé de dom Fonteneau) ;
- Saint-Sernin sous la RĂ©volution (1793) ;
- Saint-Sornin Ă partir de 1801.
Ce nom de lieu constitue une adaptation en langue dâoĂŻl de lâhagionyme latin Saturninus[5]. Dâailleurs, Saint-Sornin (hagiotoponyme) se rĂ©fĂšre dans le cas de cette commune Ă saint Saturnin de Toulouse[6]. En poitevin, la commune porte le nom de SĂ©nt-Sorlin (prononcĂ© [sĆÌ: sÉ:ÊlĆÌ:]) selon la graphie de lâUnion pour la culture populaire en Poitou-Charentes-VendĂ©e (UPCP)[2].
Sous la Convention, la commune adopte comme forme révolutionnaire le nom des Bois[3] - [7].
Histoire
Les limites communales entre Saint-Cyr et Saint-Sornin font lâobjet de controverses en 1812[8].
Issue de la commune de La Salle-de-Vihiers[9], la congrĂ©gation des Filles de la charitĂ© du SacrĂ©-CĆur de JĂ©sus sâimplante sur la commune en 1854. Trois religieuses prennent alors en charge une classe de garçons et une autre de filles jusquâen 1888, date de la fin de la mixitĂ© scolaire. AprĂšs plusieurs agrandissements (1890, 1919 et 1956), le pensionnat de lâĂ©tablissement ferme en 1966 ; les cours au sein lâĂ©cole cessent quant Ă eux en 1971[10].
En , la commune est lâune des sept du dĂ©partement Ă ne pas disposer dâune Ă©cole publique ; Saint-Sornin est alors regroupĂ©e Ă celle dâune commune voisine[11]. Ă partir de 1888, lâenseignement pour les garçons de Saint-Sornin est confiĂ© Ă un instituteur[10]. Aussi, en 1936, une Ă©cole de garçons dâenseignement libre est dĂ©clarĂ©e ouverte sur la commune[12].
Un premier projet de fusion de la commune avec celle du Givre a avortĂ© dans le deuxiĂšme quart du XIXe siĂšcle[13]. NĂ©anmoins, un siĂšcle plus tard, par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , la commune de Saint-Sornin est absorbĂ©e sous le rĂ©gime de lâassociation par celle de Saint-Vincent-sur-Graon Ă compter du [7] - [14].
Politique et administration
Liste des maires
De 1789 à 1973, seize maires se sont succédé à Saint-Sornin[15].
Liste des maires délégués
Depuis 1974, trois membres du conseil municipal de Saint-Vincent-sur-Graon ont été élus maires délégués de Saint-Sornin[15].
Avant les Ă©lections municipales de 2014, le maire dĂ©lĂ©guĂ© Ă©tait directement Ă©lu par les Saturninois dans un bureau de vote dont le ressort gĂ©ographique correspondait au territoire de lâancienne commune de Saint-Sornin. Toutefois, depuis , le maire dĂ©lĂ©guĂ© est Ă©lu au sein du conseil municipal de Saint-Vincent-sur-Graon, en application de la loi du relative Ă lâĂ©lection des conseillers dĂ©partementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier Ă©lectoral[19] - [20].
Instances administratives
Administrativement, en tant que partie de Saint-Vincent-sur-Graon, la commune associĂ©e de Saint-Sornin dĂ©pend de lâarrondissement des Sables-dâOlonne et du canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais[14].
Historiquement, Ă partir du dĂ©but de la RĂ©volution, la commune de Saint-Sornin appartenait au canton de Moutiers-les-Mauxfaits, dans le district des Sables-dâOlonne[3]. De 1801 et jusquâĂ sa disparition[7], la commune se situe dans lâarrondissement des Sables-dâOlonne et dans le canton de Moutiers-les-Mauxfaits[3].
Population et société
Gentilés
Les habitants de Saint-Sornin sont appelés les Saturninois[23], ou les Saturnins[2].
Ăvolution dĂ©mographique
En 2014, la commune associĂ©e de Saint-Sornin compte 100 habitants. LâĂ©volution du nombre dâhabitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune de 1793 Ă 1968[3], puis dans celle de Saint-Vincent-sur-Graon en 2006 et en 2014[24] - [25]. Ă partir du XXIe siĂšcle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquĂȘte par sondage chaque annĂ©e[alpha 1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le territoire de lâancienne commune est marquĂ© par plusieurs ouvrages architecturaux remarquables.
Plusieurs maisons nobles se trouvent Ă Saint-Sornin :
- le logis de la Borderie (ou « chĂąteau de Saint-Sornin », propriĂ©tĂ© privĂ©e)[27], dont le jardin est inscrit Ă lâInventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[28] et le colombier (fuie) inscrit monument historique[29] ;
- la maison de la FrenaudiÚre (propriété privée) ;
- le logis de la Garenne (propriété privée)[30], et sa fuie[31].
En outre, la commune associée abrite deux constructions mégalithiques[32] :
- le menhir de la ChenillĂ©e (propriĂ©tĂ© privĂ©e), inscrit aux monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [33] ;
- le dolmen des Garnes[34].
Enfin, outre les croix de carrefour, un petit patrimoine religieux marque le bourg de Saint-Sornin :
- lâĂ©glise Saint-Saturnin[6], principal lieu de baptĂȘmes de la paroisse Saint-Jacques-du-Val-Graon[35] ;
- le monument Ă la Sainte-Famille de la route de la BlanchardiĂšre[36] ;
- le pensionnat de Saint-Sornin et les écoles libres de filles et de garçons (propriétés privées)[37].
Menhir de la ChenillĂ©e. Pensionnat. Fuie du logis de la Borderie. Le Danger. Ăglise Saint-Saturnin. ChĂąteau de la Garenne. Monument aux morts. Dolmen des Garnes. Mairie annexe. Ătang de la Garenne. Monument Ă la Sainte-Famille. CafĂ© et salle des fĂȘtes.
Personnalités liées à la commune
- Nicolas de Gabaret (1641-1712), dit le « chevalier de Saint-Sornin », gouverneur de la Martinique et de Saint-Domingue, seigneur de Saint-Sornin aprÚs son mariage avec Marie-Anne Grassineau
- Henri-Charles-BarthĂ©lĂ©my LĂ©vesque de Puiberneau (1811-1890), homme politique nĂ© Ă Saint-Sornin, maire de FougerĂ©, conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de La Roche-sur-Yon, dĂ©putĂ© et prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e
- Jean-Marie-Benjamin Merveilleux du Vignaux (1865-1930), amiral ayant vécu dans plusieurs propriétés situées à Saint-Sornin (logis de la Barre et de la Borderie)
- Gabrielle Bellocq (1920-1999), artiste pastelliste, pensionnaire du couvent de Saint-Sornin
Notes et références
Notes
- Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, les modalitĂ©s de recensement ont Ă©tĂ© modifiĂ©es par la loi no 2002-276 du 27 fĂ©vrier 2002 relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© et notamment le titre V sur les opĂ©rations de recensement, afin de permettre, aprĂšs une pĂ©riode transitoire courant de 2004 Ă 2008, la publication annuelle de la population lĂ©gale des diffĂ©rentes circonscriptions administratives françaises[26]. La premiĂšre population lĂ©gale postĂ©rieure Ă celle de 1999 et sâinscrivant dans ce nouveau dispositif est entrĂ©e en vigueur au et correspond au recensement de lâannĂ©e 2006.
Références
- Situation de la commune de Saint-Sornin sur la carte de lâInstitut national de lâinformation gĂ©ographique et forestiĂšre (IGN) « SCAN 50 Historique 1950 », sur le site du GĂ©oportail [lire en ligne].
- Le Quellec 2006, p. 360.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Sornin », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- EugĂšne Aillery, PouillĂ© de lâĂ©vĂȘchĂ© de Luçon, Fontenay-le-Comte, Robuchon, , 211 p. (BNF 30006044, lire en ligne), p. 128-1929.
- Le Quellec 2006, p. 361.
- Volat 2008, p. 355-356.
- « Saint-Sornin », Dictionnaire historiques des communes, archives dĂ©partementales de la VendĂ©e et SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e,â (lire en ligne).
- « Litiges, 1812-1819 : entre Saint-Cyr et Saint-Sornin sur la limite des deux communes (1812), entre la commune et M. Loizeau pour empiÚtement de terrain (1819-1822), entre la commune et la fabrique sur la propriété du Pré-de-la-Halle (1892-1893) » (1 O 645), dans Affaires communales (avant 1940), 2006 (collection des archives départementales de la Vendée) [lire en ligne].
- « Quand les sĆurs du SacrĂ©-CĆur de Saint-Sornin guĂ©rissaient ? », Ouest-France,â .
- « Ămotion et souvenirs pour le dĂ©part des sĆurs Yvonne et Gilberte », Ouest-France,â .
- « Communes sans Ă©cole publique en . Ătat du rĂ©seau scolaire dĂ©partemental (arrĂȘtĂ© du conseil dĂ©partemental de lâInstruction publique du ). Classement des Ă©coles au (application de lâarrĂȘtĂ© du ), 1894, 1897 » (1 T 1554), dans M. Bourdic, Instruction publique (fonds de la prĂ©fecture), 2012 (collection des archives dĂ©partementales de la VendĂ©e) [lire en ligne].
- « DĂ©clarations dâouverture dâĂ©coles de garçons privĂ©es : Benet, 1936 ; BouffĂ©rĂ©, 1930-1931 ; Le Fenouiller, 1929 ; Saint-Christophe-du-Ligneron, 1932 ; Saint-Mars-des-PrĂ©s, 1932 ; Saint-Michel-en-lâHerm, 1931 ; Saint-Sornin, 1936 ; Venansault, 1930. 1866-1936 » (1 T 2113), dans M. Bourdic, Instruction publique (fonds de la prĂ©fecture), 2012 (collection des archives dĂ©partementales de la VendĂ©e) [lire en ligne].
- « Projet de construction pour lâĂ©glise de la commune du Givre-Saint-Sornin : façade, coupe prise sur la largeur coupe prise sur la longueur » (1 MM 302-2), dans Cl. Baty, Plans dâĂ©difices (Le Givre Ă RocheserviĂšre), 2007 (collection des archives dĂ©partementales de la VendĂ©e) [lire en ligne].
- Code officiel gĂ©ographique, « Commune de Saint-Vincent-sur-Graon (85277) » sur le site de lâInstitut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques [lire en ligne].
- « Un seul scrutin pour Saint-Vincent et Saint-Sornin », Ouest-France,â (lire en ligne).
- Jean Artarit, « Desayvre des Guierches, Louis-Marie », Dictionnaire des VendĂ©ens, archives dĂ©partementales de la VendĂ©e et SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e,â (lire en ligne).
- Jacques RiviĂšre, « LĂ©vesque de Puiberneau, Louis-Benjamin-LĂ©opold », Dictionnaire des VendĂ©ens, archives dĂ©partementales de la VendĂ©e et SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e,â (lire en ligne).
- « Meilleurs vĆux Ă un rassemblement... de trente ans », Ouest-France,â .
- « Les Saturninois ont votĂ© pour la premiĂšre fois Ă Saint-Vincent », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative Ă lâĂ©lection des conseillers dĂ©partementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier Ă©lectoral », Journal officiel de la RĂ©publique française,â (lire en ligne [PDF]).
- « Les vĆux du maire : â2002 doit ĂȘtre une annĂ©e de paixâ », Ouest-France,â .
- « Michel Delavergne entame un 3e mandat », Ouest-France,â .
- « Lâassociation Les Amis de Saint-Sornin renaĂźt », Ouest-France,â (lire en ligne).
- Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, « Populations lĂ©gales en vigueur Ă compter du : VendĂ©e », Recensement de la population,â (lire en ligne [PDF]).
- Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, « Populations lĂ©gales en vigueur Ă compter du : VendĂ©e », Recensement de la population,â (lire en ligne [PDF]).
- « Loi no 2002-276 du 27 fĂ©vrier 2002 relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© », Journal officiel de la RĂ©publique française,â (lire en ligne [PDF]).
- « ChĂąteau de Saint-Sornin », Dictionnaire toponymique de la VendĂ©e, archives dĂ©partementales de la VendĂ©e et SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e,â (lire en ligne).
- « Jardin du chùteau de Saint-Sornin », , sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
- « Fuie de Saint-Sornin », notice no PA85000059, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Garenne (la) », Dictionnaire toponymique de la VendĂ©e, archives dĂ©partementales de la VendĂ©e et SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e,â (lire en ligne).
- « La fuie de la Garenne, secret cachĂ© de Saint-Sornin », Ouest-France,â (lire en ligne).
- AbbĂ© Ferdinand Baudry, « AntiquitĂ©s celtiques de la VendĂ©e : traditions et lĂ©gendes : canton des Moutiers-les-Mauxfaits », Annuaire dĂ©partemental de la SociĂ©tĂ© dâĂ©mulation de la VendĂ©e, no 9,â , p. 80-81.
- « Menhir de la Chenillée », , sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture et de la Communication [lire en ligne].
- « Les trĂ©sors cachĂ©s de la commune », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « Lancement de la souscription pour lâĂ©glise », Ouest-France,â .
- « De calvaire en calvaire avec Le Bol dâair », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « Le pensionnat retrouve une seconde jeunesse », Ouest-France,â (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
- Jean-LoĂŻc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la VendĂ©e, La CrĂšche, Geste Ăditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e Ă©d. (1re Ă©d. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X)
- Alain Volat, Contribution Ă lâĂ©tude de la diffusion du culte de saint Saturnin de Toulouse en France, Luçon, s.n., , 393 p.
- RenĂ© Valette, « Les chĂąteaux de VendĂ©e : Saint-Sornin », Revue du Bas-Poitou, Fontenay-le-Comte, no 5,â , p. 14-21
Articles connexes
Liens externes
- Entrée « Saint-Sornin » sur recherche-archives.vendee.fr, site des archives départementales de la Vendée [lire en ligne]
- « Saint-Sornin » sur saintvincentsurgraon.com, site de la commune de Saint-Vincent-sur-Graon [lire en ligne]