Accueil🇫🇷Chercher

SFX Entertainment

SFX Entertainment, renommée LiveStyle, Inc début 2017, est une entreprise américaine regroupant de nombreuses entités. SFX se concentre principalement sur des évènements en direct, des concerts et festivals ainsi que d'autres activités relatives à l'EDM et la techno. Celle-ci est créée en par l'homme d'affaires Robert F. X. Sillerman comme une nouvelle incarnation de l'ancienne société du même nom, devenue depuis Live Nation Entertainment.

SFX Entertainment
logo de SFX Entertainment

Création 2012
Disparition 2016 : faillite
Fondateurs Robert F. X. Sillerman (1948-2019)
Action retirée de cotation après la faillite de 2016
Siège social Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Robert F. X. Sillerman (jusque janvier 2016)
Michael Katzenstein (intérim début 2016)
Randy Phillips
Actionnaires Axar Capital Management, Allianz Global Investors[1]
Activité EDM, évènements, Industrie du spectacle
Filiales ID&T, Beatport
Site web (en) Site officiel

Fonds propres environ 50 millions de dollars (2015)
Dette environ 300 millions de dollars (2015)

Ce holding est composé de divers grands promoteurs de la musique électronique ou de marques du festival, comme entre autres, Disco Donnie Presents, Creamfields Australia, Flavorus, Mounental Productions, Voodoo Experience, b2s ou l'allemand i-Motion. Mais également Tomorrowland hors Belgique, Thunderdome, Trance Energy, Q-dance et Sensation de l'entreprise ID&T, ainsi que des participations dans Rock in Rio ou Alda Events. SFX détient également le magasin de musique en ligne Beatport, et plusieurs entreprises de développement web ou marketing axées sur la musique. La société se retrouve en faillite début 2016[2]. L'action est retirée de cotation du NASDAQ ou elle avait le code SFXE depuis 2013.

Historique

Préambule

SFX Entertainment est fondée par Robert F. X. Sillerman (en) dans les années 1990. Il commence à acheter des radios en 1978[3] et fait fortune dans ce domaine[4]. Son modèle économique pour SFX se base sur l'acquisition et la consolidation des promoteurs de concerts régionaux dans une unique entité, créant ainsi des synergies[4]. Dans les années qui suivent sa création, SFX achète une douzaine d'entreprises[4]. En parallèle il crée SFX Broadcasting et fait l'acquisition de plus d'une centaine de radios, puis revend cette branche à Capstar Broadcasting[3]. En quelques années, SFX représente plus d'un tiers du marché des concerts aux États-Unis[5]. En 2000, Robert Sillerman vend SFX Entertainement à Clear Channel Communications pour 4,4 milliards de dollars[6] - [7] ; Clear Channel Communications se divise ensuite en trois entités durant l'année 2005. Cette scission donne naissance à Live Nation. Après la fusion de cette dernière avec Ticketmaster, la nouvelle structure se nomme Live Nation Entertainment[4]. Celle-ci est le plus grand organisateur de concerts dans le monde[8].

Renaissance

Robert Francis Xavier Sillerman fonde une nouvelle entreprise en 2012, SFX Entertainment, du même nom que sa précédente[4]. Le modèle économique reste lui aussi identique[9]. Pourtant, si certains DJ ou quelques festivals rapportent beaucoup d'argent, le potentiel économique du marché mondial de l'EDM reste flou, sans certitude de rendement financier ; Sillerman annonce « vouloir régner en maitre sur le secteur de la Dance Music[10] », par ailleurs domaine dont il dit lui-même ne rien connaitre, en regroupant de multiples petites entreprises[3]. Il ne rentre pas directement en concurrence avec le leader Clear Channel qui gère une multitude d'évènements majeurs sans être centré exclusivement sur l'EDM[3].

Il achète l'entreprise américaine organisatrice de rave, Disco Productions[4] puis l'organisateur de concerts colorés Life in Color (en)[3] - [n 1]. SFX prend début 2013 les trois quarts du néerlandais ID&T, alors organisateur ou coorganisateur de Q-dance, Mystery Land, Sensation, Tomorrowland et l'édition 2015 du festival new-yorkais multi-récompensé Electric Zoo[11] appartenant à Made Event, autre filiale de SFX[12]. La totalité d'ID&T est acquise quelque temps après[13]. La coentreprise ainsi créée engendre ID&T North America[14] - [15] qui devient une filiale et développe ainsi TomorrowWorld (en)[9] - [13] - [16] et Tomorrowland au Brésil. Les droits de Tomorrowland en Belgique sont repris par Manu et Michiel Beers créant ainsi une indépendance pour cette édition européenne par rapport à SFX et aux deux éditions se déroulant sur le continent américain[17].

Alors que le géant de la publicité WPP investi plusieurs millions de dollars dans SFX[18], celle-ci fait l'acquisition partielle de Beatport[6] en 2013. Dans la même période, c'est une partie de l'entreprise néerlandaise b2s ainsi que l'agence marketing Fame House (en), la plateforme digitale Tunezy et le développeur d'applications Arc90[19] qui passent sous le giron de SFX. L'entreprise devient majoritaire dans Beatport l'année suivante[20] et achète le réseau social Listn[21] - [22].

Dans la même période, SFX prend des droits dans plusieurs boîtes de nuit situées dans la région de Miami[6] appartenant à Opium Group et Miami Marketing Group[15], ainsi que dans MMG Nightlife issu de la même ville de la côte Est, puis les entreprises de Nouvelle-Orléans Voodoo Experience (en)[15] et Huka Entertainment (en) ainsi que React Presents qui organise entre autres le festival Spring Awakening (en)[8]. De l'autre côté du globe, SFX fait l'acquisition de l'australien Totem OneLove Group[23] - [n 2], mettant ainsi la main sur les festivals Creamfields Australia (en) ou Stereosonic (en). SFX achète également l’organisateur allemand du festival Nature One, i-Motion puis, un an plus tard, prend la moitié du néerlandais Alda Events, tourneur de Armin van Buuren ou Hardwell, coorganisateur de l'Amsterdam Music Festival ; SFX se renforce ainsi en Europe[24] - [25]. En , c'est le brésilien Plus Talent qui est acquis, cette nouvelle filiale prenant en charge les futures éditions de Tomorrowland dans son pays[26] - [27].

Environ les trois quarts des revenus de SFX proviennent alors des festivals et tournées d'artistes avec la branche SFX Global Touring, le reste étant le téléchargement légal, des activités marketing ou la vente de billets[28]. La prise de participation majoritaire de l'entreprise néerlandaise Paylogic fin 2013 (revendue plus tard) permet de renforcer cette dernière activité déjà réalisée par Eventbrite et d'utiliser son savoir-faire, en matière de commercialisation de tickets, aux États-Unis, principalement pour les marques d'ID&T s'exportant de l'autre côté de l'Atlantique[29]. Dans le même domaine d'activité, SFX établit en 2014 un accord commercial pour cinq ans avec l'entreprise de revente de billets Viagogo[30]. Mais deux ans plus tard rien ne va plus entre les deux entreprises : Viagogo attaque SFX devant les tribunaux américains, cette dernière n'ayant jamais réussi à s'entendre avec le revendeur, elle lui doit 1,6 million de dollars[31] - [32] - [33]. SFX perd de l'argent depuis le début ; juste avant l'entrée en bourse, toutes ses acquisitions laissent toujours dubitatifs les analystes sur la rentabilité du modèle économique[34].

Difficultés financières

Fin 2013 SFX est cotée en bourse à treize dollars l'action[35]. La valeur de celle-ci chute à neuf dollars en quelques jours[23], puis descend à moins d'un dollar fin 2015[10] - [36]. Car entre-temps, le fonds d'investissement Maglan Capital cède la participation qu'il détient dans SFX, ainsi que le fond Virtual Point Holdings, ce dernier n'ayant conservé les actions que six semaines. Robert Sillerman s'est engagé en juin, lors de la cession des titres aux fonds d'investissement, à racheter ces actions à un peu plus de cinq dollars[37]. Sillerman possède déjà 40 % de son entreprise[38] et souhaite posséder l'ensemble. Après une proposition vers trois dollars l'action, il fait finalement marche arrière et retire son offre[39]. Malgré sa fortune personnelle, les marchés doutent de sa capacité à financer cette acquisition et le titre plonge plus encore[37] - [40] ; la valeur de l’entreprise est divisée par douze[41] et de sérieuses rumeurs de vente des entreprises détenues apparaissent[42] - [43].

Les déboires s'accumulent tout au long de cette année, entre Beatport qui annonce ne pas verser de royalties aux labels[37] - [44], l'édition catastrophique de TomorrowWorld en septembre[36] - [42], les poursuites juridiques envers SFX[45] - [46] ou plusieurs affaires en cours qui terminent par un échec[47]. Dette importante, peu de liquidités, mauvaises affaires font que début 2016, SFX, pourtant qualifié de « mastodonte de la nouvelle industrie EDM[48] » se place sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis[49] - [38] et entame une période de redressement en bloquant sa dette[50]. Robert Sillerman perd sa place de CEO[51] et l'entreprise quitte le Nasdaq[52]. Trop acquisitions payées trop chères relate Billboard[53].

Durant le premier semestre 2016, SFX essaye de vendre Beatport alors en déficit, ainsi que l'entreprise de marketing numérique Fame House (en) acquise trois ans plus tôt et maintenant très intégrée à SFX[54]. Fame House est finalement cédé, avec ses dettes, à Universal Music[55] puis le vendeur de billet Flavorus, peu après, à Vivendi[53]. À la fin de l'année, SFX change de nom pour LiveStyle INC. et déménage à Los Angeles. Randy Phillips, venant de chez AEG Live prend la tête de l'entreprise et réoriente celle-ci, passant de l'EDM à un panel plus large de musique électronique[56]. Ce dernier possède une solide expérience dans l'organisation d'événements[1]. LiveStyle est encore propriétaire de Beatport et de marques fortes telles Paylogic, Life in Color ou Electric Zoo Festival[56]. En parallèle, plusieurs entreprises, achetées précédemment, continuent leurs activités en autonomie de la maison mère[53] ; celles-ci sont destinées à être mieux intégrées afin de réduire les coûts et aucune ne doit être cédée d'après Randy Phillips[1]. Pourtant, LiveStyle revend Paylogic à une filiale d'Universal Music Group[57] - [58] ainsi que la part qu'il possède dans Rock in Rio à Live Nation[59] - [60].

Notes et références

Notes

  1. L'entreprise est baptisée Life in Color à la suite de son achat mais s'appelle à l'origine DayGlow Tour.
  2. Totem OneLove Group est le résultat de la fusion en 2007 de Totem Industries and Hardware Corp. avec OneLove Music Group.

Références

  1. (en) Robert Levine, « SFX Emerges From Bankruptcy with a New Name, LiveStyle, and New Leader in Randy Phillips », sur billboard.com, (consulté le )
  2. Guettapen Apps, « News : SFX Entertainment se déclare en faillite », sur www.guettapen.com (consulté le )
  3. (en) Kerri Mason, « Robert F.X. Sillerman's Empire State of Mind », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  4. (en) Ben Sisario, « A Concert Mogul Is Betting on Electronic Dance Music », sur nytimes.com, (consulté le )
  5. « Un festival belge pour un milliardaire américain », sur archives.lesoir.be, Le Soir, (consulté le )
  6. (en) Ben Sisario, « SFX Entertainment Buys Electronic Dance Music Site », sur The New York Times, (consulté le )
  7. (en) « Clear Channel buys SFX », sur money.cnn.com, (consulté le )
  8. Cassandria Daiva, « SFX ENTERTAINMENT poursuit ses acquisitions », sur quebec.djmag.ca, DJ Magazine (Canada), (consulté le )
  9. (en) Kerri Mason, « SFX Purchases 75% Stake in ID&T, Announce U.S. Edition of Tomorrowland at Ultra », (consulté le )
  10. « Le krach de SFX », DJ Mag, no 12, décembre 2015 - janvier 2016, p. 33 (ISSN 2271-006X)
  11. (en) J.P., « Electric Zoo, a Menagerie Designed for Dancing », sur nytimes.com, (consulté le )
  12. (en) Ryan Book, « SFX Entertainment buys Made Event, producer of New York City's Electric Zoo Festival », sur musictimes.com, (consulté le )
  13. (en) « SFX Entertainment Acquires 100% of ID&T, World Leader of Dance Music Events », sur Business Wire (consulté le )
  14. (en) Ray Waddell, « SFX Entertainment Gets Funding From Communications Giant WPP », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  15. (en) Kerri Mason, « SFX Acquires ID&T, Voodoo Experience », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  16. (en) Kerri Mason, « SFX's Inaugural US Launch of TomorrowWorld Draws 140K Without Incident », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  17. Salim Nesba, « Tomorrowland risque de perdre un soutien de taille », sur lecho.be, L'Écho, (consulté le )
  18. (en) Ben Sisario, « WPP to Invest in SFX Entertainment », The New York Times, (consulté le )
  19. (en) Glenn Peoples, « SFX Beefing Up Digital Capabilities, Plans to Buy Tunezy, Fame House and Arc90 », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  20. (en) James Brannigan, « SFX Acquires Another Event Organizer: Dutch Company b2s », sur edmtunes.com, (consulté le )
  21. (en) Ryan Book, « SFX Buys Listn (via Beatport) and Immediately Shuts It Down, Acquires Staff », sur musictimes.com, (consulté le )
  22. Julien Brault, « Acquise par SFX Entertainment, Listn retire son lecteur de musique de l'App Store », Les Affaires, (consulté le )
  23. (en) Andrew Flanagan, « SFX Acquires Australian Promoter and Dance Festival House Totem OneLove », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  24. (en) Andrew Flanagan, « SFX Acquires Major German Promoter i-Motion for $21 Million », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  25. (en) Ryan Middleton, « SFX Purchases 50% Stake in Alda Events, Dutch Dance Music Event Promoter », sur musictimes.com, (consulté le )
  26. (en) « SFX Buys Brazilian Agency, Promoter Plus Talent », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  27. (en) Morgan Susalka, « SFX acquires Brazilian agency, promoter and event producer, ‘Plus Talent’ », sur edmtunes.com, (consulté le )
  28. (en) Glenn Peoples et Megan Buerger, « Restructuring, Possible Layoffs to Come at SFX », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  29. (en) Mitchell Peters, « SFX Enters Ticketing Business with $16.2 Million Acquisition of Europe's Paylogic », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  30. (en) Richard Smirke, « SFX and Viagogo Sign Five-Year, $75 Million Global Sponsorship Deal », sur billboard.com, Billboard, (consulté le )
  31. (en) « Public falling out for Viagogo and SFX », sur iq-mag.net, (consulté le )
  32. (en) Chris Cooke, « Viagogo given green light to pursue legal action against SFX », sur completemusicupdate.com, (consulté le )
  33. (en) « Ticket reseller viagogo seeks US$1.6M+ from SFX », sur themusicnetwork.com,
  34. (en) Kerri Mason, « EDM's Dead, Long Live... EMC? SFX's IPO Looms Large While the Industry Sells Out », sur billboard.com, Billboard (consulté le ) (3 pages)
  35. (en) Ben Sisario et Michael J. de la Merced, « SFX Entertainment Prices Its I.P.O. at $13 a Share », sur nytimes.com, (consulté le )
  36. (en) Ryan Middleton, « SFX Entertainment Extends Bid Deadline For Sale Of Company Assets », sur musictimes.com, (consulté le )
  37. (en) Ben Sisario, « Money Ills Raise Doubts on Plan to Take SFX Entertainment Private », sur nytimes.com, (consulté le )
  38. (en) Ben Sisario, « SFX Entertainment Declares Bankruptcy », sur The New York Times, (consulté le )
  39. (en) Ryan Middleton, « Robert Sillerman Withdraws Offer To Take SFX Private », sur musictimes.com, (consulté le )
  40. (en) Ben Sisario, « SFX Entertainment Is Back on the Block », sur nytimes.com, (consulté le )
  41. Belga News, « Un partenaire étranger du festival Tomorrowland au bord de la faillit », sur rtbf.be, (consulté le )
  42. (en) Ryan Middleton, « SFX Reportedly Planning Asset Firesale After TomorrowWorld Nightmare », sur musictimes.com, (consulté le )
  43. (en) Ryan Middleton, « SFX Entertainment Looks To Restructure Debts, Sell Assets », sur musictimes.com, (consulté le )
  44. (en) Ryan Middleton, « SFX, Beatport Apologize For Suspending Label Royalty Payments », sur musictimes.com, (consulté le )
  45. (en) « Abbey Spanier, LLP Announces Shareholder Class Action Against SFX Entertainment, Inc. (SFXE) », sur prnewswire.com (consulté le )
  46. (en) Ryan Middleton, « SFX Settle Lawsuit Accusing Sillerman Of Stealing Idea Behind Company », sur musictimes.com, (consulté le )
  47. (en) Ryan Middleton, « Live Nation Exec Will Not Join SFX, Spotify, TMWRK Terminate Agreements With Company », sur musictimes.com, (consulté le )
  48. Micke Gomes et Ludovic Rambaud, « L'exportation des festivals : emblème d'une industrie en pleine forme », DJ Magazine (Belgique), Lyon, no 6, septembre - octobre 2014, p. 10 (ISSN 2271-006x)
  49. (en) Jamie Lambersky, « SFX Files for Bankruptcy - Future of a Major Festival is Unsure », sur edm.com, (consulté le )
  50. Ludovic Rambaud, « Le géant de l'EDM, SFX, entrevoit une sortie de crise... », sur djmag.fr, DJ Magazine, (consulté le )
  51. (en) Ryan Middleton, « SFX Entertainment Files For Chapter 11 Bankrupcy, CEO Sillerman Being Replaced », sur musictimes.com, (consulté le )
  52. (en) « SFX Entertainment To Be Delisted From NASDAQ », sur bloomberg.com, Bloomberg, (consulté le )
  53. (en) Robert Levine, « Former SFX CEO Robert Sillerman Speaks Out for the First Time About His Company's Implosion: 'I Don't Begrudge the Employees' Anger' », sur billboard.com, (consulté le )
  54. (en) « SFX to Auction Off Beatport in May, Looks to Sell Fame House », sur billboard.com, (consulté le )
  55. (en) « Universal Music buys digital marketing agency Fame House », sur bizjournals.com, (consulté le )
  56. (en) Ben Sisario, « SFX Entertainment Emerges From Bankruptcy With New Name: LiveStyle », sur nytimes.com, (consulté le )
  57. « See Tickets rachète le néerlandais Paylogic à LiveStyle », sur investir.lesechos.fr,
  58. (en) Andy Malt, « See Tickets acquires Paylogic », sur completemusicupdate.com,
  59. (en) Dave Brooks, « Live Nation Acquires Rock in Rio Festival », sur Billboard, (consulté le )
  60. (en) « Live Nation Acquires Rock in Rio Festival », sur Variety, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.