Saint-Germain-Lespinasse
Saint-Germain-Lespinasse est une commune française située dans le nord-ouest du département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Germain-Lespinasse | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Roannais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Pierre Coissard 2020-2026 |
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Code postal | 42640 | ||||
Code commune | 42231 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Germanois | ||||
Population municipale |
1 226 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 82 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 06′ 14″ nord, 3° 57′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 281 m Max. 349 m |
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Superficie | 15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Renaison | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saint-germain-lespinasse.com | ||||
GĂ©ographie
Situation
Saint-Germain-Lespinasse se situe au nord-ouest de la plaine du Forez, à 12 km au nord-ouest de Roanne. Le département de l'Allier est à 17 km à l'ouest (Saint-Nicolas-des-Biefs, jouxtant Saint-Bonnet-des-Quarts) et celui de la Saône-et-Loire à 10 km au nord-est (Melay, jouxtant Noailly). Lyon est à 100 km au sud-est[1].
Le bourg est presque au pied des monts de la Madeleine et des montagnes du Bourbonnais Ă l'ouest. La rive gauche de la Loire est Ă 10 km Ă l'est[2].
Communes limitrophes
Saint-Forgeux-Lespinasse | Noailly | |||
N | ||||
O Saint-Germain-Lespinasse[2] E | ||||
S | ||||
Ambierle | Saint-Haon-le-Vieux | Saint-Romain-la-Motte |
Hydrographie
La Fontanière, affluent de la Teyssonne, entre sur la commune au sud-ouest puis remonte vers le nord. En limite de commune avec Saint-Forgeux-Lespinasse, elle reçoir en rive gauche (côié ouest) le ruisseau du Pont Briquet. Après un court détour d'environ 350 m sur Saint-Forgeux, elle revient servir de limite de commune sur 400 m avant de confluer avec la Teyssonne. Cette dernière (qui prend source à Saint-Bonnet-des-Quarts) sert de limite de commune avec Saint-Forgeux-Lespinasse puis avec Noailly, le tout sur environ 2,8 km[2].
Le Fillerin, lui aussi affluent de la Teyssonne, sert de limite de commune sur environ 850 m au sud[2].
Voies de communication et transports
- Routes
La commune est traversée dans le sens nord-ouest / sud-est par la Nationale 7 ; et dans le sens nord-est / sud-ouest par la D4, qui relie Charlieu (20 km au nord-est) à la Croix du Sud, un croisement de plusieurs routes dans les monts de la Madeleine[1].
- Train
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-Lespinasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), terres arables (14,3 %), zones urbanisées (7,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le nom de Lespinasse, ajouté à celui de Saint-Germain, vient du château de Lespinasse, appartenant au seigneur de Lespinasse ; il faisait partie de la commune, ce qui n'est plus le cas : le hameau de l'Espinasse a été rattaché à la commune de Saint-Forgeux-Lespinasse[9].
Le petit hameau de Chamarande, à 1,6 km au sud du bourg en limite de commune avec Saint-Romain-la-Motte[2], a donné son nom au château de Chamarande dans l'Essonne. Au bas Moyen-Âge, ce petit fief est apporté à Benoît Athiaud (frère du conseiller au parlement de Dombes N. Athiaud de Montchanin) par son mariage à Claudine de Terrière. Il passe ensuite par le mariage de leur fille unique dans la maison d'Ornaison, dont Clair Gilbert d'Ornaison[10]. Ce dernier, premier valet de chambre de Louis XIV, achète le château de Bonnes dans l'Essonne en 1684. En 1685 des lettres patentes de Louis XIV érigent Bonnes en comté de Chamarande[11] - [12].
XXIe siècle
Depuis le , la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.
Blasonnement
Blasonnement :
D'or à la bande d'azur chargée de trois coquilles d'argent posées dans le sens de la bande et accompagnée de deux trèfles de sinople. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2020, la commune comptait 1 226 habitants[Note 3], en augmentation de 2 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Les 1180 habitants de la commune, au , se répartissent en 399 de moins de 30 ans, 448 de 30 à 59 ans et 332 de 60 ans et plus[17].
712 personnes ont entre 15 et 64 ans. Parmi elles 67 % sont des actifs ayant un emploi, 7,7 % sont chômeurs, 9,6 % sont élèves ou étudiants, 9,7 % sont retraités ou préretraités et 6 % sont d'autres inactifs.
Les 481 personnes ayant ont un emploi sont pour 399 (82,9 %) des salariés et 80 (17,1 %) des non salariés.
Logements
Le nombre de logements existants dans la commune, en 2013, est de 546[17]. 491 sont des résidences principales, 9 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 45 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 476 et celui des appartements de 69.
Écoles
il existe deux écoles dans la commune : l'école publique[18] comprend 5 classes (2 classes maternelles et 3 classes élémentaires). Elle accueille 120 élèves pour l'année scolaire 2016-2017, et une école privée[19], Sainte Marguerite, (classes maternelles et élémentaires, elle accueille environ 90 élèves.
Economie et emploi
Le nombre d'emplois situés dans la commune est, en 2013, de 325 (355 en 2008), dont 245 emplois de salariés (75,4 %) et 80 de non salariés (24,6 %)[17].
Sur le territoire communal il existe 123 Ă©tablissements.
- 18 appartiennent au secteur de l'agriculture (au total 4 salariés), 16 n'en emploient aucun,
- 9 sont du secteur de l'industrie (au total 49 salariés), 6 n'en emploient pas.
- 19 sont du secteur de la construction (au total 19 salariés) , 11 établissements n'en emploient aucun.
- 60 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (48 salariés au total), 47 n'en emploient pas.
- 17 sont du secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale (70 salariés au total) 11 n'en emploient aucun .
Lieux et monuments
- Le pigeonnier ;
- Le site archéologique d'Ariolica.
- Église Saint-Germain de Saint-Germain-Lespinasse.
La mairie. Le pigeonnier du xve siècle.
Les associations
- Indépendante germanoise (club de basket),
- Club de football,
- Club de judo-jujitsu et gymnastique chinoise AĂŻki
- Harmonie de Saint-Germain-l'Espinasse,
- Bibliothèque,
- Cours d'informatique,
- La bourse aux vĂŞtements,
- La bourse aux jouets,
- Écoles privée et publique,
- Cours de percussions.
Personnalité liée à la commune
- Victor de Persigny (° 1808 - †1872), duc de Persigny, ministre sous Napoléon III et ambassadeur au Royaume-Uni de 1855 à 1858 puis de 1859 à 1860, à l'origine notamment de la construction de l'hôtel de ville et autres constructions marquantes à Roanne. Né à Saint-Germain-Lespinasse.
- Théodore Perroy (1822-1904), ingénieur français (l'école Polytechnique puis corps du Génie Maritime), inventeur et constructeur d'une des premières machines de dessalement de l'eau de mer[20].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Saint-Germain-Lespinasse », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
- « Chamarande et Saint-Germain-Lespinasse dans le Forez, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Théodore Ogier, La France par cantons et par communes. Département de la Loire, t. 3, Paris / Lyon, libr.-éd. Balay et Conchon, (lire en ligne), p. 720.
- Octave de Viry, « Bulletin bibliographique », Recueil de mémoires & documents sur le Forez, t. 2,‎ , p. 326-331 (voir p. 330-331) (lire en ligne). Viry y corrige une erreur de Révérend du Mesnil concernant Ce seigneur de Chamarande. Pour l'ouvrage de du Mesnil, voir Clément-Edmond Révérend Du Mesnil, Armorial historique de Bresse, Bugey, Dombes, Pays de Gex, Valromey et Franc-Lyonnais, d'après les travaux de Guichenon, d'Hozier… les archives et les manuscrits, etc. avec les Remarques critiques de Philibert Collet, Lyon, impr. Aimé Vingtrinier, , 714 p. (lire en ligne), p. 47.
- « Château de Chamarande », sur chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté en ).
- « État des lieux du patrimoine bâti de Chamarande », 59 p. [PDF], sur chamarande.fr (consulté en ), p. 8.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Dossier complet commune de Saint-Germain-Lespinasse (42231) », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, école maternelle et élémentaire », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- « Annuaire ÉCOLE PRIMAIRE PRIVÉE SAINTE MARGUERITE », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- La biographie complète de Théodore Perroy est disponible sur le site officiel de la commune (http://www.saint-germain-lespinasse.com/la-commune/histoire-et-patrimoine/) ; Henry Perroy est cité dans divers dictionnaire dont Larousse en ligne http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Perroy/182828
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Jean-Roch Bouiller, « Les grands couverts » de la commune de Saint-Germain-Lespinasse, dans Etudes et documents, Centre de recherches ethnologiques du musée Alice Taverne, 1995, p. 33–40