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SĹ“urs trinitaires de Valence

Les Sœurs trinitaires de Valence (en latin : Sororum Caritatis et Institutionis Christianae) forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

SĹ“urs trinitaires de Valence
Image illustrative de l’article Sœurs trinitaires de Valence
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 25 septembre 1891
par LĂ©on XIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, soin des malades et des personnes âgées
Structure et histoire
Fondation 1660
Valence
Fondateur Jeanne Adrian
Abréviation C.S.S.T
Rattaché à ordre des Trinitaires
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Historique

En 1660, quatre jeunes femmes obtiennent de François Paul de Neufville de Villeroy, archevêque de Lyon, l'autorisation de vivre en communauté et d'ouvrir une école à Saint-Nizier-de-Fornas. En 1676, l'association adopte la règle des trinitaires déchaussés d'Espagne. En 1685, les sœurs acceptent d'aider les malades à l'Hôtel-Dieu de Valence et y établissent leur maison-mère. Dispersées pendant la Révolution, les religieuses se réorganisent et obtiennent la reconnaissance civile le 16 juillet 1810. La première succursale à l'étranger est ouverte en Algérie en 1840. L'institut est agrégé le 15 octobre 1847 à l'ordre des Trinitaires et approuvé le 25 septembre 1891 par Léon XIII[1].

Au début du XXe siècle, en raison des lois anti-congrégationnistes, les sœurs s'exilent en Angleterre, en Suisse, en Belgique et en Italie. Révisées après Vatican II, leurs constitutions sont approuvées par le Saint-Siège le 25 mars 1984[2].

De 1944 à 1986, elles tiennent seules la maison de Cerfroid, berceau de l’Ordre, où elles ouvrent une école ménagère. En 2020, le couvent de Cerfroid de Brumetz compte des religieuses et des religieux trinitaires ainsi que des laïcs associés et une ermite.

Fusion


  • 1852 : SĹ“urs Trinitaires de Lyon fondĂ©es le 15 janvier 1711 par Claude II de Saint-Georges (1634-1714), archevĂŞque de Lyon, pour Ă©duquer des jeunes filles pauvres ayant des « parents dĂ©pravĂ©es ». Après la rĂ©volution, la communautĂ© commence Ă  se rĂ©organiser et les sĹ“urs prennent l'habit religieux le 29 fĂ©vrier 1816. Elle s'unissent aux sĹ“urs trinitaires de Valence en 1852[3]. Un procès de bĂ©atification avait Ă©tĂ© ouvert pour Marie-SĂ©raphia Hugon (1828-1900), supĂ©rieure de la congrĂ©gation[4]. Elles ne doivent pas ĂŞtre confondues avec les sĹ“urs Trinitaires de Saint-Martin-en-Haut, Ă©galement fondĂ©es dans l'archidiocèse de Lyon, et qui ont fusionnĂ© avec les sĹ“urs de l'Enfant JĂ©sus de Claveisolles pour donner les sĹ“urs du monde rural[5].
  • 1871 : SĹ“urs Trinitaires de PlancoĂ«t fondĂ©es en 1860.
  • 1871 : SĹ“urs Trinitaires de Dinard fondĂ©es en 1865 pour l'Ă©ducation des filles pauvres.
  • 1964 : SĹ“urs Trinitaires de Sainte-Marthe fondĂ©es en 1845 Ă  Marseille par le père Henri Margalhan Ferrat (1799-1883)[6].
  • 2019 : SĹ“urs de Notre-Dame du Très Saint Rosaire fondĂ©e le 8 dĂ©cembre 1832 Ă  Pont-de-Beauvoisin par Élisabeth Giraud pour l'enseignement des enfants. Les premières constitutions sont rĂ©digĂ©es par le Père Jean-François Cathiard, curĂ© de Pont-de-Beauvoisin, et sont approuvĂ©es le 1er fĂ©vrier 1844 par Philibert de Bruillard, Ă©vĂŞque de Grenoble. Les Chartreux financent la construction de la maison-mère et de la chapelle de la communautĂ©, qui s'Ă©tend rapidement au DauphinĂ© et Ă  la Savoie, ouvrant de nombreuses Ă©coles. Après la promulgation des lois anticongrĂ©gationnistes en France, leurs Ă©coles sont fermĂ©es et les sĹ“urs se tournent vers le soin aux malades Ă  domicile. L'institut reçoit le dĂ©cret de louange le 23 juin 1897[7]. Elles fusionnent avec les Trinitaires de Valence le 2 fĂ©vrier 2019[8].

Activités et diffusion

Les sœurs œuvrent dans les écoles, orphelinats, cliniques, dispensaires et maisons de retraite.

Elles sont présentes en[9]:

La maison-mère est à Lyon.

En 2017, la congrégation comptait 297 sœurs dans 51 maisons[10].

Notes et références

  1. « Charisme », sur https://www.trinitaires.org (consulté le )
  2. Thierry Knecht, Les trinitaires. Huit siècles d'histoire, 1993, p. 87-88.
  3. Histoire des Ă©glises et chapelles de Lyon, t. I, Lyon, Lardanchet, (lire en ligne), p. 123 Ă  126
  4. « 1900 », sur http://causa.sanctorum.free.fr (consulté le )
  5. « Sœurs Trinitaires de Saint-Martin-d'en-Haut », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
  6. « Religieuses Trinitaires de Sainte-Marthe de Marseille », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
  7. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VI, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 428
  8. « Fusion des sœurs de ND du Rosaire avec les Trinitaires », sur https://www.trinitaires.org (consulté le )
  9. « Présence dans le monde », sur http://www.trinitaires.org (consulté le )
  10. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1642
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