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Rue Achille-Viadieu

La rue Achille-Viadieu (en occitan : carrièra Aquiles Viadieu) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue Achille-Viadieu
Image illustrative de l’article Rue Achille-Viadieu
Une maison rue Achille-Viadieu.
Situation
CoordonnĂ©es 43° 35′ 13″ nord, 1° 26′ 40″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Saint-Michel
DĂ©but no 39 boulevard des RĂ©collets
Fin no 1 place Auguste-Lafourcade
Morphologie
Longueur 89 m
Largeur entre 8 et 20 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse : Palais-de-Justice • Saint-Michel – Marcel-Langer
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse Ligne T2 du tramway de Toulouse : Palais-de-Justice
Odonymie
Anciens noms Rue du Férétra (XVe – XVIe siècle)
Rue de la Petite-Observance (XVIe siècle), puis de l'Observance (XVIIe – XVIIIe siècle)
Rue des Récollets (XVIIIe siècle-1947)
Rue Redoutable (1794)
Nom actuel 12 avril 1947
Nom occitan Carrièra Aquiles Viadieu
Lieux d'intérêt Lycée Marcellin-Berthelot
Notice
Archives 315557212834
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Achille-Viadieu
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Achille-Viadieu

Situation et accès

Description

La rue Achille-Viadieu traverse le quartier Saint-Michel dans le secteur 5 - Sud-Est.

Voies rencontrées

La rue Achille-Viadieu rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Boulevard des RĂ©collets
  2. Rue Saint-LĂ©on (d)
  3. Rue Louis-Pasteur (d)
  4. Rue François-Longaud (g)
  5. Rue Ludwig-van-Beethoven (d)
  6. Rue des Gallois (g)
  7. Rue Poudepé (d)
  8. Rue des Bûchers (g)
  9. Rue Mespoul (g)
  10. Rue Caussade (g)
  11. Place Auguste-Lafourcade

Transports

Aucun transport en commun ne dessert directement la rue. Néanmoins, la station de métro Palais-de-Justice, sur la ligne B, est située sur la place Auguste-Lafourcade tout proche. La station de métro Saint-Michel - Marcel-Langer est aussi située à proximité de la rue, sur la grande-rue Saint-Michel.

Odonymie

La rue porte le nom d'Achille Viadieu (1911-1944), résistant toulousain, membre du réseau Morhange. Le , alors qu'il surveille depuis sa voiture une opération menée par d'autres résistants, place du Capitole, il est reconnu par la Gestapo. Pris en chasse dans les rues de Toulouse, sa voiture dérape au carrefour du boulevard des Récollets, faisant une série de tonneaux. N'ayant eu que le temps de sortir de la voiture, il est abattu d'une rafale de mitraillette[1].

À la fin du Moyen Âge, la rue était désignée comme la rue de l'Observance, car elle menait au couvent de l'Observance, qui appartenait depuis la fin du XIVe siècle à des franciscains réformés, les frères mineurs de l'Observance[2]. Le couvent semble cependant désaffecté deux cents ans plus tard, puisqu'en 1601 il est cédé à un petit groupe de moines franciscains du couvent de Toulouse, inspirés par la réforme de leur ordre menée par les Récollets : c'est d'ailleurs au XVIIe siècle que la rue prend le nom des Récollets[3], qu'elle ne perdit qu'en 1945, au profit d'Achille Viadieu[1], sauf en 1794, pendant la Révolution française, où elle fut quelques mois la rue Redoutable[4].

Histoire

En 1937, la Société nationale des constructions aéronautiques du Midi (SNCAM) décide de louer un atelier de chaudronnerie (emplacement de l'actuel no 44). Le site est utilisé pour l'assemblage des avions. L'usine, si elle reste éloignée de l'usine principale de la rue Pasteur, est relativement proche de l'école d'apprentissage de l'entreprise, rue Frizac (emplacement de l'actuel lycée professionnel Georges-Guynemer, no 43 allée Édouard-Branly et no 43 rue Léo-Lagrange), ouverte sous l'impulsion de son administrateur délégué, Émile Dewoitine, ainsi que des bureaux administratifs, sur le site de Mondran (actuel lycée professionnel Gabriel-Péri, no 25 rue Guillaume-de-Mondran)[5]. Les ateliers des Récollets sont démolis vers 1990 pour permettre la réalisation d'une résidence.

Patrimoine et lieux d'intérêt

Établissements scolaires

  • no 59 : pensionnat du SacrĂ©-CĹ“ur ; collège et lycĂ©e Marcellin-Berthelot[7].

Immeubles et maisons

  • no 1 : immeuble Bel Horizon.
    L'immeuble, de style moderne, est construit entre 1963 et 1965 sur les plans des architectes Robert Armandary et Raymond Chini, pour le compte de la SCI Bel Horizon. Il s'élève à l'angle du boulevard des Récollets et, par sa position et sa grande hauteur, il domine le carrefour. Il est prévu la réalisation de 42 appartements, 3 boutiques et des garages en sous-sol. En 1967, une station-service est aménagée en rez-de-chaussée, amenant la mise en place d'un auvent en façade en 1979, finalement démonté après la fermeture de la station-service en 2009[8].
  • no 41 : orphelinat ; Maison dĂ©positaire des enfants assistĂ©s.
    Un orphelinat est construit à la demande de la commission administrative des hôpitaux en 1884, par l'architecte des hôpitaux civils de Toulouse, Frédéric Delor[9].
  • no 98 : maison (1910, Raoul Castan)[10].
  • no 99 : maison (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[11].
  • no 104 : maison (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[12].
  • no 107-109 : immeuble (1881)[13].

Personnalité

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes

Liens externes

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