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Saint-Gouéno

Saint-Gouéno [sɛ̃ gweno] (ou Saint-Gouëno) est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Mené.

Saint-Gouéno
Saint-Gouéno
Image illustrative de l’article Saint-Gouéno
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté de communes du Mené
Statut Commune déléguée
Code postal 22330
Code commune 22297
Démographie
Gentilé Gouénovais, Gouénovaise
Population 689 hab. (2013)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 06″ nord, 2° 34′ 02″ ouest
Altitude Min. 149 m
Max. 313 m
Superficie 20,08 km2
Élections
Départementales Plénée-Jugon
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Le Mené
Localisation
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Saint-Gouéno
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Saint-Gouéno

    Géographie

    Saint-Gouéno (Sant-Gouenoù en breton) est située au pied du mont "Bel Air", point culminant du département des Côtes-d'Armor (339 mètres) au cœur du Mené région du massif armoricain. La commune de Saint-Gouéno fait partie du canton de Plénée-Jugon.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Seint Goinou en 1279 et en 1282, Ecclesia de Sancto Godenevo vers 1330, Saint-Goueno en 1426, Saint Guenno en 1451, Saint Gouenou en 1468, Saint Gouezno en 1469, Sainct Goueno en 1480 et en 1513, Sainct-Gouem en 1536, Sainct-Gueno en 1569[1].

    Le nom de la commune vient de saint Gouéno ou saint Goueznou, qui aurait fondé un monastère à Gouesnou dans le Finistère[1].

    Histoire

    Légende

    La commune conserve dans un champ une pierre dans laquelle est gravée l'empreinte du saint. La légende raconte que le saint voulant édifier un sanctuaire au beau milieu de ce champ, des lavandières l'en auraient chassé à coup de pierres. S'enfuyant il aurait laissé l'empreinte de son sabot et de son bâton incrustée dans la pierre dorénavant bien nommée par les habitants "Le Pas De Saint Gouéno".

    Le Moyen Âge

    Un acte de l'abbaye de Bosquen fait référence à la paroisse de Saint-Gouéno en 1279, issue du démembrement de celle de Plessala.

    La Révolution française

    Les habitants de la commune s'engagent activement dans la chouannerie pendant la Révolution sous la conduite de Legris-Duval de Bosny.

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux Morts porte les noms des 95 soldats morts pour la Patrie[2] :

    • 91 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
    • 4 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

    Période contemporaine

    Le , le projet de création d'une commune nouvelle en remplacement de la Communauté de communes du Mené est approuvé par les conseils municipaux des sept communes concernées. La nouvelle entité baptisée Le Mené doit voir le jour le [3]. L'arrêté préfectoral du a officiellement créé la nouvelle commune[4].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1807 Mathurin Robert
    1808 1816 Guillaume Aignel
    1816 1825 Pierre Plesse
    1826 1829 Jean-Marie Plesse
    1830 1838 Guillaume Aignel
    1838 1846 Pierre Plesse
    1847 1864 Jean Marie Louail
    1864 1882 Louis Marie Louail 1882 1888 Pierre Presse

    1889 1892 Louis Carro

    1892 1896 Pierre Presse
    1896 1916 Louis Marie Louail
    1919 1925 Pierre Presse
    1925 1966 Eugène Louail
    1966 1977 Jean Baptiste Latouche
    1977 1989 Augustin Evin
    1989 2001 Lucien Aignel 2001 2020 Jacky Aignel 2016 2020 Jacky Aignel Maire Le Mené
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 689 habitants, en augmentation de 5,67 % par rapport à 2008 (Côtes-d'Armor : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9819021 0661 0191 3611 4331 4261 5561 602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5421 5421 5011 5011 5671 5581 5381 4911 560
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6731 7131 7081 5071 5061 3781 2561 2181 029
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
    1 023901831751721640652689-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • Évolution démographique annuelle moyenne de 1990 à 1999 : -1,31 %
    • Pyramide des âges:
    HommesClasse d’âgeFemmes
    10
    75 ans et plus
    0
    23
    60 à 74 ans
    0
    22
    40 à 59 ans
    0
    25
    20 à 39 ans
    0
    20
    0 à 19 ans
    0

    .

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Gouéno datant de 1862 de l'architecte Alphonse Guépin.
    • La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, reconstruite et agrandie en 1893, dominant Saint Gouéno, située au sommet de la colline du Tertre abrite en son sein une statue en bois de la Vierge Marie transpercée de sept glaives représentant les sept douleurs endurées par la Sainte au cours de sa vie. Celle-ci provient de l'ancienne chapelle.
    • Le chemin de Quatorze croix de granit date de 1910 et un Calvaire édifié par les familles les plus aisées de Saint-Gouéno relie l'église à la chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Les croix sont gravées des noms des donateurs.
    • La croix monolithique à bras courts datant du haut Moyen Âge s'élevant sur le bord du chemin menant au Tertre.
    • La croix de la Ville-Gueury datant du XVIIe siècle.
    • La croix de la Saude (XVIe-XVIIIe siècle).
    • Le manoir du Placis datant du XVIe-XVIIe siècle.
    • Le manoir de la Ville-Delée datant du XVIIIe siècle.
    • L'ancien presbytère datant du XVIIe siècle, maintenant transformé en logements sociaux.
    • L'école de la Saude de 1844.
    • Plusieurs maisons situées au village des Clôtures datant du XVIIe siècle.
    • Le légendaire "Pas de Saint Gouéno" dans lequel est gravée l'empreinte du sabot et du baton du Saint.
    • 5 moulins.
    • Une ancienne allée couverte au-dessus du village des Hautières (Aujourd'hui détruite).
    Le pylône du centre émetteur ondes moyennes de Littoral AM
    • Le pylône du centre émetteur ondes moyennes de Littoral AM

    Situé à l'extrême nord de la commune, sur la ligne de crête bordée par l'ancienne voie romaine de Fanum Martis (Corseul) à Dardoritum (Vannes) le pylône du centre émetteur de Bretagne 5, anciennement Littoral AM, culmine à 307 mètres. Érigé en , sur la parcelle de Tombalon, il diffuse des émissions de radio numérique. La commune de Saint-Gouéno figure parmi les trois communes de Bretagne dotée d'un émetteur de grande puissance après Thourie (35) et Quimerch' (29). À ce titre, l'émetteur de Saint-Gouéno est connu à travers l'Europe comme le premier émetteur numérique régional construit en France.

    • Le circuit de la Course De Côte et son mythique virage en épingle dit du « fer à cheval ».
    • la vue imprenable sur la baie de Saint-Brieuc au lieu-dit Beausoleil sur les crêtes du Méné

    Activité locale

    Le « Fer à cheval »

    La commune s'est illustrée par sa « course de côte » : course automobile organisée dans les lacets de la départementale 14 entre « les Hautières » et « les Hauts de l'Hiver » avec le passage du célèbre « fer à cheval », virage en épingle à cheveux. Reconnue au niveau national et européen du Championnat de la Montagne, La course a vu le jour en 1969 jusqu'en 1985, de 1990 à 1993 puis a disparu pour renaître récemment : La finale de la coupe de France de Montagne, 24e édition de la course de côte en 2007, a remporté un franc succès voyant défiler pas moins de 15 000 spectateurs.

    La course de côte nationale 2008 voit Le champion de France Lionel Régal remporter cette édition au volant de sa Formule 3000 Nippon.

    En 2010, retour du championnat de France de la montagne, avec une nouvelle victoire de Lionel Régal sur F3000 Nippon. À noter que ce dernier a battu le record de la piste (1 min 15 s 779) détenu depuis 1981 par Marc Sourd (1 min 16 s 92).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Gouéno »
    2. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
    3. « Le Mené devient la plus grande commune de Bretagne », Ouest-France, 23 mars 2015.
    4. « Commune nouvelle. Le Mené : c’est signé ! », Ouest-France, (lire en ligne)
    5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
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