Rue de Bretagne (Paris)
La rue de Bretagne est une rue du 3e arrondissement de Paris.
3e arrt Rue de Bretagne
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Enfants-Rouges | ||
DĂ©but | 103, rue de Turenne | ||
Fin | 158, rue du Temple | ||
Morphologie | |||
Longueur | 455 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 18 février 1851 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 1283 | ||
DGI | 1275 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle longe le square du Temple puis la mairie du 3e arrondissement, désormais mairie de l'arrondissement Paris Centre ; c'est une voie très commerçante. Le marché des Enfants-Rouges possède deux entrées sur la rue.
Vers l'ouest, la rue de Bretagne est prolongée par la rue Réaumur.
Ce site est desservi par la ligne   aux stations de métro Saint-Sébastien - Froissart et Filles du Calvaire ainsi que par la ligne   à la station Temple.
- Maison d'angle avec la rue Debelleyme.
- Angle avec la rue Charlot.
- Marché de rue.
Origine du nom
Henri IV avait formé le projet de faire bâtir dans le quartier du Marais une grand place qui serait nommée « place de France », sur laquelle devaient aboutir plusieurs rues portant chacune le nom d'une province. C'est ainsi que cette rue porte le nom de la province de Bretagne.
Historique
Elle est citée sous le nom de « rue de Bretaigne » dans un manuscrit de 1636.
La rue consiste en deux parties qui sont réunies par une décision ministérielle du :
- la première de la rue de Turenne à la rue de Beauce, percée pour le projet d'Henri IV, devait être bordée de maisons à l'architecture uniforme (liée à celle de la place). Cette partie s'est toujours appelée « rue de Bretagne », sauf pour une section entre la rue de Beauce et la rue Charlot (environ 75 m) qui porta aussi le nom de « rue de Bourgogne » ;
- la seconde s'appelait à l'origine « rue de la Corderie-du-Temple » ou « rue Cordière » et longeait les murs du Temple. Elle est indiquée sur un plan de 1530.
Elle est citée sous le nom de « rue de la Corderie » dans un manuscrit de 1636. Elle fut également appelée « rue de la Corderie-au-Marais ». À ne pas confondre avec l'actuelle rue de la Corderie.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- En 1833, dans le roman Ferragus, Honoré de Balzac indique qu'Ida Gruget habite au no 14 de la rue de la Corderie-du-Temple[1]. Plaque en souvenir de la détention de juifs lors de la rafle du Vél' d'Hiv des 16 (et 17) juillet 1942.
- Nos 39-41 : marché des Enfants-Rouges.
- En 1910, au no 49 se trouve la Maison commune du 3e arrondissement. C'est là que, le , Lénine, qui vit à Paris, assiste à une « goguette révolutionnaire », réunion chantante de la goguette de la Muse rouge[2].
- Entrée du marché côté rue de Bretagne.
- Vue de l'intérieur du marché.
Notes et références
- Honoré de Balzac, Ferragus, tome V de La Comédie humaine, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1977.
- Le , Lénine écrit à sa sœur Maria : « […] Aujourd'hui même je compte aller dans un cabaret, pour une goguette révolutionnaire avec des chansonniers. » Lettre citée par Robert Brécy, dans son Florilège de la chanson révolutionnaire. De 1789 au Front populaire, Éditions Ouvrières, Paris, 1990, p. 183. Les passages en italique sont en français dans le texte original de la lettre écrite en russe. Cette réunion est également rapportée sur la base de données Paris révolutionnaire par arrondissements.
Annexes
Liens externes
Sources
- Napoléon Chaix, Paris guide, 1807, Librairie internationale.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).