Saint-Sigismond (Maine-et-Loire)
Saint-Sigismond est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Saint-Sigismond | |||||
Le centre du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Boisneau 2020-2026 |
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Code postal | 49123 | ||||
Code commune | 49321 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Sigismondais | ||||
Population municipale |
390 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 27âČ 16âł nord, 0° 56âČ 29âł ouest | ||||
Altitude | 68 m Min. 24 m Max. 86 m |
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Superficie | 12,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Chalonnes-sur-Loire | ||||
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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GĂ©ographie
Commune angevine du Segréen, Saint-Sigismond se situe au sud-ouest de Villemoisan en limite du département de la Loire-Atlantique, sur les routes D 102, Villemoisan, et D 25, Loireauxence[1].
Son territoire se situe sur les unités paysagÚres des marches du Segréen et du plateau du Segréen[2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Pommeraye », sur la commune de Mauges-sur-Loire, mise en service en 1980[9] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 670,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le dĂ©partement de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et Ă 60 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă 12,5 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 12,7 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sigismond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (96,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,1 %), forĂȘts (3,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[22].
Toponymie
Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de Val-d'Auxance[23].
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est membre de la communautĂ© de communes des VallĂ©es du Haut-Anjou. Elle Ă©tait prĂ©cĂ©demment membre de la communautĂ© de communes Ouest-Anjou[26], elle-mĂȘme membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segrĂ©en.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Sigismond fait partie du canton du Louroux-Béconnais et de l'arrondissement d'Angers[27]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[28].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 390 habitants[Note 6], en augmentation de 6,85 % par rapport Ă 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 16,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 177 hommes pour 207 femmes, soit un taux de 53,91 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Sur 24 établissements présents sur la commune à fin 2010, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 25 % du secteur de la construction, 25 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[34]. Fin 2015, sur les 25 établissements actifs, 16 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 52 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[35].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Noëlla Rouget, née Peaudeau (1919-2020), résistante et déportée a vécu à Saint-Sigismond de mars 1946 à août 1947, chez son frÚre Georges, alors curé de la paroisse. Le 9 août 1947, elle épouse le Genevois André Rouget, à la mairie de Saint-Sigismond, avant de s'établir à GenÚve (Suisse), jusqu'à son décÚs en 2020[36].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Sigismond sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Sigismond (49), consulté le 11 novembre 2012.
- DĂ©partement de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 56 â DonnĂ©es consultables sur WikiAnjou.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Pommeraye - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Sigismond et Mauges-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Pommeraye - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sigismond et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
- « Saint-Sigismond (49123). Premier conseil municipal pour les nouveaux élus », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI d'Ouest Anjou (244900858), consulté le 8 décembre 2013
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Sigismond (49), consultée le 15 février 2015
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sigismond (49321) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de Maine-et-Loire (49) », (consultĂ© le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Sigismond (49), consultées le 20 mai 2013
- « Dossier complet - Commune de Saint-Sigismond (49321) », sur Insee, (consulté le ).
- Brigitte Exchaquet-Monnier & Eric Monnier, Noëlla Rouget la déportée qui a fait gracier son bourreau, Paris, Tallandier, , 253 p. (ISBN 979-10-210-4482-1), p. 128-132