SĂ©bastien Peytavie
Sébastien Peytavie, né le à Sarlat-la-Canéda (Dordogne), est un homme politique français.
SĂ©bastien Peytavie | |
Sebastien Peytavie en 2023 | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (1 an et 14 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 4e de la Dordogne |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | ÉCO |
Coalition | NUPES |
Prédécesseur | Jacqueline Dubois |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sarlat-la-Canéda (Dordogne, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Génération.s |
Membre du parti Génération.s fondé par Benoît Hamon, il participe aux élections européennes de 2019, puis à l’élection municipale de 2020 à Sarlat-la-Canéda. Il est élu député dans la 4e circonscription de la Dordogne en 2022.
Il est par ailleurs psychologue clinicien et exerce à l’hôpital public Jean Leclaire de Sarlat ainsi qu’en libéral à Carsac-Aillac dans le même département.
Biographie
Jeunesse et formation
Sébastien Peytavie grandit à Borrèze (Dordogne). Son père, après une formation de menuiserie, devient aide agricole. Sa mère travaille dans une garderie. Ils deviennent famille d’accueil puis créent un lieu de vie, « la Ribambelle », dans lequel le père de Sébastien est éducateur auprès de jeunes placés par l’aide sociale à l'enfance[1].
En 1985, une intervention cardiaque rend Sébastien, alors âgé de trois ans, paraplégique. Il se déplace depuis en fauteuil roulant[2].
Il fait sa scolarité à l’école primaire de Borrèze, puis au collège de Martel (Lot), enfin au lycée de Terrasson (Dordogne).
Il part ensuite faire ses études à Toulouse à l’université du Mirail, où il obtient un Master en psychopathologie clinique en 2006. Durant son cursus, il est élu représentant étudiant au sein du conseil d'administration de l’université (2003-2006).
Carrière
Après une année sabbatique à parcourir une partie de la côte Est des États-Unis et de l’Europe de l’Est, il travaille deux ans comme éducateur au sein d’un lieu de vie[3].
Il s’installe ensuite comme psychologue en libéral. Parallèlement il est formateur pendant neuf ans dans une école préparatoire pour le concours infirmier, et psychologue à temps partiel au sein de l'Association des Paralysés de France (APF) et en Institut médicoéducatif (IME). Il travaille depuis 2019 à l’hôpital public de Sarlat pour un remplacement en service de psychiatrie. Il intègre aussi l’équipe mobile Programme d’accès et suivi aux soins (EMPASS) afin d’accompagner les personnes en situation de précarité (jeunes de la mission locale, femmes victimes de violences, migrants, etc.)
Passionné de rugby à XIII, il a été ailier pendant six ans dans l’équipe de Cahors, « les Diables Cadurciens », et gagne la Coupe de France en fauteuil en 2016 à Saint-Jory, et le Championnat de France D2 en 2018[4].
Parcours politique
De 2008 à 2014, il est conseiller municipal (SE) à Borrèze chargé de la Culture, de la Vie associative et de l’École.
Lors de la présidentielle de 2012, il vote pour le candidat socialiste, François Hollande[5].
En 2017, il co-crée et anime en Sarladais le comité du Mouvement M1717 fondé par Benoît Hamon au lendemain de la présidentielle, qui devient ensuite Génération·s[2].
En 2019, il est candidat aux élections européennes sur la liste de Génération·s[6] - [7] - [8] - [9], en 11e position.
Aux élections municipales de 2020, il participe activement à la construction d’une liste d’union de la gauche et des écologistes ("Ma Commune, Ma Planète") à Sarlat-la-Canéda et se présente à la 5e place. La liste recueille 25,79 % des suffrages à l’issue d’une triangulaire et obtient trois sièges.
En 2021, il se présente aux élections départementales comme suppléant sur la liste de rassemblement des gauches.
Fin , il annonce sa candidature aux élections législatives de 2022 sous l’étiquette Pôle écologiste (EÉLV, Génération·s)[10]. Représentant la coalition NUPES, il est élu député le avec 55,52 % des suffrages au second tour, face à Jacqueline Dubois, députée sortante, candidate divers centre (anciennement issue de La République en marche)[11] et devient « le premier député en fauteuil roulant de la Ve République »[12]. L'hémicycle n'étant pas adapté à la circulation des fauteuils roulants, Sébastien Peytavie siégera à côté des ministres, au premier rang[13]. Sensible à la problématique du handicap, il souhaite cependant avant tout concentrer ses efforts sur la défense des services publics et la lutte contre le réchauffement climatique[14]. Après plusieurs mois d'hospitalisation en raison des conséquences d'une chute, et à la suite de travaux d'adaptation dans l'hémicycle, il effectue sa rentrée au palais Bourbon en janvier 2023[15].
Notes et références
- Emilio Meslet, « Sébastien Peytavie siège enfin à l’Assemblée », sur www.humanite.fr,
- Michèle Jourdain, « La Ribambelle a 20 ans », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « XIII Fauteuil - Les Cadurciens remportent la Coupe de France », sur Fédération Française de Rugby à XIII, (consulté le )
- « Le sarladais Sébastien Peytavie, candidat Génération.s aux élections européennes », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
- qU9j3E
- Franck Delage, « Le candidat Nupes a su capter la colère des électeurs », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 10.
- Franck Delage, « Sébastien Peytavie, premier député en fauteuil roulant », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 5.
- Jefferson Desport, « Sébastien Peytavie devrait siéger à côté des… ministres », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 11.
- « Assemblée nationale : Sébastien Peytavie, premier député en fauteuil roulant », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
- Charlotte Jousserand, « Le député de Dordogne, Sébastien Peytavie, de retour à l'Assemblée Nationale après sa convalescence », sur France Bleu Périgord, (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :