Accueil🇫🇷Chercher

Collanges

Collanges est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Collanges
Collanges
PietĂ  au-dessus du portail de l'Ă©glise.
Blason de Collanges
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Nathalie Zanin
2020-2026
Code postal 63340
Code commune 63114
DĂ©mographie
Population
municipale
157 hab. (2020 en augmentation de 6,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 26′ 18″ nord, 3° 13′ 07″ est
Altitude Min. 437 m
Max. 651 m
Superficie 4,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Collanges
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Collanges
GĂ©olocalisation sur la carte : Puy-de-DĂ´me
Voir sur la carte topographique du Puy-de-DĂ´me
Collanges
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Collanges
Liens
Site web collanges.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Collanges
    Boudes Chalus Saint-Germain-Lembron
    Madriat Collanges
    Saint-Gervazy Vichel

    Urbanisme

    Typologie

    Collanges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), forêts (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), prairies (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le paysan libre obtenait le droit de s'Ă©tablir dans une colonica dont il Ă©tait le colon.

    Dès le VIIIe siècle sont apparues des colonicæ.

    Histoire

    L'histoire du village est directement liée aux événements et aux développements des seigneurs du château de Collanges[7].

    NĂ©olithique

    Une hache en pierre polie a Ă©tĂ© trouvĂ©e en 1928 Ă  Collanges dans le terrain près de la maison Delphaut (aujourd’hui, Chabrillat). Elle est en pierre polie noire et brillante ; elle mesure 13 Ă— 6 Ă— 2,5 cm. Un mĂ©galithe, « la pierre bleue », se trouve devant le château; son poids est de près d’une tonne. Les anciens rapportent que les reprĂ©sentants du village se rĂ©unissaient autour de cette pierre ; elle se trouvait alors, près du pont levis du fort villageois, rĂ©servĂ© Ă  l’entrĂ©e des tenanciers[8].

    Construction de l'Ă©glise paroissiale Saint Martial

    Une église romane est reconstruite ; elle est dédiée à Saint Eutrope (le Pape Urbain II se rend à Saintes sur le tombeau du saint après avoir prêché la 1re croisade au concile de Clermont en 1095).

    Fort villageois

    Le donjon du château actuel correspond Ă  la tour seigneuriale construite près de l'Ă©glise romane ; la tour est mentionnĂ©e en 1210. Le fort villageois est construit dĂ©but du XVe siècle. Il forme un ensemble dĂ©fensif ouvert Ă  tous et englobe la maison forte et l'Ă©glise. La maison forte avec son donjon et l’église avec son clocher participent Ă  la dĂ©fense du Fort. Le fort est entourĂ© d'un large fossĂ© et d'un mur flanquĂ© de tourelles d'angle. Il comprend les loges de vingt-deux tenanciers, la « basse-cour du fort » Ă  l’est et la « basse-cour du château » Ă  l’ouest. Le fort est desservi par deux entrĂ©es qui empruntent des ponts franchissant les fossĂ©s : l'entrĂ©e nord, en bordure de laquelle se trouve un corps de garde, ouvre dans la basse-cour du fort ; l'entrĂ©e sud donne accès Ă  la terrasse du château. Au XVIIIe siècle, l’ancienne maison forte et le rempart sud du fort villageois sont transformĂ©s pour rendre le château habitable. Entre 1808 et 1837, les fossĂ©s nord, sud et ouest sont comblĂ©s et le fossĂ© est est transformĂ© en pièce d’eau. La façade nord du château refaite entre 1808 et 1837 : elle intègre la tour Nord-Ouest (construite entre 1740 et 1808) et une seconde tour Nord-Est est construite en symĂ©trie. Autour de 1870, les remparts nord, ouest et est sont dĂ©molis. Un nouveau mur d’enceinte est construit qui enserre le château dans son parc. Puis de nouvelles Ă©curies sont bâties dans l’ancien fossĂ© est du fort. Le mur sud du château correspond Ă  l’ancien rempart sud du fort villageois. Dans ses 55 m de long, il intĂ©grait la tour seigneuriale[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1983 Pierre Mareuge PS
    juillet 2017
    (réélue en 2020)
    En cours
    (au 9 août 2020)
    Nathalie Zanin[10] - [11] Assistante maternelle[10]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2020, la commune comptait 157 habitants[Note 3], en augmentation de 6,8 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    297221252271364346345363348
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    360337294299304274295278292
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    257252218184174171153127138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    125120142131132147160147157
    2020 - - - - - - - -
    157--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Collanges a été remanié au XVIIIe siècle.

    Au-dessus du portail de l'église Sainte-Eutrope, la pietà, du XVIe siècle, est classée.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Paul Esbelin, Histoire de Collanges Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Papou Poustache, « Château de Collanges », sur cpauvergne.com, (consulté le ).
    8. Paul Esbelin, Histoire de Collanges.
    9. Gabriel Fournier et Bernard Mareuge, Montcelet dans l'ancien Lembron, ASPAL.
    10. « Nathalie Zanin élue maire de Collanges (Puy-de-Dôme) », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.