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Saint-Georges-les-Bains

Saint-Georges-les-Bains est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Georges-les-Bains
Saint-Georges-les-Bains
Église et mairie.
Blason de Saint-Georges-les-Bains
Blason
Saint-Georges-les-Bains
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-RhĂ´ne
Intercommunalité Communauté de communes Rhône-Crussol
Maire
Mandat
Geneviève Peyrard
2020-2026
Code postal 07800
Code commune 07240
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Georgeois
Population
municipale
2 408 hab. (2020 en augmentation de 11,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 171 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 51′ 43″ nord, 4° 48′ 36″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 527 m
Superficie 14,11 km2
Unité urbaine Charmes-sur-Rhône
(ville-centre)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de RhĂ´ne-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Georges-les-Bains
Liens
Site web saint-georges-les-bains.fr

    Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeois.

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Bien que située en Ardèche —ancienne province du Vivarais—, la commune de Saint-Georges-les-Bains est située à treize kilomètres au sud-ouest de Valence, préfecture de la Drôme. Outre le bourg central (ou « village ») celle-ci comprend deux autres hameaux : Château Rouge et Blod. Le village est un véritable belvédère sur la vallée du Rhône.

    L'altitude s'élève de 98 mètres dans l'Île à 520 mètres sur le Serre de Planèze.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La partie sud-est du territoire communal est bordée par le Rhône. Le Turzon, torrent qui traverse la commune en cascades rocheuses successives, finit en ruisseau apaisé dans le canal d'amenée du Rhône.

    Voies de communication et transport

    La commune est traversée par l'ancienne route nationale 86 qui a été déclassée en route départementale — RD86 —. Cette route, qui se présente selon un axe nord-sud, relie historiquement la ville de Lyon à celle de Nîmes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-les-Bains est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Charmes-sur-Rhone, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[4] et 9 150 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), zones urbanisées (14 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), cultures permanentes (4,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Georges-les-Bains est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[11].

    Terminologie des zones sismiques[12]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3SismicitĂ© modĂ©rĂ©eaccĂ©lĂ©ration = 1,1 m/s2

    Histoire

    Le village reprit le nom de Saint-Georges-les-Bains en 1858, lors de la restitution des limites d'antan : Saint Georges et Saint-Marcel de Crussol.

    Saint-Georges

    Saint-Georges appartenait à l'abbaye de Cluny, son village s'est donc développé autour du prieuré dont il ne reste que l'église. Son église date de la période médiévale, comme en témoigne le chœur roman semi-circulaire. Dans ce même lieu, un vitrail représente le saint patron du village : saint Georges (patron des soldats) terrassant le dragon.
    Le village doit en partie son nom à une source d'eau alcalino-sulfureuse à température constante (24°), permettant de développer à l'époque romaine une petite station thermale dont la fermeture se situe vers 1900, après 600 ans d'existence. Au XVIIIe siècle, les grands de ce monde (dont Napoléon Bonaparte) venaient s'y baigner pour soigner les nombreuses maladies de la peau. L'efficacité des eaux de Saint-Georges était célèbre : « M. Daumont prétend que c'est à tous ces gaz réunis que naît le bien que chaque individu en reçoit pour sa santé et surtout pour les maladies de peau[13] ». De l'établissement thermal il ne reste que la piscine et l'ancien hôtel des Bains actuellement centre de soins et de réadaptation, propriété de l'Armée du salut.

    Saint-Marcel

    De l'autre côté du ravin, creusé par le Turzon, se trouve le village de Saint-Marcel qui est aujourd'hui un quartier du village. Saint-Marcel qui abritait autrefois, accroché aux flancs de la colline, un château, dont l'origine remonte aux environs de l'an 1000, mais aussi une petite cité fortifiée. De cette époque féodale, il ne reste que des ruines.

    De 1242 à la Révolution, le village faisait partie du comté Crussol-Uzès.

    De ce village, abandonné pendant plusieurs siècles, il ne subsiste aujourd'hui qu'un élément de la tour forte sur le site castral, avec une porte d'accès et plusieurs murs de défense avec leurs créneaux et l'amorce du chemin de ronde. Toujours dans la partie castrale, on rencontre les restes d'une église où se trouvait un autel paléochrétien, actuellement conservé au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye. Tout en bas du village, se trouve la porte d'entrée connue sous le nom de Porte de Cholet donnant sur la rue principale conduisant à la poterne, et bordée de vestiges de maisons. Saint-Marcel possédait deux fours, des hospicios (auberges) et, un peu en dehors, le moulin d'Autigour. Quelques habitations hors les murs constituaient les faubourgs.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    17 mars 1989 28 mai 2020 Bernard Berger[14] RPR puis
    UMP puis LR
    Assistant expert-comptable
    Conseiller général (1992-1998)
    Suppléant d'Amédée Imbert (1993-1997)
    28 mai 2020 En cours Geneviève Peyrard DVG Professeure de lycée
    5e vice-présidente de la CC Rhône Crussol (depuis 2020)

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2020, la commune comptait 2 408 habitants[Note 4], en augmentation de 11,64 % par rapport Ă  2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    259269250361816855952870915
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    882874870765870702693705766
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    695701658500554563505555532
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 1101 0158731 2571 5571 7161 9772 0652 244
    2020 - - - - - - - -
    2 408--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Georges-les-Bains dépend de l'Académie de Grenoble. Les élèves commencent leur scolarité dans l'école élémentaire Lucien Roux de la commune[19], après être passés à l'école maternelle "les Lavandières"[20].

    Sports

    Saint-Georges-les-Bains sera ville étape du Tour cycliste féminin international de l'Ardèche 2019.

    MĂ©dias

    La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

    Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
    Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.

    Culte catholique

    La communauté catholique de Saint-Georges-les-Bains est rattachée à la paroisse « Saint-Nicolas-du-Rhône » qui fait elle-même partie du diocèse de Viviers[21].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    SituĂ© Ă  moins d'1 km Ă  l'extĂ©rieur du village, l' Ancien HĂ´tel « Le BelvĂ©dère » (aujourd'hui « Le Château ») Ă©difiĂ© en 1889 par M. Chalvet, docteur Ă  Valence, pour hĂ©berger la clientèle attirĂ©e par les eaux thermales, dont la source existe encore en bas dans la vallĂ©e. Eaux connues depuis le XIIe siècle et qui avaient attirĂ© des personnages illustres. Entre autres, le jeune lieutenant NapolĂ©on Bonaparte, en garnison Ă  Valence en 1785, affectĂ© par un Ă©rythème dĂ» aux exercices Ă  cheval. Le bâtiment Ă  l'extĂ©rieur garde son remarquable aspect originaire, tout comme l'esplanade avec sa balustrade en pierre d'Ă©poque, d'oĂą on peut admirer un magnifique panorama qui s'Ă©tend dans la vallĂ©e du RhĂ´ne jusqu'aux montagnes du Vercors. Ă€ la suite du dĂ©clin de la station thermale le siècle dernier, il devient « Le Château » un centre de l'ArmĂ©e du Salut. Pendant la Seconde Guerre mondiale il accueille femmes et enfants de prisonniers de guerre. Successivement colonie de vacances, il est actuellement Centre de soins de rĂ©adaptation. L'esplanade est accessible au public sur demande Ă  l'entrĂ©e.

    Personnalités liées à la commune

    Anouchka Vézian, née le 21 juin 1976, est une actrice française. Elle a tourné dans de nombreux films et téléfilms dont Elles et moi de Bernard Stora, Je vous trouve très beau d'Isabelle Mergault.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Georges-les-Bains Blason
    Tranché : d'or et de gueules, l'or chargé de saint Georges à cheval d'argent tuant le dragon du même chargeant le gueules avec une lance de sable posée en barre et brochante, le cavalier accompagné en chef d'une croix cléchée, pommetée de douze pièces et vidée de gueules, le tout enfermé dans une bordure d'azur, réduite en flancs et en pointe, chargée en chef de trois fleurs de lis d'or, au listel d'azur chargé de la devise de la commune d'or, brochant sur le tout en pointe senestre[22].
    Devise
    Lo coratge se manca pas (Le courage ne manque pas).
    DĂ©tails
    Armes parlantes. (Saint-Georges)
    Adopté le 25 juillet 1978.
    Logo de Saint-Georges-les-Bains

    Le blason de gauche est composé de 4 éléments complémentaires présentant la pluralité basé sur l'héritage avec le blason existant :
    1/ Heaume stylisé du chevalier Saint-Georges,
    2/ Les eaux de la commune,
    3/ La fleur de lys du Vivarais avec 3 pistils reprenant les 3 fleurs du blason historique,
    4/ La devise "Lo Coratge se manca pas" = "Le courage ne manque pas".

    Elément symbolique, le point du "i" de Saint est une goutte d'eau pour la dynamique et le mouvement
    La construction globale de ce logo tourne autour d'un bloc structuré par la juxtaposition du blason et le nom de la commune sur 3 lignes, cela présente à la fois l'équilibre, l'unité et une bonne lisibilité
    L'organisation typographique est une alternance de minuscules et majuscules pour apporter du rythme et du mouvement.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Charmes-sur-Rhône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
    12. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    13. Arnulphe Daumont, médecin de Valence, collaborateur de l'Encyclopédie, cité par G. Lenotre - Historia 1954 -
    14. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. Ă©cole communale
    20. Ă©cole maternelle de la commune
    21. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Nicolas-du-RhĂ´ne.
    22. « Saint-Georges-les-Bains », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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