Rue Octave-Feuillet (Paris)
La rue Octave-Feuillet est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Octave-Feuillet
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
Début | Boulevard Émile-Augier | ||
Fin | 113, avenue Henri-Martin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 390 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1894 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6809 | ||
DGI | 6864 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Octave-Feuillet est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute boulevard Émile-Augier et se termine au 113, avenue Henri-Martin[1].
Le quartier est desservi par la ligne  , à la station La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 52 63. La gare de l'avenue Henri-Martin et la gare de Boulainvilliers de la ligne C se situent à proximité, l’une au nord et l’autre au sud.
Origine du nom
Elle perpétue le souvenir d’Octave Feuillet (1821-1890), romancier et dramaturge français[1].
Historique
Cette voie est ouverte à l'emplacement de l'ancien jardin fleuriste de la Muette[2]. Les rues voisines Edmond-About, Édouard-Fournier, Eugène-Labiche et Guy-de-Maupassant sont percées au même moment, dans le cadre du réaménagement du quartier[3].
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du . Elle est classée dans la voirie parisienne par un décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 1 : immeuble d'angle post-haussmannien de 1912[4]. La fenêtre du quatrième étage est entourée de deux médaillons sculptés, dont l’un représente le romancier Octave Feuillet, vu de profil, et l'autre le compositeur Giuseppe Verdi, rue Verdi.
- No 2 : immeuble achevé en 1953 par l’architecte José Imbert (1895-1986) ; il compte, à l’origine, 27 appartements et 3 ascenseurs ; les appartements de six pièces sont dans l’angle formé par la rue et le boulevard Jules-Sandeau, les quatre-pièces donnent sur le boulevard Jules-Sandeau et les trois-pièces sur la rue ; les 8e et 9e étages possèdent balcons et terrasses[5].
- No 5 : représentation permanente de la France auprès de l'OCDE.
- No 9 : hôtel particulier de style néo-Louis XVI (1908)[6] réalisé par l'architecte René Sergent pour la famille Reifenberg. L'historien de Paris Jacques Hillairet mentionne pour sa part les architectes Jamin et Gise. Dans les années 1960, le site accueille un Centre d'apprentissage de jeunes filles[1]. De nos jours lycée professionnel Octave-Feuillet, spécialisé dans la formation aux métiers d'art de la mode et du spectacle.
- No 14 : missions des pays du Benelux auprès de l'OCDE.
- No 16 : immeuble primé par la ville de Paris, à l'occasion du concours de façades de la ville de Paris en 1900, construit par l'architecte Édouard Arnaud (1864-1943)[7]. L'immeuble, de style post-haussmannien, est construit entièrement en béton (moins coûteux mais jugé, par certains, aussi esthétique que la pierre), y compris les ornements de façade. Il appartenait à l'origine au baron de Bondeli[8]. Dans les années 1960, il accueille le siège de la Compagnie des forges et ateliers de Commentry-Oissel[1].
- No 19 : immeuble de 6 étages réalisé par l’architecte Maurice Dubois d’Auberville en 1909[9]. Il était à l’origine couronné par une sorte de belvédère en béton, flanqué de deux lanternons, qui a été par la suite démoli. En 1913, l'immeuble abrite la légation vénézuélienne[10].
- No 20 : pairie de l'ambassade du Congo en France.
- No 21 : hôtel particulier réalisé par l’architecte Charles Plumet pour le peintre Felix Borchardt en 1908[11] ; la façade est en brique de silicate[12] ; délégation de la France auprès de l'OCDE (autre bâtiment au 5, rue Oswaldo-Cruz).
- No 25 (angle rue Henri-de-Bornier) : hôtel particulier de deux étages construit en 1905 par les architectes Roger Bouvard et Faure-Dufairic pour le compte de J. Weinstein[13]. Jules Weinstein, rentier[14], y meurt le à l’âge de 80 ans[15]. On peut observer, de la rue Henri-de-Bornier, une spectaculaire véranda sur la façade ouest du bâtiment.
- No 29 : c’est au premier étage de cet immeuble que se tient depuis les années 1930[16] jusqu'à l'après-guerre le salon littéraire de Suzanne Tézenas[17], où elle reçoit Cioran, Eugène Ionesco, Yves Bonnefoy, Roger Nimier, Saint-John Perse et bien d’autres[18].
- No 31 : l'industriel André Citroën vécut dans cet immeuble entre 1919 et 1935. Une plaque lui rend hommage.
- No 33 : en 1931, l’architecte Michel Roux-Spitz installe son cabinet à cette adresse[19].
- Lycée au no 9.
- No 14.
- No 20.
- No 21.
- No 25.
- Nos 27-29.
- Plaque au no 31.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Octave-Feuillet », p. 192.
- « Le jardin fleuriste de la Muette », www.histoires-de-paris.fr.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Édouard-Fournier », p. 469.
- 1, rue Octave-Feuillet, sur pss-archi.eu.
- « Le marché de la construction. Immeuble, 2, rue Octave-Feuillet (XVI) » L’Information financière, économique et politique, 4 juin 1953, sur RetroNews.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
- On peut voir une autre réalisation du même architecte au 1, rue Danton dans le 6e arrondissement.
- FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, XVIe arrondissement, 1910.
- 19, rue Octave-Feuillet, sur pss-archi.eu.
- Le Gaulois, 19 juin 1913, sur RetroNews.
- Gazette des beaux-arts : courrier européen de l’art et la curiosité, janvier 1910, sur Gallica.
- François Loyer, Histoire de l’architecture française. De la Révolution à nos jours, Éditions du Patrimoine, 2006 (ISBN 978-2-8562-0395-8).
- Archives départementales de Paris, Demandes de permis de construire parisiens, volume 6.
- Archives départementales de Paris, Décès 1938, 16D 157.
- « Nécrologie », Le Temps, 26 janvier 1938, sur RetroNews.
- Aude Terray, Les derniers jours de Drieu la Rochelle (6 août 1944-15 mars 1945) , Grasset, 2016 (ISBN 978-2-246-85504-0).
- Salah Stétié, L’Extravagance. Mémoires, Robert Laffont, 2014 (ISBN 978-2-221-14614-9).
- Guy Dumur, Le dernier salon, sur nouvelobs.com.
- Béatrice de Andia, Le 16e : Chaillot, Passy, Auteuil ; métamorphose des trois villages, Délégation à l’action artistique de la ville de Paris, 1991 (ISBN 978-2010193477).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue Octave-Feuillet (mairie de Paris)
- « Le 16, rue Octave-Feuillet en 1900 », sur Paris Musées.