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Saint-Gervazy

Saint-Gervazy est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Gervazy
Saint-Gervazy
Le château de Saint-Gervazy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Serge Barthomeuf
2020-2026
Code postal 63340
Code commune 63356
DĂ©mographie
Population
municipale
335 hab. (2020 en augmentation de 5,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 24′ 57″ nord, 3° 13′ 01″ est
Altitude Min. 458 m
Max. 790 m
Superficie 14,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Saint-Gervazy
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Saint-Gervazy
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Saint-Gervazy
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Saint-Gervazy

    GĂ©ographie

    Saint-Gervazy est traversé par le ruisseau de la Volave et est dominé par le pic du Montcelet (738 m). Ce dernier est surmonté par les restes d'une tour, ultime vestige d'un château. Outre le village proprement dit, Saint-Gervazy est constitué des hameaux de Segonzat, Scourdois et de Unsac.

    Communes limitrophes de Saint-Gervazy
    Madriat Collanges Vichel
    Augnat Saint-Gervazy Moriat
    Apchat Chambezon
    Haute-Loire

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Gervazy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,6 %), terres arables (29 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), forêts (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Roche ou Rocher[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? LĂ©on Leyreloup PS
    mars 2001 mars 2008 Bernard Jourlin
    mars 2008 En cours
    (au 8 septembre 2020)
    Serge Barthomeuf[8] - [9] Berger[10]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2020, la commune comptait 335 habitants[Note 3], en augmentation de 5,68 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    715545660687725696714727752
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    709660630657635613630641641
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    570515435350310310286307341
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    242206249226264256290300314
    2018 2020 - - - - - - -
    333335-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village comporte un château du XIIIe siècle restauré et ouvert à la location au public depuis septembre 2011.

    L'église contenait une Vierge noire typique de la région Auvergne qui fut volée en 1983 et repérée dix huit ans plus tard dans un catalogue de vente aux enchères à Madrid et retrouvée en Hollande. Par sécurité elle était alors conservée dans le trésor de la cathédrale de Clermont-Ferrand. Depuis 2005, grâce à des fonds récoltés par l'Association de la Vierge Noire, elle a été restituée dans son emplacement d'origine, dans l'église Notre-Dame de Saint-Gervazy.

    À côté du hameau d'Unsac, s'élève un dolmen constitué de six pierres levées formant un couloir et de deux dalles de chevet, l'ensemble formant une allée couverte. Les dalles de couvertures n'étant plus sur l'ensemble mais reposant à côté de l'allée. L'ensemble formant une allée couverte unique dans la région.

    • Segonzat.
      Segonzat.
    • Unsac.
      Unsac.
    • Le dolmen d'Unsac.
      Le dolmen d'Unsac.

    Mythologie et légende

    Une histoire se raconte depuis deux décennies dans le village, comme quoi la place du château aurait été le lieu d'un culte obscure dans les années de la révolution française. Une secte aurait ouvert un portail temporel vers un monde ténébreux, une sorte d'au delà infernal. Le portail avait été fermé la première fois par d'église, redevenue toute puissance en 1792 après la chute de Maximilien de Robespierre. Le portail a été ouvert une seconde fois en 1940 de manière mystérieuse et fermé six ans plus tard par un vétéran de la seconde guerre mondial, le vétéran aurait habite jusqu'au début des années 2010 dans une maison haute et étroite sur le pont du village. Il disait garder un portail derrière le château du village et veiller a ce que les monstres obscures ne reviennent pas... Il n'y a plus de traces de ce vétéran depuis la mise en vente de sa maison. Le notaire aurait retrouvé et mis a disposition des habitants du village une note que le vétéran a légué à la commune en guise d'héritage. En voici un extrait :

    HĂ©ritage pour St Gervazy :

    Pour fermer le portail réussir les artefacts suivants :

    - Un crucifix sur lequel je veillerai pour l'éternité

    - Une fiole d'eau bénite du Vatican cachée là où les prisonniers obtiennent leur dernier jugement

    - De l'ail planté par le maire sur le domaine communal

    Disposer les artefacts en triangle autour du portail et prononcer, AVANT MINUIT, l'incantation suivante :

    "Pie VI, Pie VI, par ton pouvoir consacré par Dieu, ferme ce portail et fait taire les monstres en ce lieu."

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 23 juin 2014).
    9. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    10. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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