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Nicolas de Gabaret

Gabriel Jean Nicolas de Gabaret, seigneur de Saint-Sornin, dit le chevalier de Saint-Sornin, né le et mort en 1712, est un administrateur colonial français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est gouverneur de la Martinique en 1689 et à nouveau de 1698 à 1703; il est ensuite gouverneur Saint-Domingue de 1711 jusqu'à sa mort.

Gabriel Jean Nicolas de Gabaret
Fonctions
Gouverneur de Saint-Domingue
–
Prédécesseur Laurent de Valernod
Successeur Paul-François de La Grange, comte d'Arquian
Gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l'Amérique (par intérim)
–
Prédécesseur Charles-François de Machault de Belmont
Successeur Raymond Balthazar Phélypeaux
Gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l'Amérique (par intérim)
–
Prédécesseur Marc Hyacinthe de Rosmadec
Successeur Charles-François de Machault de Belmont
Gouverneur de la Martinique
–
Monarque Louis XIV
Prédécesseur Claude de Roux, chevalier de Saint-Laurent
(intérim)
Gouverneur de la Grenade
–
Monarque Louis XIV
Prédécesseur Jacques de Chambly
Successeur Louis Ancelin de GĂ©mozac
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Martin-de-RĂ©
Date de décès
Lieu de décès Saint-Domingue
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France
Père Mathurin Gabaret
Fratrie Jean Gabaret
Conjoint Marie-Anne Grassineau des Enfrais des Éssarts
Profession Planteur de canne Ă  sucre

Biographie

Origines et famille

Nicolas de Gabaret descend de la famille Gabaret, cĂ©lèbre pour avoir fourni un grand nombre d'officiers de marine au royaume de France. Il est le premier fils de Mathurin II Gabaret (vers 1600-1671), chef d'escadre de Guyenne, et de sa seconde Ă©pouse, Marie Baron ou Jamon. Son demi-frère ainĂ© Jean Gabaret, dit le « Grand Gabaret Â», sera lui lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es navales.

Gouverneur de la Martinique

Après avoir débuté comme de planteur de canne à sucre en 1683 à la Martinique, il devient gouverneur de l'île en 1689. C'est lui qui a mis en place à Saint-Pierre, les canons de la batterie d'Esnotz[1]. Il épouse, le 10 avril 1673 à La Rochelle, Marie-Anne Grassineau des Enfrais des Éssarts. Il est à nouveau nommé entre 1698 et 1703 gouverneur de la Martinique[2].

Il est l'associé de Charles François d'Angennes, marquis de Maintenon, dans la raffinerie de sucre à Mouillage[3]. Il sera un peu plus tard nommé gouverneur de l'île de Saint-Domingue, du au , où il meurt.

Notes et références

  1. « Saint-Pierre : les canons de la batterie d'Esnotz », sur tresor-martinique.com (consulté le ).
  2. Pritchard 2004, p. 435
  3. Pritchard 2004, p. 204

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • (en) James S. Pritchard, In search of empire : the French in the Americas, 1670-1730, Cambridge University Press, (lire en ligne)
  • M. d'Aspect, Histoire de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, vol. 3, Paris, chez la veuve Duchesne, (lire en ligne), p. 279
  • Isidore GuĂ«t, Origine de la Martinique : Le colonel François de Collart et la Martinique de son temps : colonisation, sièges, rĂ©voltes et combats, Vannes, Lafolye, , 406 p. (lire en ligne), p. 205,216-218,224-226,260-270
  • Cabuzel-AndrĂ©a Banbuck, Histoire politique, Ă©conomique et sociale de la Martinique sous l’Ancien RĂ©gime (1635-1789), Paris, Librairie des Sciences Politiques et Sociales, , 335 p. (lire en ligne), p. 98-101-102-320

Articles connexes

Liens externes

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