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Saint-Georges-sur-Erve

Saint-Georges-sur-Erve est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Mayenne en rĂ©gion Pays de la Loire, peuplĂ©e de 396 habitants[Note 1].

Saint-Georges-sur-Erve
Saint-Georges-sur-Erve
Le chĂąteau de Foulletorte.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes des Coëvrons
Maire
Mandat
Philippe Duytsche
2020-2026
Code postal 53600
Code commune 53221
DĂ©mographie
Population
municipale
396 hab. (2020 en augmentation de 5,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 10â€Č 06″ nord, 0° 17â€Č 53″ ouest
Altitude Min. 129 m
Max. 326 m
Superficie 20,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Évron
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Évron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Saint-Georges-sur-Erve
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Saint-Georges-sur-Erve
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Saint-Georges-sur-Erve
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Saint-Georges-sur-Erve

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 766 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Evron », sur la commune d'Évron, mise en service en 1945[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 784,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le dĂ©partement de l'Orne, mise en service en 1946 et Ă  41 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-sur-Erve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (85,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (59,6 %), forĂȘts (16,6 %), terres arables (14,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de Mauranne[24].

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1970 Georges RiviĂšre
    ? mars 2001 Claude Lapierre
    mars 2001[25] décembre 2016 Henri Roche SE
    mars 2017[26] mai 2020 Gérard Huault SE Agriculteur retraité
    mai 2020[27] En cours Philippe Duytsche SE Retraité de la gendarmerie
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[29].

    En 2020, la commune comptait 396 habitants[Note 8], en augmentation de 5,6 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0261 0511 0401 1911 3011 3061 2541 2171 266
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2541 2961 3041 3311 2601 1741 1131 0481 079
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    985914881768706659654615579
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    502437395327320342397405387
    2017 2020 - - - - - - -
    385396-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Georges-sur-Erve Blason
    ÉcartelĂ©: au 1er d'azur au rencontre de vache d'argent, aux 2e et 3e d'argent Ă  la grenouille de sinople posĂ©e en pal, au 4e fascĂ© ondĂ© d'argent et d'azur de huit piĂšces; Ă  la croix diminuĂ©e de gueules brochant sur la partition[32].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Christiane Landeau, Saint-Georges-sur-Erve son histoire et ses lĂ©gendes, Éd. La TaniĂšre

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 327
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Evron - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-Erve et Évron », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    12. « Station Météo-France Evron - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-Erve et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    25. « Le maire sortant, Henri Roche, a dévoilé sa liste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    26. « Gérard Huault élu maire de Saint-Georges-sur-Erve », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Saint-Georges-sur-Erve. Premier mandat d’élu pour le maire Philippe Duytsche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consultĂ© le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. « Sépulture mégalithique dite La Pierre au Renard », notice no PA00109599, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    32. « Blason
 », sur armorialdefrance.fr.

    Liens externes

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