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Saint-Maximin (Isère)

Saint-Maximin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Maximin
Saint-Maximin (Isère)
Saint-Maximin depuis la Tour d'Avalon
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Olivier Roziau
2020-2026
Code postal 38530
Code commune 38426
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Maximinois
Population
municipale
658 hab. (2020 en augmentation de 1,7 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 64 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 25′ 12″ nord, 6° 01′ 58″ est
Altitude Min. 274 m
Max. 1 204 m
Superficie 10,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pontcharra
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Grésivaudan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Maximin
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Saint-Maximin
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Saint-Maximin
Liens
Site web http://www.stmaximin38.fr

    Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, la commune est adhérente à la communauté de communes Le Grésivaudan depuis 2009, après la fusion de l'ancienne communauté de communes du Haut Grésivaudan avec trois autres communautés de communes de cette partie du département.

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Saint-Maximin est un regroupement de hameaux positionnés sur la rive sud-est du Bréda, au-dessus de ses gorges, et à l'est de Pontcharra, sur le versant exposé ouest de Brame-Farine, crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'Allevard.

    De nombreux secteurs du territoire de la commune offrent des vues panoramiques sur le massif de la Chartreuse et le massif de Belledonne.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Laissaud (Savoie) Rose des vents
    Pontcharra N Le Moutaret
    O Saint-Maximin E
    S
    Allevard

    Climat

    L'été présente des périodes chaudes, mais qui peut être modérée en fonction de l'altitude. En hiver, au niveau de la vallée, si les chutes de pluie peuvent être importante, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée. Les chutes de neige sont cependant plus marquées en altitude.

    Hydrographie

    Le torrent du BrĂ©da, d'une longueur de 32,1 kilomètres[1] borde la partie septentrionale du territoire de la commune avant de rejoindre l'Isère Ă  Pontcharra.

    Voies de communication et transport

    La commune est située à l'écart des grands axes de communications mais elle est bordée dans sa partie septentrionale par la RD925b puis la RD525b, route qui relie Pontcharra à Détrier puis Chamousset (Savoie).

    La gare SNCF la plus proche de la commune est la gare de Pontcharra, celle-ci, située à environ km de la commune et présente un rôle majeur à l'échelle de la vallée du Grésivaudan et de la communauté de communes du Pays du Grésivaudan.

    Urbanisme

    La région de Saint-Maximin (en haut de la photo) et Pontcharra (en bas)

    Typologie

    Saint-Maximin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pontcharra, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 5 communes[5] et 9 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,6 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune comprend de nombreux hameaux, dont notamment :

    • Avalon (ou Avallon), emplacement oĂą Ă©tait situĂ© le château, dont des restes du rempart forment les murs de maisons du hameau. La tour de guet tour des Chartreux a Ă©tĂ© reconstruite sur son ancienne base.
    • les Bretonnières
    • les Ripellets
    • les Bruns
    • le CrĂŞt
    • les Rojons
    • la Dobo
    • Repidon, oĂą se trouve la mairie et l'Ă©glise
    • Varanger
    • le Mouret
    • Saint-Maximin le Vieux
    • la Combe

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Maximin est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].

    Terminologie des zones sismiques[12]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4SismicitĂ© moyenneaccĂ©lĂ©ration = 1,6 m/s2

    Histoire

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 2008 Marie-Louise Spezini DVG
    2008 2014 René Pois-Pompée SE
    2014 2019 Jacques Viret SE
    2019 2020 Michel Poinson SE
    2020 En cours Olivier Roziau

    Jumelages

    Coopération décentralisée avec les communes maliennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2020, la commune comptait 658 habitants[Note 3], en augmentation de 1,7 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    681708742714971956960920880
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    835829757769721740659676658
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    585564508518506504493423391
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    384400432476539600620638659
    2020 - - - - - - - -
    658--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Économie

    Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[18].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    La tour d'Avalon.
    • Tour d'Avalon des XIVe et XIXe siècles[19], appelĂ©e aussi tour d'Avallon ou tour des Chartreux ; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'Hugues d'Avalon[20]. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-GrĂ©sivaudan et date d'avant 1049[21].
    La tour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [22].
    • Maison forte de la Tour Brune d'Avalon : cette tour est attestĂ© dès 1250 avec ses courtines. Elle se trouvait en contrebas du château, Ă©difiĂ© sur la motte, et s'est trouvĂ©e englobĂ©e dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au dĂ©but du XIVe siècle pour fermer le bourg neuf[23].
    • Maison forte de la Coubassière ou Combassière[19].
    • Anciennes maisons au bourg[19].
    • Le manoir de la Combe, ou château de Bioni[19].
    • Vestiges mĂ©diĂ©vales au Mas du Plantier[19].
    • Maquette du bourg mĂ©dieval de Saint-Maximin, Ă  la mairie[19].
    • Une maison forte dite d'Avalon du XIIIe siècle, disparue, se trouvait probablement près de la porte orientale du bourg vieux. CitĂ© en 1339, elle Ă©tait propriĂ©tĂ© des hĂ©ritiers de Aymon de Saint-Pierre[19].
    • Une autre maison forte disparue est celle des sires de Beaumont qui se trouvait entre la Maison forte de Saint-Pierre et la Tour d'Avalon, dont on voit une tour circulaire au vieux bourg, près de l'angle Sud-Est, sur des anciennes cartes postales. Il subsiste une empreinte au sol de cette tour, le reste ayant complètement disparu[19].
    • Autre maison forte disparue, la maison forte au lieu-dit du Ratier[19].

    Personnalités liées à la commune

    • le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de mĂ©decine, condisciple et ami du docteur Laennec.

    HĂ©raldique

    Saint-Maximin (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bréda (W12-0400) » (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Pontcharra », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    12. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    13. La Seigneurie des archevêques-comtes de Tarentaise de Jacqueline Roubert paru dans le N° 6, V, 1961 des mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    19. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 487-495.
    20. Évêque de Lincoln en Angleterre (1140-1200)
    21. (en) histogramme du Dauphiné, Histoire du château d'Avalon
    22. Notice no PA00117375, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. 2007, p. 60.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes mĂ©diĂ©vales du milieu du XIIe siècle au dĂ©but du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).

    Articles connexes

    Liens externes

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