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Saint-Mards-de-Blacarville

Saint-Mards-de-Blacarville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Saint-Mards-de-Blacarville
Saint-Mards-de-Blacarville
L'église Saint-Thibaut.
Blason de Saint-Mards-de-Blacarville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes de Pont-Audemer / Val de Risle
Maire
Mandat
Didier Swertvaeger
2020-2026
Code postal 27500
Code commune 27563
Démographie
Population
municipale
831 hab. (2020 en augmentation de 5,19 % par rapport à 2014)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 45″ nord, 0° 30′ 52″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 130 m
Superficie 8,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pont-Audemer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Audemer
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Mards-de-Blacarville
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    Géographie

    Localisation

    Saint-Mards-de-Blacarville est une commune du Nord-Ouest du département de l'Eure située au sein du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 897 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000[9] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 879,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 32 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mards-de-Blacarville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Audemer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,6 %), prairies (22,9 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Commune formée le par la réunion de Saint-Mards-sur-Risle et de Blacarville[23].

    Saint-Mards est attesté sous la forme Sancto Medardo en 1059 et 1066[24], Sanctus Maardus en 1171, Sanctus Medardus en 1174 (cartulaire de Préaux), Saint Mards sur Rille en 1782 (Dict. des postes), Saint-Mard-sur-Rile en 1828 (Louis Du Bois)[23].
    La paroisse de Saint-Mards est citée qu'à partir du XIIe siècle. Le premier seigneur connu donna l’église a l'abbaye de Préaux par une charte datée de 1174.
    Le nom de Saint-Mards (Mards est un diminutif de Médard).
    Saint-Mards est un hagiotoponyme qui désigne Médard de Noyon, évêque de Noyon au VIIe siècle.

    Blacarville est attestée sous les formes Blacuardivilla au XIe siècle (cartulaire de Préaux), Blaquarvilla au XIIIe siècle (p. d’Eudes Rigaud), Blacarvilla en 1284 (Neustria pia), Blocarville en 1770 (Denis, Atlas topographique)[25].
    La paroisse est citée à partir du XIe siècle.
    « La ferme de *Blacward », anthroponyme anglo-saxon, postulé par les noms Blakeman et Blacwin attestés en Angleterre[26]. Un colon arrivé du danelaw, probablement, avec les fermiers danois au Xe siècle.

    Le nom des habitants est les Blacarvillais.

    Histoire

    Antiquité

    Voie romaine d'Aizier à Pont-Audemer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Didier Swertvaeger DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2020, la commune comptait 831 habitants[Note 8], en augmentation de 5,19 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    279259256278272565584600560
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    505545545494474493506453513
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    522521514529520501506481464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    507535644725796756744747780
    2015 2020 - - - - - - -
    796831-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Saint-Mards-de-Blacarville compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques :

    Autres édifices :

    • l'église Saint-Thibaut de Blacarville. La nef romane a été reconstruite à la fin du XVe siècle. Le chÅ“ur date du XIIIe siècle, les baies des XVIIe et XVIIIe siècles et les statues en pierre du XVIe siècle (Vierge à l'enfant, saint Michel, saint Médard). Enfin, les torches de Charité sont du XVIe siècle ;
    • la tour romane est, avec le chÅ“ur, le vestige de l'ancienne église Saint-Mards (XIe siècle) qui, démolie en 1892, a, pour le reste, été transformée en cottage anglais ;
    • les ruines du château de Pont-Audemer (XIIe et XIIIe siècles) : ne subsistent que le donjon et quelques parties du corps de logis. Protégé par la côte du Longval, l'accès se faisait par La Lorie[32].

    À noter :

    • entre le chemin Perray et celui de Saint-Thurien, se trouvaient, au XIXe siècle, les derniers vestiges de l'ancienne léproserie de Saint-Jacques-et-Saint-Christophe, incorporée en 1736, à l’hôpital de Pont-Audemer.

    Zone humide protégée par la convention de Ramsar

    • Marais Vernier et vallée de la Risle maritime[33].

    Parc naturel

    Natura 2000

    • Marais Vernier, Risle Maritime[35] ;
    • Estuaire et marais de la Basse Seine[36].

    ZNIEFF de type 1

    • Les prairies alluviales de la basse vallée de la Risle[37].

    ZNIEFF de type 2

    • La basse vallée de la Risle et les vallées conséquentes de Pont-Audemer à la Seine[38].

    Site inscrit

    Personnalités liées à la commune

    • Henry Dannet (1886-1946), artiste peintre, s'installa à Saint-Mards-de-Blacarville de 1912 à 1915, offrant à Jean Dannet (1912-1997), son fils lui aussi artiste peintre, d'y vivre une partie de son enfance[40].

    Héraldique

    Les armoiries de Saint-Mards-de-Blacarville se blasonnent ainsi :

    D'argent à la tour romane de Saint Mards de sable, posée sur une terrasse de sinople; au franc-canton senestre de gueules chargé de deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur, l'un au-dessus de l'autre.


    Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Lieurey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Mards-de-Blacarville et Lieurey », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Lieurey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Mards-de-Blacarville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 199.
    24. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 66.
    25. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 20.
    26. ibidem
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. « Château de Saint-Mards-sur-Risle », notice no PA00099558, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Le château de Pont-Audemer évoqué par Alfred Canel,en ligne .
    33. « Marais Vernier et Vallée de la Risle maritime », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « Boucles de la Seine normande », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Marais Vernier, Risle Maritime », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « Estuaire et marais de la Basse Seine », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « Les prairies alluviales de la basse vallée de la Risle », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « La basse vallée de la Risle et les vallées conséquentes de Pont-Audemer à la Seine », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    39. « L'if du cimetière de Blacarville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
    40. Robert Évreux et Jean Marc, Jean Dannet, ce peintre méconnu, Éditions des Amateurs rouennais d'arts, 1992.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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