Accueil🇫🇷Chercher

Rue du DĂ´me (Strasbourg)

La rue du Dôme (en alsacien : Müenstergass ou Müenschtergässel) est une voie de Strasbourg rattachée administrativement au quartier Centre.

Rue du DĂ´me
Image illustrative de l’article Rue du Dôme (Strasbourg)
Perspective depuis la place Broglie vers la cathédrale.
Situation
CoordonnĂ©es 48° 35â€?nbsp;01â€?nbsp;nord, 7° 45â€?nbsp;00â€?nbsp;est
Pays France
Ville Strasbourg
DĂ©but place Broglie
Fin rue des Frères

Situation et accès

Elle va du no 21 de la place Broglie au no 1 de la rue des Frères, Ă  l'arrière de la cathĂ©drale, d'oĂą son nom[1]. « Rue principale Â» orientĂ©e nord-sud (ou cardo) Ă  l'Ă©poque romaine, au cĹ“ur du quartier canonial au Moyen Ă‚ge, bordĂ©e d'hĂ´tels particuliers au XVIIIe siècle, elle est devenue une artère commerçante.

Origine du nom

Via principalis à l'époque romaine, Müenschtergässel en alsacien.

En allemand, Dom est synonyme de MĂĽnster, tous deux signifiant « cathĂ©drale Â», mais MĂĽnsterplatz est traduit par « place de la CathĂ©drale Â», alors que MĂĽnstergasse est devenue la « rue du DĂ´me Â».

Historique

Alfred Touchemolin, Argentoratum : Porta Septentrionalis (actuellement entrée de la rue du Dôme), 1895.

L'actuelle rue du DĂ´me coĂŻncide avec l'axe nord-sud (cardo) du camp romain d'Argentoratum[2]. C'est la via principalis sur laquelle empiĂ©tera la construction de la cathĂ©drale et du collège des JĂ©suites. Comme en tĂ©moignent les fouilles, la porte Nord (porta principalis dextra) se dresse au carrefour de la rue du DĂ´me et de la place Broglie. Sous le nom de Porta Lapidea (« porte de pierre Â»), elle reste en service pendant tout le Haut Moyen Ă‚ge, jusqu'en 1250 environ, lorsqu'une autre porte est construite face au Faubourg-de-Pierre[3].

Le musée archéologique de Strasbourg conserve une série d'artéfacts romains en provenance de la rue du Dôme. C'est le cas d'une stèle de la fin du Ier siècle, Chariot à quatre roues ou Stèle du train des équipages, trouvée en réemploi dans le mur d'enceinte du camp, en 1899, lors de travaux au no 2. Figurant un soldat conduisant un lourd chariot à quatre roues chargé de ballots et attelé de deux mules placées de front, elle est surmontée d'une inscription, partiellement brisée : AN(NORUM) XL STIP(ENDIO-RUM) XVI H(IC) S(ITUS) E(ST) H(ERES) F(ACIENDUM) C(URAVIT), ce qui signifie en substance que ce légionnaire est mort à quarante ans après 16 années de service dans l'armée et que le monument a été érigé par l'un de ses héritiers[4]. Le second exemple est celui d'une stèle funéraire d'un personnage portant des tablettes, du IIIe siècle. Le troisième est une frise à deux personnages, avec une ville à l'arrière-plan, du début du IIIe siècle.

  • ArtĂ©facts romains au MusĂ©e archĂ©ologique de Strasbourg.
  • Stèle du train des Ă©quipages.
    Stèle du train des équipages.
  • Personnage portant des tablettes.
    Personnage portant des tablettes.
  • Frise Ă  deux personnages.
    Frise Ă  deux personnages.

Au Moyen Âge la rue est bordée par les résidences de chanoines du Grand Chapitre et de divers desservants de la cathédrale[3].

Depuis le Moyen Âge, la voie porte successivement différentes dénominations, en allemand ou en français : Münstergasse (1237), rue du Monstier (1636), rue de la Grande Église (1701), rue de la Cathédrale (1765), rue des Prêtres (1766, 1817), rue du Dôme (1792, 1795, 1817, 1918), rue de la Philosophie (1793), Münster-Gasse (1817), Münstergasse (1872, 1940), et, à nouveau, rue du Dôme en 1945[5].

Des plaques de rues bilingues, à la fois en français et en alsacien, sont mises en place par la municipalité à partir de 1995[6]. C'est le cas du Müenschtergässel.

Le quartier subit de lourds dommages lors de la guerre de 1870. Gustave Fischbach, décrit ainsi les destructions occasionnées dans la rue par le bombardement survenu pendant la nuit du 24 août :

« Dans la rue du Dôme, la maison Sütterlin, la maison Laroche, la maison Flach, belles propriétés privées ; [...] sur la place du Broglie, la maison Scheidecker, splendide édifice particulier, le plus beau de la ville, contenant le Cercle du Broglie et de magnifiques magasins, construit tout en pierre de taille, ayant une façade artistement sculptée et d'élégants balcons, ruines tout cela, décombres méconnaissables [...][7]. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

no 1
Ă€ l'angle avec le no 22 de la place Broglie d'une part et le no 2 de la rue BrĂ»lĂ©e d'autre part, ce grand immeuble Ă©clectique destinĂ© au CrĂ©dit foncier d'Alsace et de Lorraine est construit par Édouard Roederer Ă  partir de 1873[5]. Sur cet emplacement, Ă  l'origine, on trouve d'abord le PoĂŞle (siège de la corporation) des Maçons, auquel succède au dĂ©but du XVIe siècle celui des Tailleurs. En 1853 ces maisons sont remplacĂ©es Ă  leur tour par un immeuble construit par un certain Scheidecker, ce qui lui vaut quelquefois le nom de « maison Scheidecker. Â»
  • Wissant : Restaurant Ă  l'angle de la rue du DĂ´me (Ă  droite) et de la rue BrĂ»lĂ©e.
    Wissant : Restaurant à l'angle de la rue du Dôme (à droite) et de la rue Brûlée.
  • Julius Naeher : Vue sur le no 1 depuis la rue BrĂ»lĂ©e (1905).
    Julius Naeher : Vue sur le no 1 depuis la rue Brûlée (1905).
Très endommagĂ© lors des bombardements de 1870, comme la « maison Gast Â» voisine et bien d'autres, il doit ĂŞtre dĂ©moli. Le nouvel immeuble se caractĂ©rise notamment par une large porte d’entrĂ©e composĂ©e d'une frise et de deux allĂ©gories (l'Agriculture et le Commerce) et par deux tours circulaires avec un toit en bulbe, un ensemble inspirĂ© par le nĂ©o-classicisme de l’architecture parisienne[8]. Depuis la fin du XXe siècle, cet immeuble est occupĂ© par un cafĂ©, ouvert dans les annĂ©es 1980, que le nouveau propriĂ©taire a fait transformer[9] - [10], comme on peut le constater sur les photos, notamment en ce qui concerne le portail d'entrĂ©e, bleu avant la rĂ©novation.
  • 2011.
    2011.
  • 2014.
    2014.
  • 2014.
    2014.
  • 2014.
    2014.
  • 2018.
    2018.
no 2
Formant l'angle avec le no 10 de la rue des Étudiants, cet immeuble néo-rococo, reconnaissable à son immense rotonde d'angle, couronnée d'un dôme[11], est construit en 1899 par Émile Salomon pour la Banque du commerce et de l'industrie[5]. C'est au cours de ces travaux que le monument funéraire dit Stèle du train des équipages est découvert[4]. Le rez-de-chaussée, complètement transformé par un revêtement moderne dans les années 1960-1970, abrite une agence de la BNP Paribas[12].
no 3
Sur cet emplacement se trouvait la maison SĂĽtterlin, du nom de l'associĂ© du propriĂ©taire Jacques Coulaux. Elle fait partie des « belles propriĂ©tĂ©s privĂ©es[7]» entièrement dĂ©truites lors du bombardement d'aoĂ»t 1870[13].
Auguste Munch : 4, rue du Dôme près du Broglie (1870).
no 4
Ă€ l'angle de la rue du DĂ´me et de la rue du Temple-Neuf, l'immeuble moderne accueille une agence de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale. Auparavant plusieurs Ă©difices se sont succĂ©dĂ© sur cet emplacement. En 1870, Auguste Munch le met en scène sur une lithographie, avec le sous-titre : « commerce de diamants, horlogerie, joaillerie, bijouterie, orfèvrerie : Holl, succursale de Siegel et Wagner Â». Georges Daubner lui consacre une aquarelle. Dans les deux cas il s'agit de l'immeuble construit vers 1800, remplacĂ© vers 1900 par un autre, surmontĂ© d'un bulbe, et qui sera dĂ©moli vers 1970 pour cĂ©der la place Ă  la banque[14].
no 7
Connu sous le nom d'« hĂ´tel Gallay Â», l'immeuble est acquis par le maĂ®tre-maçon Jacques Gallay, ancien appareilleur du Palais Rohan et auteur de nombreux Ă©difices Ă  Strasbourg, qui entreprend sa reconstruction en dĂ©cembre 1744. Il remplace notamment l'ancien oriel par un balcon au-dessus de la porte cochère centrale. La façade, qui compte cinq travĂ©es et quatre niveaux, est scandĂ©e par quatre pilastres corinthiens d'ordre colossal et ornĂ©e de cinq mascarons au premier Ă©tage. Celui du centre figure une allĂ©gorie de l'Architecture, encadrĂ©e par les Parties du Monde, l'Europe et l'Asie Ă  gauche, l'Afrique et l'AmĂ©rique Ă  droite[15] - [16].
  • En 1898.
    En 1898.
  • Façade.
    Façade.
  • Balcon.
    Balcon.
no 8
HĂ´tel Hohenlohe, puis Livio (no 8).
« HĂ´tel Hohenlohe Â» du nom de son commanditaire, ou « hĂ´tel Livio Â», en rĂ©fĂ©rence Ă  son propriĂ©taire le plus connu, c'est le dernier hĂ´tel strasbourgeois de l'Ancien RĂ©gime[17]. Sur le site d'anciens bâtiments ayant appartenu au Grand Chapitre[18], François Pinot, architecte de la cathĂ©drale, construit une demeure pour le chanoine de Strasbourg, de Cologne et d'Ellwangen, le prince François-Charles-Joseph de Hohenlohe-Waldenburg-Bartenstein[17]. Les travaux sont achevĂ©s en 1791, peu de temps avant la confiscation de l'Ă©difice par les autoritĂ©s rĂ©volutionnaires qui le transforment en poste. L'hĂ´tel est rachetĂ© en 1815 par Ignace Étienne de Livio, un homme d'affaires prospère, brièvement maire de Strasbourg en 1797 et 1800[19], qui y rĂ©sidera effectivement. Le bâtiment abrite ensuite une brasserie, avant d’être acquis par un groupe de banquiers qui y fonde la Sogenal en 1881. La banque y conserve son siège jusqu'en 2001. Deux Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur privĂ©s, l'Iseg et l'Epitech, s'y installent[20]. CaractĂ©ristique du style Louis XVI, le bâtiment compte deux Ă©tages d'inĂ©gale hauteur qui se superposent sur l'appareil Ă  refends du rez-de-chaussĂ©e. La travĂ©e centrale est rehaussĂ©e par deux balcons reposant sur des consoles aplaties et cannelĂ©es. La grille qui sĂ©pare le jardin de la rue est en fer de lance. Le portail est encadrĂ© de deux piles carrĂ©es surmontĂ©es de pots Ă  feu Ă  guirlandes vĂ©gĂ©tales[17].
no 11
Ă€ l'angle de la rue des Échasses, cette maison du XVIe siècle, Ă  encorbellement et colombages, se trouve sur l'emplacement de l'ancien siège de la tribu (corporation) des Tailleurs, Zu dem roten Huse (« Ă€ la maison rouge Â»), citĂ©e dès 1331, selon Adolphe Seyboth, et visible sur un dessin de Hans Baldung Grien[21].
no 12
À l'origine l'édifice appartenait au Grand-Chœur de la cathédrale. Au début du XVIe siècle il est habité par un certain Hans Baldung �/span> peut-être le père de Hans Baldung Grien �/span>, puis par plusieurs stettmestres et ammestres, dont Jean Georges Langhans, avocat, qui acquiert cette maison en 1747, la fait reconstruire en 1751 et en reste propriétaire jusqu'en 1775. Il y reçoit Voltaire en 1758[3]. La façade en grès, à quatre travées et deux étages, est ornée de six mascarons, représentant Latone et Diane au rez-de-chaussée, Neptune, Amphitrite, Jupiter et Junon au premier étage. Un quatrième niveau a été ajouté à l'immeuble ultérieurement[22].
no 14
En 1739, le marchand Jean Christophe Schrader fait reconstruire une demeure bourgeoise sur l'emplacement d'une ancienne maison à deux encorbellements. En 1808, l'immeuble est acquis par Frédéric Sigismond Simon, graveur et imprimeur, père de Frédéric-Émile Simon (1805-1886[23]), formé par lui. Ils ouvriront ensemble un atelier de lithographie, puis de chromolithographie très réputé[3].
La façade, à trois niveaux et quatre travées de fenêtres, comporte un rez-de-chaussée en pierre de taille à refends, percé de trois arcades en plein cintre. Les étages sont séparés par un bandeau. Les fenêtres sont précédées de petits balcons, dont la ferronnerie en lignes courbes est rehaussée de motifs en métal repoussé. Quatre mascarons, directement sculptés sur les linteaux, représentent un faune rieur à grandes oreilles et trois personnages barbus, aux expressions différentes[3] - [24].
no 16
Formant l'angle nord avec le no 2 de l'impasse du Tiroir, cet édifice du XVIIe siècle fait l'objet de plusieurs reconstructions entre 1812 et 1840. L'encorbellement d'origine est alors supprimé[25].
no 17
La « maison SarĂ© Â» (parfois SarrĂ©, Sarrez), du nom du nĂ©gociant Claude Joseph SarĂ© qui l'acquiert en 1752 et entreprend sa reconstruction, prĂ©sente des points communs avec l'immeuble voisin au no 18, en particulier l'architecture de la façade, caractĂ©ristique du rococo strasbourgeois qui a, au XVIIIe siècle, les faveurs d'une bourgeoisie nantie[26]. Avec quatre niveaux et quatre travĂ©es, elle est entièrement parementĂ©e de grès. Le rez-de-chaussĂ©e comporte trois arcades. Le balcon du premier Ă©tage, de plan curviligne, repose sur des consoles sculptĂ©es. Comme les appuis de fenĂŞtre, il est dotĂ© d'une grille en fer forgĂ©. Onze mascarons sur cartouches sont rĂ©partis sur les trois niveaux. Sur l'arcade centrale se reconnaĂ®t Hercule, et Ă  sa gauche une jeune femme qui pourrait ĂŞtre VĂ©nus. Au premier Ă©tage se trouvent les Quatre ÉlĂ©ments symbolisĂ©s par des dieux : Neptune pour l'eau, CĂ©rès pour la terre, Vulcain pour le feu, Junon pour l'air. Au deuxième Ă©tage sont figurĂ©es les Quatre Saisons[27].
no 18
Maison Spach. Une ancienne maison d'artisan est reconstruite en 1751 pour l'orfèvre Balthasar FrĂ©dĂ©ric Spach. Très proche de celle du no 17, quoique un peu plus jeune et d'un dĂ©cor sculptĂ© plus Ă©laborĂ©, la façade en grès, elle-aussi caractĂ©ristique du rococo strasbourgeois, possède quatre travĂ©es de fenĂŞtres et trois arcades au rez-de-chaussĂ©e. Elle est ornĂ©e d'un balcon central sur consoles sculptĂ©es, avec une grille que Roland Recht considère comme un « vĂ©ritable morceau de bravoure Â», la dĂ©crivant « faite de courbes et de contre-courbes rehaussĂ©es d'ornements en tĂ´le repoussĂ©e oĂą se retrouvent des “semisâ€?de fleurs stylisĂ©es, des “fèvesâ€?en relief[3]». Sept mascarons sur cartouches reprĂ©sentent : au rez-de-chaussĂ©e des allĂ©gories (l'EspĂ©rance, le Temps, la Prudence) ; au premier Ă©tage les Quatre Saisons ; au deuxième Ă©tage, les Quatre ÉlĂ©ments (eau, terre, feu, terre[28]. La façade fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1927[29].
  • Façade Ă  quatre travĂ©es.
    Façade à quatre travées.
  • Balcon sur consoles sculptĂ©es.
    Balcon sur consoles sculptées.
  • TracĂ© en anse de panier aplati.
    Tracé en anse de panier aplati.
  • Mascaron L'ÉtĂ©.
    Mascaron L'Été.
nos 21-23
L'immeuble néo-classique abritant une pharmacie, qui forme l'angle avec le no 1 de la rue des Juifs[30], se trouve sur l'emplacement de deux maisons à caractère médiéval qui, jusqu'à la Révolution, ne formaient une seule propriété, le no 21 avec des fenêtres en ogive et à meneaux, le no 23 doté d'une tourelle d’angle avec créneaux et mâchicoulis. Elles sont reconnaissables sur un dessin de Silbermann, repris et enrichi de détails et de texte par Alfred Touchemolin pour l'ouvrage de Frédéric Piton, publié en 1855.
  • Ecke der Muenster-und der Judengasse (Silbermann).
    Ecke der Muenster-und der Judengasse (Silbermann).
  • Maison rue du DĂ´me oĂą logea Charles Quint en 1552 (Touchemolin).
    Maison rue du DĂ´me oĂą logea Charles Quint en 1552 (Touchemolin).
Plaque au no 21.
Des personnalités de haut rang �/span> notamment cinq souverains du Saint-Empire romain germanique �/span> y sont quelquefois hébergées comme en témoigne la plaque en grès sur la façade du no 21.

« En ces lieux furent accueillis cinq empereurs :
Rodolphe Ier de Habsbourg �1274
Robert le Palatin (Wittelsbach) �1400
Frédéric III �1485
Maximilien Ier �1485
Charles Quint �1552 »

En 1855, FrĂ©dĂ©ric Piton fait un rĂ©cit dĂ©taillĂ© de la venue, le 19 septembre 1552, en grande pompe, de Charles Quint Ă  Strasbourg, oĂą il est hĂ©bergĂ© par Conrad Meyer, qui possède cette maison depuis 1538[31] : « Un Te Deum solennel fut chantĂ© en l'honneur de l'illustre visiteur, puis l'empereur et sa suite vinrent dĂ®ner dans notre hĂ´tel de la rue du DĂ´me, oĂą la duchesse de Lorraine s'Ă©tait rendue, pour implorer son secours contre Henri II Â».
Pour perpétuer la mémoire de l'hospitalité que sa maison avait donnée à ses illustres hôtes, son propriétaire fait peindre, en 1539, à côté de la porte, les armoiries impériales et une inscription[32].
Angle arrondi avec la rue des Frères.
no 31
Formant un angle arrondi, sur lequel est gravé le nom de la rue, avec le no 1 de la rue des Frères, cet immeuble a été entièrement reconstruit en 1771. Un balcon a été ajouté ultérieurement[33].

Notes et références

  1. « DĂ´me (rue du) : MĂĽnstergass Â», Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVIe et le XXe siècle
  2. Jean-Jacques Hatt, Argentorate, Strasbourg, Presses universitaires de Lyon, 1993, p. 40
  3. Roland Recht, Jean-Pierre Klein et Georges Foessel (dir.), « Rue du Dôme », in Connaître Strasbourg : cathédrales, musées, églises, monuments, palais et maisons, places et rues, Alsatia, 1998 (nouvelle édition remaniée), p. 112-114 (ISBN 2-7032-0207-5)
  4. « Monument funĂ©raire dite stèle du train des Ă©quipages Â», Plateforme ouverte du patrimoine
  5. Maurice Moszberger (dir.), « Dôme (rue du) », in Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 53-54 (ISBN 9782845741393)
  6. « L'alsacien a droit de rue Ă  Strasbourg Â», LibĂ©ration, 31 mars 1995, [lire en ligne]
  7. Gustave Fischbach, Guerre de 1870. le siège et le bombardement de Strasbourg, Les principaux libraires, 1870, p. 59
  8. Strasbourg impérial
  9. « 1, rue du DĂ´me (Strasbourg) Â», ArchiWiki
  10. Dernières Nouvelles d'Alsace, 14 novembre 2013
  11. VĂ©ronique Umbrecht, « Salomon, une famille d’architectes alsaciens aux XIXe et XXe siècles », Cahiers MĂ©tacult, no 3, 2015, p. 53
  12. « 10, rue des Étudiants (Strasbourg) Â», ArchiWiki
  13. « 3, rue du DĂ´me (Strasbourg) Â», ArchiWiki
  14. « 4, rue du DĂ´me (Strasbourg) Â», ArchiWiki
  15. Brigitte Parent, « DĂ´me (rue du), no 7 » , Les Mascarons de Strasbourg,
  16. « 7, rue du DĂ´me Â» Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVIe et le XXe siècle
  17. Élisabeth Loeb-Darcagne, Sept siècles de façades à Strasbourg, I.D. L'Édition, Bernardswiller, 2012, p. 80 (ISBN 9782915626940)
  18. « Rue du DĂ´me, no 8 Â», Maisons de Strasbourg. Étude historique
  19. « Les grands noms de l'histoire de Strasbourg Â» (Archives de Strasbourg et de l'EuromĂ©tropole)
  20. Strasbourg au XVIIIe siècle
  21. « 11, rue du DĂ´me (Strasbourg) Â», ArchiWiki
  22. Brigitte Parent, « DĂ´me (rue du), no 12 Â», Les Mascarons de Strasbourg,
  23. ThĂ©odore Rieger, « Simon, FrĂ©dĂ©ric Émile Â» Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 35, p. 3649
  24. Brigitte Parent, « DĂ´me (rue du), no 14 », Les Mascarons de Strasbourg,
  25. « 16, rue du DĂ´me Â», Maisons de Strasbourg. Étude historique
  26. Élisabeth Loeb-Darcagne, Sept siècles de façades à Strasbourg, op. cit., p. 56
  27. Brigitte Parent, « DĂ´me (rue du), no 17 Â», Les Mascarons de Strasbourg,
  28. Brigitte Parent, « DĂ´me (rue du), no 18 », Les Mascarons de Strasbourg,
  29. « Maison Spach », notice no PA00085103, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. « 23, rue du DĂ´me (Strasbourg) Â», ArchiWiki
  31. Adolphe Seyboth, Strasbourg historique et pittoresque depuis son origine jusqu'en 1870, L'Imprimerie alsacienne, 1894, p. 258
  32. Frédéric Piton, Strasbourg illustré ou Panorama pittoresque, historique et statistique de Strasbourg et de ses environs. Promenades dans la ville, vol. 1, chez l'auteur,1855, p. 57-58
  33. « 31, rue du DĂ´me (Strasbourg), Â» ArchiWiki

Voir aussi

Bibliographie

  • Maurice Moszberger (dir.), « DĂ´me (rue des) », in Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle Ă©d. rĂ©visĂ©e), p. 53-54 (ISBN 9782845741393)
  • Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos et Brigitte Parent, Alsace : Le Dictionnaire du patrimoine, Éditions Place des Victoires, Paris, 2011, p. 254-255 (ISBN 978-2809901870)
  • Roland Recht, Jean-Pierre Klein et Georges Foessel (dir.), « Rue du DĂ´me », in ConnaĂ®tre Strasbourg : cathĂ©drales, musĂ©es, Ă©glises, monuments, palais et maisons, places et rues, Alsatia, 1998 (nouvelle Ă©dition remaniĂ©e), p. 112-114 (ISBN 2-7032-0207-5)
  • (de) Adolphe Seyboth, « MĂĽnstergasse. Rue du DĂ´me Â», in Das alte Strassburg, vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870 ; geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, Strasbourg, 1890, p. 31-33, [[ lire en ligne]]

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Texte licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.