Rue des Arcs-Saint-Cyprien
La rue des Arcs-Saint-Cyprien (en occitan : carrièra dels Arcs de Sant Çubran) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Rue des Arcs-Saint-Cyprien
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Situation | |
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Coordonnées | 43° 35′ 31″ nord, 1° 25′ 37″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 2 - Rive gauche |
Quartier(s) | Patte-d'Oie • Fer-à -Cheval |
Début | no 60 boulevard Déodat-de-Séverac |
Fin | no 152 rue de Cugnaux |
Morphologie | |
Longueur | 1 075 m |
Largeur | 10 m |
Transports | |
Métro | : Saint-Cyprien – République (à proximité) |
Tramway | : Déodat-de-Séverac (à proximité) |
​​​​​​​​​​​​​​​ Bus | 13 |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin des Arcs (XVe – XVIIIe siècle) Chemin de Campagne (XVe siècle) Chemin de Lafourguette (XVIe – XVIIe siècle) |
Nom actuel | XIXe siècle |
Nom occitan | Carrièra dels Arcs de Sant Çubran |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVe siècle |
Lieux d'intérêt | Cimetière Rapas |
Notice | |
Archives | 315550236858 |
Situation et accès
Description
La rue des Arcs-Saint-Cyprien marque la limite entre les quartiers de la Patte-d'Oie et du Fer-Ã -Cheval, dans le secteur 2 - Rive gauche.
Voies rencontrées
La rue des Arcs-Saint-Cyprien rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Boulevard Déodat-de-Séverac
- Impasse des Arcs-Saint-Cyprien (g)
- Rue Yvan-Lacassagne (g)
- Rue des Blés-d'Or (g)
- Rue Auguste-Valats (d)
- Rue Molière (g)
- Rue du Lierre (g)
- Rue Rodin (d)
- Rue du Lierre (g)
- Rue Gazagne (g)
- Rue du Cimetière-Saint-Cyprien (d)
- Rue Sainte-Lucie (d)
- Rue de Cugnaux
Transports
La rue des Arcs-Saint-Cyprien est parcourue et desservie, sur toute sa longueur, par la ligne de bus 13. Elle débouche, à l'est, sur les allées Charles-de-Fitte, où se trouvent les arrêts des lignes de bus 131431. À l'ouest, elle aboutit au boulevard Déodat-de-Séverac, où se trouve la station du même nom, sur les lignes de tramway , ainsi que les arrêts des lignes de bus 1334.
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans la rue de Cugnaux et les rues voisines : les stations no 37 (53 rue Sainte-Lucie), no 72 (23 allée Charles-de-Fitte) et no 73 (40 allée Charles-de-Fitte).
Odonymie
La rue des Arcs-Saint-Cyprien rappelle le souvenir de l'aqueduc de Lardenne, construit au Ier siècle afin d'alimenter la ville gallo-romaine de Tolosa – il suivait cependant un trajet plus au nord, le long de l'actuelle rue de Cugnaux. Les eaux de source étaient captées sur le territoire de Lardenne, à la limite de la terrasse de la Garonne, et transportées par un aqueduc souterrain : une partie de ce réseau a été identifiée le long du chemin de Lestang et dans le parc de l'université Jean-Jaurès. À partir de la Cépière, un aqueduc aérien portait l'eau jusqu'au cœur de la cité romaine (emplacement de l'actuelle place Rouaix) après avoir franchi la Garonne par un pont.
Au milieu du XVe siècle déjà , le chemin était désigné comme le chemin des Arcs (camin dels Arcz en occitan, 1468). On lui trouvait, à la même époque, les noms de chemin de Basso-Cambo et de chemin de Campagne, d'après deux métairies auxquelles il aboutissait. Aux XVIe et XVIIe siècles, c'est aussi le chemin de Lafourguette, hameau rural qui s'est constitué le long du chemin de Seysses. C'est en 1882 que le nom s'imposa définitivement dans sa forme actuelle.
Patrimoine et lieux d'intérêt
Immeubles et maisons
- no 20 : maison de garde-barrière (2e quart du XXe siècle)[1].
- no 25 : maison (2e quart du XXe siècle)[2].
- no 27 : maison Etche Baïta.
La maison, construite dans le deuxième quart du XXe siècle, est représentative du style néo-basque, caractéristique des faubourgs toulousains durant l'entre-deux-guerres. Un mur de clôture en béton, surmonté de potelets et d'une barrière sépare la rue du jardin. Il est percé d'une porte piétonne et d'une porte cochère surmontée d'une grande arcade en plein cintre, dans lequel est suspendue une ferronnerie qui porte le nom de la maison (etche baïta, « ma maison, mon chez-moi » en basque). La maison, au centre du jardin, s'élève sur trois niveaux. Les façades sont simplement enduites, quoique le sous-sol semi-enterré soit souligné par un appareillage de pierre irrégulier. Un escalier de trois marches monte au rez-de-chaussée surélevé. Le corps de bâtiment principal est éclairé de deux fenêtres, de tailles différentes, voûtées en plein cintre, tandis que le 1er étage est percé de fenêtres rectangulaires. Il est mis en valeur par un balcon continu et surmonté d'un faux pan de bois. Le toit à deux versants et à faible pente est dissymétrique[3].
- no 57 : maison (2e quart du XXe siècle)[4].
- no 63-73 : lotissement Finances I.
Le lotissement est construit entre 1955 et 1960 au profit des employés du ministère des Finances et à l'initiative d'Aristide Pillat, trésorier-payeur général de la Haute-Garonne entre 1953 et 1958[5]. Il se compose de plusieurs maisons, établies le long des rues du Lierre et des Lauriers, et de l'impasse Aristide-Pillat, sur une parcelle qui appartenait à une demeure de campagne du XVIIIe siècle (actuel no 80 rue de Cugnaux).
- no 84 : maison toulousaine (1er quart du XXe siècle)[6].
- no 94 : maison toulousaine (1er quart du XXe siècle)[7].
- no 105 : maison (1929)[8].
- no 113 : maison toulousaine (2e moitié du XIXe siècle)[9].
- no 121 : maison toulousaine (2e moitié du XIXe siècle)[10].
- no 123 : maison toulousaine (2e moitié du XIXe siècle)[11].
Cimetière Rapas
Le cimetière Rapas est aménagé au XVIIIe siècle, à la suite de la fermeture du cimetière de l'église Saint-Nicolas. Il occupe à l'origine des terrains cédés par un habitant du quartier, M. Rapas[12]. Il est agrandi plusieurs fois. Il occupe désormais une superficie de 17 000 m² : 31 500 m² pour la partie la plus ancienne, 32 500m² pour la partie la plus récente. En 2020, le cimetière affiche cependant un taux d'occupation de 100 %[13].
Le cimetière est accessible par plusieurs entrées, rue du Cimetière-Saint-Cyprien (face à l'actuel no 42) et chemin de la Néboule. Il est séparé de la rue des Arcs-Saint-Cyprien par un mur de clôture bâti en panneaux de béton. Il est, depuis 2017, géré par Toulouse Métropole.
Jardin Clémence-Isaure
Le jardin Clémence-Isaure se trouve face au carrefour de la rue de Cugnaux.
Personnalité
- Auguste Valats (1883-1957) : fils d'un tailleur de pierre, élève à l'école primaire supérieure de garçons (actuel collège Berthelot, rue Achille-Viadieu) employé des PTT et représentant du personnel, Auguste Valats assume des responsabilités syndicales importantes au niveau départemental. Parallèlement, il mène une carrière politique dans les rangs de la SFIO et il est conseiller municipal de 1932 à 1940. Entre 1950 et 1956, il est également président de la CPAM de la Haute-Garonne[14]. Il mourut dans une maison de la rue des Arcs (actuel no 27)[15].
Notes et références
Notes
Références
- Notice no IA31105916, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31105763, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31105764, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31105918, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Salies 1989, vol. 2, p. 286.
- Notice no IA31105736, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31105728, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31116788, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31105644, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31116782, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31116781, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Salies 1989, vol. 2, p. 345-346.
- Quentin Marais, « Parmi les 11 cimetières de Toulouse, quels sont les moins saturés ? », ActuToulouse, 31 octobre 2021.
- Claude Pennetier, Notice VALATS Auguste, Marius, Germain, sur le site du Maitron en ligne, mis en ligne le 30 septembre 2013, mis à jour le 20 novembre 2016.
- Salies 1989, vol. 2, p. 550.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).
Articles connexes
Liens externes
- « Notice no 315550236858 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).